Les médias des milliardaires et de leur régimes Macron font à nouveau silence sur la nouvelle tentative de déstabilisation violente et fasciste de la Bolivie. Une tentative immédiatement dénoncée par le PRCF qui appelle à soutenir le peuple bolivien qui a imposé dans les urnes et par sa mobilisation et sa résistance populaire le rétablissement de son gouvernement progressiste. Depuis Santa Cruz les fascistes emmenés par le patron Camacho tentent de récidiver, cela même qui sous l’appui total et directif de l’Axe impérialiste USA UE avaient perpétré le coup d’état sanglant de novembre 2019 contre le président démocratiques réélu Evo Morales. 2019, 2022, le peuple bolivien peut cependant compter sur l’appui des communistes de France avec le PRCF et leur média Initiative Communiste pour faire connaitre la situation et par la même appelé à mobiliser la solidarité internationaliste et antifasciste pour se défendre contre l’impérialisme et ses menées fascistes avec le peuple bolivien. C’est bien en ce sens qu’Initiative Communiste se fait un devoir de relayer sans délais le communiqué, signé par le PRCF au sein d’un large collectif, qui a pu être partagé et développé dans le cadre de l’intervention faite par la délégation de Wiphala France invitée à la 6e conférence nationale du PRCF ce 13 novembre à Paris.
L’intervention de wiphala France, sera très prochainement diffusée sur la chaine youtube du PRCF
Télécharger le communiqué de presse :
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Bolivie – 13 nov2022
La Bolivie est secouée une nouvelle fois par une tentative de coup d’Etat, dirigée par le Comité Civique Pro Santa Cruz et le gouverneur Luis Fernando Camacho, les mêmes acteurs fascistes qui ont perpétré le coup d’état de novembre 2019 où 38 civils ont été exécutés[1], des crimes non jugés aujourd’hui mais dont les responsables sont connus publiquement. Ces putschistes tiennent la région de Santa Cruz paralysée depuis le 22 jours déjà, sous le prétexte d’un conflit sur la date du prochain recensement de la population et de l’habitat. En 22 jours de « blocus » la violence et les propos racistes débordent, la paramilice Unión Juvenil de Santa Cruz[2] sèment la même terreur employé qu’en 2019.
Ce « blocus” atteint le droit au travail, la liberté de circulation et la liberté d’expression des habitants de Santa Cruz, ceux qui s’opposent subissent des violences inouïes, les images qui nous parviennent témoignent : l’attaque abominable contre la population “ayoreo” à Conception[3]: des groupes fascistes pro-grève ont brûlé leurs maisons et les ont expulsés de leur village, leur lieux d’origine natale! A l’heure de la rédaction de ce communiqué, le « blocus » forcé a fait : au moins 170 blessés; il y a déjà quatre morts : un civil tabassé à mort pour avoir tenté de démonter une barricade, deux jeunes ont ont été poignardés à mort; un jeune cycliste a été “égorgé” par le piège d’une corde qui servait de barricade sauvage; une jeune fille a subi un viol groupal dans un point de barricade tenu par des membres de la paramilice de l’ Union Juvenil de Santa Cruz.
Les organisations sociales de la région de Santa Cruz qui s’opposent à ce “blocus” ont été la cible des attaques ignobles : le siège dusyndicat des travailleurs de Santa Cruz COD a été saccagé, le siège de la Centrale unique des travailleurs paysansCSUTCB de Santa Cruz a été détruit par la paramilice de la UJC. Camacho, le putschiste, et ses acolytes ont fait des menaces publiques contre la vie de la représentante de l’organisation des femmes paysannes “ Bartolinas Sisa”[4] de Santa Cruz et contre la vie du représentant de la COD, même la Ministre de la Présidence Maria Nela Prada[5] a fait l’objet des menaces; le Président Luis Arce n’ a pas été épargné non plus, les putschistes osent rappeler qu’ils ont déjà su faire tomber un gouvernement et que notre Président Luis Arce suivra le même sort que l’ex-président Evo Morale Ayma.
Des résidents boliviens en France, des citoyens français, des organisations françaises solidaires avec la Bolivie Plurinationale souveraine et autodéterminée, signataires de ce communiqué, NOUS condamnons l’attaque fasciste contre la population indigène “Ayoreo”, dénonçons la tentative de coup d’état contre le gouvernement de Luis Arce, gouvernement légitime élu avec plus de 55% des votes, dès le premier tour. Nous apportons notre soutien à la population et les organisations sociales de Santa Cruz qui demandent le droit au travail, la levée de la grève et le dialogue pour résoudre ce conflit. Nous interpellons nos représentants de la France, au niveau européen et national à se manifester en soutien de la démocratie bolivienne, nos représentant ne peuvent pas ignorer les rapports de la CIDH[6], confirmés par les Rapporteurs du Haut Commissariat des Nations Unis des Droits de l’Homme sur la terreur qu’emploie le fascisme en Bolivie. La communauté internationale ne peut pas ignorer la montée du fascisme qui s’attaque à toute démocratie où qu’il prospère.
JALLALLA BOLIVIE PLURINATIONALE
RESPECT AUX POPULATIONS INDIGÈNES ET LEUR TERRITOIRE!
NON AU FASCISME!
Twitter : @WiphalaF – Facebook Wiphala France
[1] Massacres reconnus par la CIDH et l’ONU https://www.europapress.es/internacional/noticia-ue-acoge-informe-giei-califica-masacres-represion-anez-senkata-sacaba-20210819040846.html
[2] https://www.facebook.com/LibertadDigitalBolivia/posts/431952745042572/
[3] https://www.la-razon.com/santa-cruz/2022/11/01/pueblo-ayoreo-sufre-violencia-y-vulneracion-de-sus-derechos /
[4]https://www.apcbolivia.org/denuncia-por-amedrentamiento-y-amenazas-en-la-sede-de-la-federacion-de-mujeres-bartolina-sisa-de-santa-cruz/
[5] https://www.youtube.com/watch?v=Pxuxp4R9X4s
[6] https://gieibolivia.org/informes/