C’est très tôt et dans la continuité des innombrables actions menées par les travailleurs et leurs syndicats tout au long de la semaine qu’a commencé ce temps fort de mobilisation du 6 avril : avec des piquets de grèves, de blocages d’accès de plateformes industrielles, de zones d’activités, mais aussi l’occupation des périphériques de plusieurs grandes villes (Lyon, Rennes, Toulouse). Des actions de blocages du profits qui démontrent de la détermination et du très au niveau de mobilisation de la classe des travailleurs de France.
A Lire :
- Grèves reconductibles, piquets de grève, occupations, blocages : la mobilisation est forte partout.
- De la contre-offensive ouvrière à l’alternative politique de rupture – par Georges Gastaud
- Refus gouvernemental borné d’écouter le peuple, résultats décevants du congrès CGT, reprise annoncée du « dialogue » entre la 1ere ministre de L Berger et S Binet ou de l’urgence d’accélérer le renouveau du syndicalisme de classe et la reconstruction d’un parti communiste de combat
Puis la Nation a imposé une nouvelle démonstration de force dans la rue, avec 2 millions de manifestants rappelant la volonté du peuple souverain, le retrait du Plan Macron de contre réforme des retraites. Un plan de recul de l’age de la retraite et de diminution des pensions sur lequel les violents radicalisés du régime Macron s’arcboutent. Pourquoi tant d’acharnement ? pour répondre aux ordres de leurs commanditaires, le grand capital, qui a travers sont Union Européenne et ses critères de Maastricht, exigent que des coupes sombrent soient faites dans nos retraites.
Ne nous trompons pas, cette mobilisation est historique. Son ampleur est majeure. Elle fait vaciller le régime Macron, illégitime et minoritaire. Qui a déjà perdu politiquement, mais qu’il faut encore pousser pour gagner. C’est d’ailleurs bien ce slogan que l’on entendait dans les manifestations : Ici c’est la majorité, tous ensemble jusqu’au retrait, tous ensemble on va gagner
Adapter la mobilisation pour gagner
Au delà de cette formidable énergie, il faut interroger le calendrier de mobilisation, car les journées de loin en loin fatiguent les travailleurs sans permettre de rehausser le rapport des forces, face à un régime de plus en plus autoritaire et violent, qui revendique d’attendre de voir se fatiguer et se pourrir les traditionnelles manifestations. En écho à ces préoccupations, dans les manifestations, c’est bien le slogan de « greve et blocage total, jusqu’au retrait total » que l’on a beaucoup entendu.
C’est bien pour répondre à cet enjeu que dans une interview à La Marseille, l’une des figures syndicales du mouvement, le secrétaire de l’UD CGT 13 Olivier Mateu formule la réflexion suivante « Le gouvernement s’entête mais le patronat s’inquiète. Et il ne s’inquiète pas pour rien, car la grève qui est menée dans un certain nombre de secteurs impacte l’économie.Il manque beaucoup de secteurs dans le combat et on ne peut pas s’en tenir à des appels hebdomadaires. Sans faire de surenchère, si certains ont la capacité de ne faire qu’une journée, il faut cadencer les choses de sorte que tous les jours de la semaine , il y ait des actions qui pèsent sur l’économie. C’est l’accumulation de ces actions qui fera craquer le camp d’en face. Mais cela s’organise. Il faut donc un calendrier et une explication de ce que l’on poursuit.«
Soutien international
Nous avions déjà pu dans ces pages rendre compte du soutien international (lire ici). Il a pris ce jour une forme très concrète avec les solidarité des raffineurs belges de Total avec leurs collègues français en grève reconductible qui ont mis l’ensemble des raffineries et dépôts à l’arrêt.
400 000 à Paris
Enorme mobilisation à Paris avec près d’un demi million de manifestants se rassemblant entre Invalides et Place d’Italie. Une foule énorme qui a du emprunter
170 000 à Marseille
sdfsd
90 000 à Toulouse
50 000 à Lille
sdfsdf
50 000 à Nantes
20 000 à Rennes
32 000 à Lyon
20 000 à Nice
Blocage des universités au campus Carlone