Israël, état voyou refusant de se conformer aux résolutions du conseil de sécurité de l’ONU et continuant d’occuper toujours plus brutalement la Palestine est également un état d’apartheid. Comme en témoigne – nouvel exemple parmi d’innombrable – cette terrible histoire d’une fillette de 8 ans de Hébron, brutalisée et dépouillée de son vélo par deux policiers israéliens armés jusqu’aux dents pour avoir eu l’impudence de s’aventurer sur la partie de route goudronnée réservée aux israéliens d’une rue, les palestiniens étant confinés sur la partie non goudronnée. Cela ne se passe pas dans les années 1970 en Afrique du Sud mais bien en 2016, le 25 juillet précisément, en Israël. La scène est rapporté par l’ONG israélienne B’TSELEM (centre d’information israélien pour les droits de l’homme dans les territoires occupés) dont un militant a pu filmer la scène :
Rappelons que le gouvernement français – dont le premier ministre Manuel Valls qui affiche ses liens avec le gouvernement d’extrême droite de Tel Aviv s’est rendu en 2016 en Israël – n’a toujours pas aboli la scandaleuse niche fiscale qui permet de déduire de l’impôt sur le revenu les dons effectués à l’armée israélienne d’occupation des territoires palestiniens, et ce via des associations subventionnant le service militaire en Israel. La vice présidente de la commission de la Défense au Sénat qui a dénoncé cette niche fiscale a été menacée de mort, sans guère de réaction du gouvernement.
Au contraire, le gouvernement français prétend interdire la campagne citoyenne de boycott BDS. La France l’un des seul pays au monde où l’appel au boycott par un mouvement associatif ou citoyen pour critiquer la politique d’un Etat tiers est interdit.
La vie quotidienne sous l’occupation de la vielle ville d’Hébron : des policiers aux frontières jettent le vélo d’une enfant dans les buissons pour lui interdire de jouer dans la partie de rue réservée aux colons
traduction depuis l’anglais, www.initiative-communiste.fr
Il y a près de 4 ans, le 23 septembre 2012, les forces de sécurité israélienne ont érigée une barrière avec des chaines tout au long de la rue Al Ibrahimi, une des routes principales d’Hebron qui passe près du Tombeau des Patriarches (Al Haram Al Ibrahimi), séparant la route principale d’un coté de la barrière, et une mauvais et étroits chemin piéton non revêtu de l’autre. Les militaires ont interdit aux palestiniens d’utiliser la partie principale et revêtu de la rue. Dans les dernières années, B Tselem a pu prouver deux fois cette interdiction
En mars 2013, nous avons d’abord publié une vidéo montrant que la partie principale de la rue était rendue inaccessible aux palestiniens. Conduisant à ce que l’interdiction soit temporairement levée et que les palestiniens soient autorisés à utiliser la route. Toutefois l’interdiction était à nouveau en place en janvier 2015. En avril de cette année, nous avons publié une vidéo de la police au frontière au point de contrôle dit de la Boulangerie déclarant explicitement à nos enquêteurs de terrain Musa Abu Hashhash et Manal Al Ja’bri que seulement les juifs étaient autorisés à utiliser la partie principale de la rue. Immédiatement après cela, les palestiniens étaient à nouveau autorisés à y accéder. Depuis lors, alors que les militaires affirment officiellement que les palestiniens sont autorisés à utiliser la route, les forces de sécurité sur le terrain n’ont pas levé du tout l’interdiction et ce au moins jusqu’en octobre 2015. Aujourd’hui, les palestiniens généralement évitent d’entrer ensemble sur cette rue.
Une petite fille de 8 ans, Anwar Burgan vit à proximité avec ses parents et six frères et sœurs. Ils vivent dans un petit appartement du quartier a Salaimeh d’Hebron. Son père, Amer Burgan, est bloqué en fauteuil roulant et est particulièrement durement frappé par la barrière. Anwar a raconté à l’enquêteur de terrain de BTselem Manal Al Ja’bri qu’ils n’avaient pas de jardin à la maison et que comme l’appartement était surpeuplé, elle et ses frères et sœurs, jouent dans la rue et font du vélo sur la partie revêtue de la rue qui est divisée.
Anwar raconte que le lundi 25 juillet 2016, qu’elle jouait dans la rue Al Ibrahimi avec sa sœur de 11 ans et deux de ses frères de 7 et 4 ans. Elle faisait du vélo avec celui d’un de ses frères quand un agent de la police au frontière lui a couru après a marché sur le vélo et la jeté loin d’elle. Il lui a vociféré de retourner chez elle et elle a fondu en larmes. Ensuite le policier a jeter le vélo dans les buissons.
Raed Abu Ramileh volontaire de B’Tselem a pu filmer une partie de l’incident en vidéo
https://youtu.be/pdLDv8JNnMA