Alors que le régime Macron, avec l’accord de l’UE du Capital et du MEDEF, s’apprête à dynamiter les retraites par répartition et pendant qu’il finance toujours plus la guerre en soutien au régime pronazi de Kiev, la colère sociale ne cesse de monter partout en France, dans tous les secteurs des travailleurs Initiative communiste vous propose un entretien réalisé avec Jean-Loup Peyren, délégué CGT du groupe Sanofi. Encore un grand groupe capitaliste qui accumule les profits pendant que les travailleurs trinquent face à l’inflation et la pénurie de produits vitaux comme certains médicaments.
Preuve en est encore faite, alors que le congrès de la CGT se déroule dans deux mois et demi, que ce n’est pas par le prétendu « dialogue social » que les travailleurs obtiendront satisfaction pour leurs justes revendications, mais bien par une offensive de classe et de masse tous ensemble et en même temps contre l’Axe UE-OTAN et contre le régime Macron-MEDEF. Plus que jamais, préparons la « grande explication » avec l’oligarchie euro-atlantique de France afin qu’adviennent les « nouveaux Jours heureux » dont nous avons urgemment besoin !
Répression antisyndicale : la CGT dénonce des méthodes du siècle dernier, alors que le patronat de SANOFI s’en prend à deux délégués CGT
Deux élus CGT de l’usine Sanofi du Trait (Seine-Maritime), entre Le Havre et Rouen, sont convoqués, les 4 et 5 janvier 2023, pour des « entretiens préalables » en vue d’une possible « sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement pour faute lourde ». Une démarche de la direction liée au mouvement de grève qui a secoué le géant pharmaceutique pendant un mois.
La CGT Sanofi dénonce « des méthodes dignes des représailles du patronat du siècle dernier » et appelle tous les salariés à se réunir les 4 et 5 janvier, à l’heure des convocations, et à faire grève pendant une heure. La menace de licenciement de #sanofi contre 3 élus et sympathisants CGT est un acte de violence qui marque la fragilité et la faiblesse de big pharma face à la révolte sociale qui souffle chez Sanofi.
Le syndicat bénéficie du soutien de la Fédération nationale des industries chimiques-CGT (Fnic-CGT) : « Notre fédération mettra en œuvre tous les moyens dont elle dispose pour qu’aucun de ses membres ne soit victime d’une injustice, ni ne soit sanctionné pour avoir tout simplement fait valoir son droit de faire grève », réagit-elle dans un courrier.