Cette année le prix Nobel de la paix, remis directement par la CIA ou presque, est allé à des organisations russe, ukrainienne et biélorusse bien vues de l’Occident.
L’occasion de mentionner que ce soutien actif ne s’arrête pas là.
Par exemple on peut noter la visite à Paris de Mme Svetlana Tikhanovskaïa, avec laquelle des rencontres étaient prévues au niveau officiel avec notre ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/salle-de-presse/agenda-des-ministres/#sommaire_1)
et avec des organisations bien en vue comme l’IFRI
(https://www.ifri.org/fr/debats/petit-dejeuner-debat-svetlana-tikhanovskaia-leader-de-lopposition-bielorusse).
Déjà, lors de son précédent séjour en France du 15 au 18 septembre 2021, en pleine place de la République, la ressortissante biélorusse Svietlana Tikhanovska avait fait plusieurs déclarations publiques contenant des appels explicites à commettre des actes illicites sur le territoire de la République du Bélarus, notamment sur les voies de chemin de fer.
Voir ci-dessous un fragment de vidéo d’une rencontre avec la diaspora bélarussienne en France.
Nous en donnons la traduction :
Une femme: «Les manifestations et les protestations se sont calmées, n’est-ce pas? Le mouvement de guérilla est-il nécessaire en Bélarus? Parce que mes amis, ils sont partisans là-bas maintenant. Ils ne permettent pas de sortir des bois, ils font quelque chose sur le chemin de fer. Pensez-vous que cela soit nécessaire ? »
Mme Tikhanouskaia: «Oui, bien sûr, c’est nécessaire. Ça existe. Nous communiquons chaque jour avec des Bélarusses qui font ce qu’ils peuvent dans ce mouvement partisan».
La poursuite des contacts et du soutien de Mme Tikhanouskaia par ses partenaires français ne laisse donc pas d’interroger.
Aymeric Monville (secrétaire de la commission internationale du Pôle de Renaissance Communiste en France)