Jeudi 25 aout, le Sénat brésilien a lancé le procès contre la présidente légalement élue – Dilma Rousseff – nouvelle étape dans la procédure d’empéchement lancée depuis des mois, et largement condamné par le peuple brésilien comme à l’étranger comme un coup d’état parlementaire
Pendant ce procès politique, le Sénat va avoir le rôle de jury, avec le pouvoir de d’écarter définitivement de son poste la présidente élue du Brésil. Initiée sur la base d’une accusation de falsification des comptes public lors de sa campagne pour sa réélection en 2014 pour cacher les difficulté du gouvernement, ce procès est pourtant désormais sans fondement : le bureau du procureur fédéra – instance indépendante – a conclu le mois dernier que Rousseff n’avait violé aucune des lois fiscal du pays. Son action a d’ailleurs repris des pratiques utilisées de longues date par les présidents précédent. Ce qui démontre que le processus d’empêchement est un coup d’état parlementaire mal dissimulé lancé par les élites capitalistes du pays.
Ce procès politique a été lancé grâce à un vote de 59 sénateurs (contre 21) alors que le pays et le monde avait le dos tournés en raison des Jeux Olympiques de Rio.
La présidente Dilma Rousseff a annoncé qu’elle ne se laissera pas faire et se défendra dans ce procès politique. Rappelons que 60% des 594 députés qui ont voté pour lancer la procédure d’empéchement font face à des poursuites pour corruption. Le vice président Temer, à la tête du coup d’état est lui même accusé.