Des taux de grève très forts dans le privé (par exemple approchant les 100% dans la plupart des raffineries), des transports en commun à l’arrêt, les enseignants en grève à 70%, entre un tiers et la moitié des agents publics de l’Etat en grève, la mobilisation de ce 19 janvier est historique. Si forte qu’elle a du être reconnue par le ministère de l’intérieur qui a du concéder plus d’un million de manifestants dans sa propagande quand en réalité nous étions entre deux et trois fois plus. Si crainte et redouté par le régime de la classe capitaliste que Macron et ses sbires avaient fui à Madrid pour passer la journée. Dans les cortèges, les travailleurs s’accordaient sur l’essentiel : elle appelle une suite, forte et coordonnée. Tous ensemble et en même temps.
Plusieurs dates sont inscrites dans le calendrier de mobilisation. 26 janvier puis 31 janvier. Dans tous les cas, les travailleurs, en se réunissant en assemblées générales interprofessionnelles, avec leurs syndicats de combats de classes, peuvent sans délais réfléchir au calendrier et aux modalités de la convergence des luttes pour imposer le retrait du plan Macron UE MEDEF. Les travailleurs peuvent d’ailleurs déjà s’appuyer sur les secteurs en pointe dans les luttes, notamment avec d’importantes victoires gagnées pour les salaires (CGT Energie, CGT chimie…) qui ont fait des propositions très sérieuses. Car si le niveau de mobilisation populaire est massif, il donne des possibilités de victoire et même de contre offensive notamment pour obtenir l’augmentation des salaires. Mais alors que la guerre en règle lancée contre nos salaires (dont les retraites font partie) est impulsée par l’Union Européenne, imposée par la classe capitaliste pour préserver ses profits alors que s’aggrave la crise systémique du capitalisme et qu’elle nous enfonce chaque jour un peu plus vers la guerre mondiale, la riposte doit s’organiser pour vaincre dans le tous ensemble et en même temps. En bloquant le profit de ceux qui détruisent le pays et ses services publics, et diminuent nos salaires. Assemblée générale interprofessionnelle en local, manifestation nationale à Paris, et calendrier dynamique de lutte mettant en synergie et solidarité l’ensemble des secteurs du monde du travail en s’appuyant sur les secteurs clés grâce à la mobilisation de tous dans la construction de la grève générale, les outils sont connus pour gagner. Les méthodes pour enterrer la lutte et stériliser une si puissante mobilisation populaire d’un peuple français de travailleurs qui s’est levé en masse aujourd’hui le sont aussi malheureusement. La dilution dans des journées saute mouton sans cohérence et sans impact coordonné sur la production. La division aussi à travers le rabougrissement sur le minimum démobilisant d’organisation qui ont validés la casse des retraites déjà largement entamée par les précédentes réformes (par exemple la CFDT en collusion avec le PS pour reculer l’âge de départ jusqu’à 67 ans et après 43 annuités) pour servir les ordres de l’Union Européenne du Capital.
2,5 millions de cœurs ont à l’unissons proclamé le droit à la retraite. A 60 ans à taux plein après 37 ans et demi comme on dit pour être clair. Alors demain, continuons. Jusqu’à la victoire.
2,5 millions dans la rue, demain on continue !
Nous avons recensé 2.3 millions de manifestants dans 113 rassemblements (non exhaustif) avec probablement plus de 2,5 millions de manifestants dans les rues en France ce 19 janvier 2023
- Paris : 400 000
- Marseille : 150 000
- Toulouse : 100 000
- Bordeaux : 60 000
- Nantes : 50 000
- Lille : 50 000
- Lyon : 40 000
- Grenoble : 35 000
- Le Havre : 30 000
- Strasbourg : 25 000
- Rennes : 25 000
- Clermont Ferrand : 25 000
- Rouen : 20 000
- Caen : 20 000
- Nice : 20 000
- Montpellier : 25 000
- Valence : 20 000
- Brest 20 000
- Le Mans : 20 000
- Amines : 18 000
- Nîmes : 15 000
- Albi : 15 000
- Cherbourg : 15 000
- Nancy : 15 000
- Pau : 14 000
- Metz : 13 000
- Dijon : 13 000
- Perpignan : 12 000
- Besançon : 12 000
- Annecy : 11500
- Puy en Velay : 10 000
- Saint Nazaire : 10 000
- Evreux : 10 000
- Chambéry : 10000
- Rodez : 10000
- La Rochelle : 10 000
- Saint Brieux : 10 000
- Limoges : 10 000
- Poitiers : 10 000
- Angers : 10000
- Alès : 10000
- Aubenas : 8600
- Périgueux : 8500
- Blois : 8500
- Montélimar : 8000
- Bayonne : 8000
- Quimper : 8000
- Chateauroux 8000
- Niort : 8000
- Bourges : 7000
- Boulogne : 7000
- Mulhouse : 7 000
- Cacassone 7000
- Narbonne : 7000
- Saint Quentin : 7000
- Montbéliard : 7000
- Agen : 6700
- Mont de Marsan : 6500
- Montauban : 6000
- Agen : 6000
- Valencienne : 6000
- Guéret : 5 000
- Castres 5000
- Dieppe 5000
- Béziers : 5000
- Figeac : 5000
- Vannes : 5000
- Epinal : 5000
- Beauvais : 5000
- Brive : 5000
- Annonay : 5000
- Vierzon 4000
- Douai : 4000
- Arras : 4000
- Cholet : 4000
- Belfort : 4000
- Moulins : 3800
- Vesoul : 3600
- Fort de France : 3500
- Alençon : 3500
- Cahors : 3500
- Rochefort : 3500
- Montluçon : 3500
- Albertville : 3000
- Saint Lo : 3000
- Castres 3000
- Saint Gaudens : 3000
- Saintes : 3000
- Compiègne : 3000
- Vichy : 3000
- Lillebonne : 2000
- Bagnos sur Cèze : 2000
- Sète : 2000
- Bergerac : 2000
- Saint Malo : 2000
- Bar Le Duc : 2000
- Vendome : 2000
- Soissons : 2000
- Abbeville : 2000
- Bar le Duc : 2000
- Vichy : 2000
- Saint Denis de la Réunion : 2000
- Bagnols : 2000
- Saint Jean de Maurienne : 1400
- Romorantin : 1200
- Fécamp : 1000
- Marmande : 1000
- Sarlat : 1000
- Marmande : 1000
- Issoudun : 1000
- Ussel : 1000
- Pontarlier : 650
- Le Cheylard : 550
- Argentan : 500
- Roman sur Isère : 400
- Chateau du Loir : 300
- Thonon les Bains : 200
Retour sur la présence du PRCF dans la rue, avec ses réseaux sociaux
Plusieurs dizaines de milliers de tracts, des animations remarquées de manifestations avec slogans aux mégaphones, points fixes avec banderoles, pancartes.. les délégations du PRCF étaient présentes dans des dizaines de cortèges.
A Paris :
Une solide délégation du PRCF a tenu un point fixe très remarqué – visible d’ailleurs toute l’après midi sur les caméras de BFM TV – sur le cortège principale de la manifestation.
A Marseille :
La manifestation a été saluée par les camarades venezueliens :
A Lyon :
A Saint-Etienne :
A Lille :
A Amiens :
A Nice :
A Nîmes
A Avignon
A Calais