Ainsi les choses sont claires en Grèce: un accord entre les socialistes du PASOK et la droite de la « Nouvelle Démocratie » pour un gouvernement de coalition vient de voir le jour à Athènes. On parle aussi de la participation du parti d’extrême-droite LAOS à cette coalition.
La boucle est bouclée. Pour enfoncer le peuple grec dans la misère, pour violer les droits du peuple, pour enterrer la souveraineté de la Grèce, les partis socialiste et de droite s’unissent.
Comment montrer au Grecs et au monde de façon plus flagrante la complicité des socialistes, Papandréou est Président de l’Internationale socialiste, et de la réaction qui a plongé le pays dans la situation où il se trouve.
Parions que « les marchés », c’est-à-dire le grand capital grec et international, salueront ce sens de la responsabilité. Les ordres de Sarko-Merkel ont été exécutés. L’UE, la BCE et le FMI seront soulagés.
Mais pas les travailleurs et le peuple grec humiliés, trahis par ces larbins du capitalisme.
Le Parti Communiste de Grèce(KKE) apparait comme le seule force porteuse d’un espoir pour les Grecs et la souveraineté du pays. La vraie union patriotique doit se réaliser autour du KKE et des objectifs sociaux portés par lui et le grand syndicat de lutte et de masse des travailleurs, le PAME.
Le KKE apparait clairement comme le parti du travail et de la nation face aux gauleiters de l’UE et le massacre des acquis sociaux auquel ils se livrent. La véritable nature de classe des partis coalisés contre le peuple grec et la nature anti patriotique de ceux-ci est désormais une évidence que nul discours ne pourra camoufler.
Le KKE qui fut l’âme de la Résistance anti fasciste, patriotique et sociale contre l’occupant fasciste sera, n’en doutons pas, l’âme de la nouvelle résistance.
Il est de notre devoir de développer notre solidarité avec la lutte difficile du peuple grec à l’heure où ici aussi le pouvoir annonce l’austérité pour le peuple pendant que le grand capital prospère sur la misère des travailleurs.
Ici aussi le consensus de l’UMPS autour de l’Euro, l’UE et de la nécessité de faire payer la crise du capitalisme au peuple de France doit être dénoncé.
C’est le même combat que tous les peuples d’Europe doivent mener contre le même ennemi.
« Tous ensemble, en même temps ! » à Athènes, Madrid, Dublin, Lisbonne, Paris et partout.
De notre capacité à résister dépendra le sort de nos peuples.
AM 7 NOV 2011