En dépit de conditions difficiles, due à une propagande de guerre intense et permanente, les communistes ont avec le PRCF organisé à Paris ce 4 février avec succès une solide, courageuse et très réussie commémoration des 80 ans de la victoire de Stalingrad contre le nazisme. Stalingrad, date et symbole mondial de la mobilisation contre le fascisme et de la victoire contre le nazisme. A Stalingrad les nazis sont vaincus et aujourd’hui le combat continue.
Avec succès, au regard des 400 participants des participants présents, et un appel soutenu par des centaines de signataires. Avec succès aussi au regard de la présence de nombreuses délégations, notamment du mouvement de la paix et de l’ARAC, et du mouvement communiste et anti impérialiste mondial, notamment la présence de la plateforme anti impérialiste mondiales et d’un représentant de la direction du KPRF Vladimi Bessonov, membre du comité central.
Des camarades d’autres organisations communistes étaient présents (2 camarades de l’ANC et 1 camarade du RC). Ils ont pu prendre la parole au de même que des délégations du CISC (comité internationaliste de solidarité de classe), du COURRIEL. Ont été salués lors de ce rassemblement les courageux intellectuels, historiens notamment, qui conduisent un travail acharné pour rappeler sans cesse la vérité des faits historiques sur le nazisme et ses collaborateurs. Un travail primordial à l’heure où l’Union Européenne criminalise les communistes, les soldats soviétiques de Stalingrad, pour mieux promouvoir en héros les collaborateurs nazis du IIIe Reich, de Lviv à Riga en passant par Helsinki. Taisant les accords polono germaniques, les accords de Munich ou encore l’intense soutien économique des Etats-Unis aux multinationales d’Hitler qui ont accompagnés la montée du nazisme.
Après une heure et demi de prises de parole, le rassemblement s’est conclu après un rappel par le représentant du KPRF de façon très émouvante en témoignant des souvenirs personnels de sa famille terriblement frappée par cette guerre où les nazis et leurs alliés ont exterminés 27 millions de soviétiques. Des souvenirs donc de sa famille, des soviétiques d’Ukraine, du combat de la bataille de Stalingrad, mes aussi un rappel de la mobilisation de la principale opposition à Poutine qui est celle du parti communiste pour la poursuite de ce combat anti impérialiste et antifasciste.
Observons que Fabien Roussel et le PCF, ou encore Patrick le Hyaric, pourtant croisé le matin, ont fait le choix délibéré de ne pas célébrer Stalingrad. Il est vrai que les mêmes ont voté à l’assemblée nationale le 30 novembre dernier les crédits à l’escalade guerrière poursuivie par l’OTAN, ainsi qu’à ses objectifs impérialistes. Appelant à l’inverse de Jaurès à l’union sacrée pour la guerre, en alignement avec l’Union Européenne et l’OTAN. Préférant l’escalade des dépenses militaires plutôt que la paix et l’augmentation des salaires.
Ce rassemblement a eu un très large écho international, notamment sur les réseau sociaux. En raison notamment de l’attaque déjouée qu’un groupe d’éléments fascistes ukrainiens se réclamant de Bandera avait prémédité et a tenté contre ce rassemblement pacifique et antifasciste (lire ci après)
JBC pour www.initiative-communiste.fr
L’attaque préméditée et violente de néo nazis du régime de Kiev déjouée
Des militants fascistes d’Ukraine se réclamant du bataillon d’Azov et de Bandera et Choukevitch, les collaborateurs nazis du IIIe Reich, ont lancé, comme en témoignent leurs appels sur les réseaux, une attaque violente contre ce rassemblement pacifique et antifasciste. Cette attaque a été revendiquée en direct sur les réseaux sociaux par Kogutyak Volodymyr vice président de l’Union des Ukrainiens de France, un individu s’affichant notoirement lors des cérémonies officielles mobilisant le plus haut niveau du régime de Kiev ces dernières semaines, dernièrement par exemple lors de la réception du président du parlement de Kiev.
Ces jeunes gens d’Ukraine,, en age de contribuer à la mobilisation militaire décrétée par le régime Zelenski mais préférant déserter son armée pour envoyer les enfants des autres s’y faire tuer et venir toucher en France de confortables allocations, s’étaient organisés pour faire le coup de poing. Selon leurs pratiques fascistes sanglantes habituelles Lviv à Kiev d’attaquer les antifascistes, et tout ceux qui ne veulent pas célébrer les collaborateurs nazis du III Reich, génocidaires, mais au contraire défendent la mémoire des soldats de l’armée rouge et de partisans soviétiques qui ont libéré, notamment lors de la victoire de Stalingrad, l ‘Europe du nazisme.
Le service d’ordre du PRCF les a écarté, calmement et sans aucune violence, en dépit des coups et des insultes fascistes qu’ils ont subi. Ces fauteurs de troubles, ont ensuite été évacué par une compagnie de CRS. De fait, rappelons que la loi interdit en France ces voies de faits sur ces citoyens.
Ces adeptes des collaborateurs ukrainiens du IIIe Reich, manifestement en service commandés, ont cependant tentés, de façon infiltrée de semer le trouble en fin de rassemblement, et leur tentative a également été déjouée, les perturbateurs étant écartés du rassemblement sans violence, là aussi en dépit des griffures, morsures et tapage adressés à nos camarades.
Loin d’avoir réussi à empécher ou même perturber le rassemblement, ils lui ont au contraire assurer une visibilité mondiale avec des centaines de milliers de vues sur les réseaux sociaux. Provoquant de large réaction de soutien, évidemment au delà des cercles fascistes pour qui Stalingrad résonne comme une solide défaite, au contraire du monde libre.