GABON : A BAS L’IMPÉRIALISME !
La situation du Gabon est le résultat de la domination continue depuis des décennies de l’impérialisme français sur ce pays.
Impérialisme qui pille les richesses importantes de ce pays.
La famille Bongo couverte des milliards détournés à son peuple est le fantoche de père en fils de l’impérialisme français qu’elle sert avec zèle.
Le peuple gabonais resiste à cette dictature et une répression continue.
A l’occasion des présidentielles c’est ce désir de se débarrasser du fantoche Bongo qui a été une fois encore bafoué par le pouvoir et son protecteur Hollande qui a pris la suite sans rien changer de la sinistre Francafrique fondée par des prédécesseurs.
Le PRCF exprime sa solidarité au peuple gabonais et aux forces progressistes et patriotiques du Gabon et sa détermination à lutter contre l’impérialisme.
Commission Internationale du PRCF – 01/09/16
A savoir :
- Ali Bongo a annoncé le 31 aout sa victoire à l’élection présidentielle avec seulement 5000 voix d’avance devant Jean Ping (6 fois ministre de la famille Bongo), en tenant compte d’une participation de plus de 99% dans le fief de Bongo, contre un peu plus de 50% pour l’ensemble du pays
- Ali Bongo a lancé l’armée contre le siège de son concurrent. Des émeutes sont survenues à Libreville à l’annonce des résultats, avec l’incident du parlement.
- Le Gabon dispose d’importantes ressources pétrolières, et ce pays fait parti de l’OPEP
- 11 000 ressortissants français sont présents au Gabon
- La France dispose d’une de ses 4 bases militaires permanentes en Afrique au Gabon.
- Ali Bongo est le fils du précédent président Omar Bongo. Ancien ministre de la défense de son père, il a pris sa succession avec une élection contestée en 2009
- Ali Bongo est mariée avec la Française, Sylvia Valentin, fille d’Édouard Valentin, patron du groupe d’assurance « Omnium gabonais d’assurances et de réassurances
- Omar Bongo, ancien militaire des services secrets français, il est intronisé président du Gabon en novembre 1967 par le Général de Gaulle. Chef du parti unique, il est réélu à des scores dépassant les 99% en 1973, en 1979, en 1986, puis en 1993 et 1998 et 2005. Sarkozy et Chirac assistent à son enterrement en 2009.
- En 1990, lors de la révolte populaire à Libreville, c’est l’intervention des militaires français qui permet à Bongo de se maintenir
- D’après une note diplomatique de l’ambassade américaine à Libreville, qui « n’est pas en mesure de vérifier la véracité de l’accusation », Omar Bongo aurait détourné 30 millions d’euros de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) et aurait utilisé une partie de ces fonds pour financer le Parti socialiste et l’Union pour un mouvement populaire, en particulier de Jacques Chirac
- malgré un PIB équivalent à celui du Portugal, le Gabon ne construit que 5 km de routes par an et possède un des taux de mortalité infantile parmi les plus élevés au monde