Alors que les oligarques capitalistes et les représentants de l’impérialisme mondialiste confluent tous au paradis fiscal suisse pour se réunir au tristement célèbre Forum de Davos pour converser de leurs plans de domination mondiale, d’escalade militaire, de manipulation des populations et de préserver le système barbare capitaliste qui menace la planète et le genre humain, se tenait une rencontre internationale radicalement différente à La Havane, Cuba, capitale mondiale des peuples qui aspirent à la liberté, l’indépendance et la souveraineté face à l’Empire universel, situé à seulement 30 miles de là.
Alors même que l’Empire menace de nous plonger dans l’apocalypse d’une guerre nucléaire pour assouvir sa soif insatiable de domination, être à La Havane en cette époque trouble donne l’impression de prendre part à l’un de ces récits fantastiques tels que ceux de Tolkien. La capitale de l’île majeure des Antilles revêt des airs d’une Minas Tirith, assiégée par les forces obscures du Mordor, l’Empire du mal qui aspire à plonger la Terre entière sous les ténèbres de sa désolation.
Tandis que l’oligarchie mondialiste se réunit dans son paradis fiscal, perché dans les hauteurs enneigés des Alpes, les progressistes et révolutionnaires du monde entier se réunissent à Cuba, ce petit coin de paradis socialiste. Cette affirmation pourrait paraître purement littéraire, exagérée ou simpliste mais en fait elle est plus que réelle.
Pour les latino-américains qui découvrent pour la première fois la capitale cubaine, certains pourront découvrir les joies de pouvoir sortir la nuit se promener dans les rues sans avoir à craindre le vol ou la séquestration, la disparation forcée ou l’enrôlement de force par les cartels de la drogue, le pain quotidien de tous les pays de la région soumis à la barbarie capitaliste. Parfois les vieux réflexes font surfaces et la population locale joue le rôle de rassurer les invités étrangers apeurés, leur expliquant sans aucun prosélytisme ni intention de propagande qu’ici, ils peuvent marcher dans la rue sans se retourner à chaque pâté de maison, ou qu’ils n’ont pas besoin d’avertir leurs proches de leur localisation toutes les heures dans le cas où ils disparaitraient au milieu de la nuit ou de la journée.
Face aux plans macabres de Davos, les humanistes de tous bords parlent de comment résister à la guerre, de comment redonner de l’espoir aux populations, comment construire un lendemain heureux. Des indépendantistes portoricains pleurent de joie de l’accueil fraternel de leurs frères cubains, et débattent avec passion de comment libérer leur patrie de la colonisation et du génocide culturel perpétré par l’Empire.
Les vietnamiens félicitent la résistance cubaine et latino-américaine et s’engagent à continuer le combat pour l’indépendance et la souveraineté des peuples. Des militants, activistes, intellectuels, politiques, se retrouvent à égalité et discutent et débattent fraternellement de tous les sujets possibles et imaginables. A la fin, l’espoir et l’optimisme de l’action, la possibilité d’ouvrir les voies vers un monde meilleur président aux conclusions de cette rencontre.
Davos ou La Havane, il faut choisir son camp. Pour nous le choix est déjà fait, et depuis longtemps.
Photos BD – PRCF commission internationale