Et nous qui pensions qu’il n’y avait plus de socialistes dans le monde !
Parce que soit dit en passant qui, grand Dieu, qui oserait appeler socialistes les gens qui dirigent les partis dit socialistes en Allemagne (c’est Schröder qui écrase et précarise les travailleurs allemands), en Grande-Bretagne (Blair, le caniche de W), en Grèce (ah ! Papandréou, le défenseur acharné de la souveraineté et de la dignité de son peuple et de sa patrie !), en France (Hollande pourfendeur de la Finance ici, défenseur de celle-ci de l’autre côté de La Manche).
Bref, nous avions tout faux. « Il n’y a plus de communistes en France ». Certes le pcf-pge n’est plus communiste : il en a rejeté les principes, les idées, l’organisation, les symboles. Mais il y a des communistes, encore, au pcf-pge. Mais surtout il y a des communistes qui œuvrent pour la Renaissance communiste ! Contre vents et marées, contre une criminalisation du communisme qui gangrène tous les cerveaux, contre les flots de calomnies et d’insultes, de mensonges et, désormais, dans l’UE des capitalistes, une répression qui se fait de plus en plus dure (arrestations, procès, interdits professionnels, tabassages, harcèlement policier….) les vrais communistes résistent et même contre-attaquent. Ils font vivre, sans un sou, une presse de vérité et de combat (lisez « Initiative Communiste », abonnez vous !), ils structurent leur organisation pour qu’elle soit à la hauteur des circonstances historiques, ils sont partie prenante des combats quotidiens de la classe ouvrière des travailleurs, des salariés, des étudiants, des enseignants, ils lèvent fièrement les drapeaux de la patrie et du communisme, eux qui en furent les meilleurs défenseurs à toutes les étapes importantes de notre histoire : dans la lutte contre le colonialisme et ses guerres, dans la lutte contre le fascisme et ses agents locaux, dans la lutte pour une France indépendant et prospère, pour la révolution socialiste.
Partout, sur tous les fronts, unissant tous ceux qui peuvent l’être, les communistes affirment la nécessité du combat de classe qui émancipe le travail et l’humanité toute entière. Ils affirment la nécessité de combattre l’impérialisme qui pousse au crime, aux guerres en Lybie comme en Syrie ou en Iran, parce que les communistes c’est le combat pour la paix. Ils affirment que les travailleurs et le peuple, à Athènes ou Paris, ne doivent pas payer la crise du capitalisme, qu’ils doivent briser ce système de misère et de guerre pour construire, pas à pas, avec les masses, par les masses, pour les masses, le socialisme et le communisme, seule alternative à la barbarie exterminatrice du capital.
Il y a des communistes en France Monsieur Hollande.
Ils sont affaiblis. Ils n’ont pas vos moyens. Mais d’autres que vous, beaucoup plus coriaces, ont tenté de réaliser votre affirmation : ils se sont brisé toutes les dents. C’est parce que nous, communistes, trouvons notre légitimité dans le combat des ouvriers, des travailleurs, de notre peuple pour vivre mieux. Et que cela est possible. Et que nous sommes reconnus comme les combattants de cet avenir meilleur. Pas encore assez ? Nous y travaillons comme nos aînés qui firent la Résistance en commençant bien peu et finissant vainqueurs. Il y a des communistes en France Monsieur Hollande. Dites-le à vos amis du Financial Times et de la City, car ils nous trouveront en face d’eux, contre eux avec notre grand peuple révolutionnaire.
AM 15 Février 2012.