Programme de printemps :
Le syndicalisme et son enjeu politique (de transformation sociale de la société), avec l’historien du syndicalisme Stéphane SIROT :
Samedi 29 avril 2023 à 16h, salle Darras (complexe culturel et sportif DARRAS 62 rue Charles Ferrand, 62300 Éleu-ditLeauwette).
Débat : après un rappel de quelques repères historiques (Charte d’Amiens en 1906, Congrès international socialiste de Stuttgart en 1907), une analyse du paysage syndical sera proposée par Stéphane SIROT, à la lumière de nos luttes actuelles et de nos expériences militantes respectives (dont celles du public présent).
- Intervention de S. SIROT – Mouvement social et 53e congrès de la CGT : où va le syndicalisme ?
La contre-réforme des retraites lancée par Emmanuel Macron a déclenché à ce jour le plus grand mouvement social du XXIe siècle, dans le cadre d’une intersyndicale unitaire. Parallèlement à ces événements d’une ampleur exceptionnelle, la CGT a tenu son 53e congrès, porteur d’enjeux majeurs, au-delà de la seule succession de Philippe Martinez. Quels sont les premiers enseignements à en tirer pour l’avenir ? Quel paysage syndical les événements de la période dessinent-ils à court et moyen terme ? Dans ce contexte, où va plus particulièrement la CGT ?
Au regard du rôle d’entraînement que le syndicalisme peut jouer dans la résistance aux offensives de l’ordre dominant et dans la perspective d’une contre-offensive démocratique de progrès, débattre collectivement de ces questions est plus que jamais essentiel.
La question de la paix (de l’UE et de l’OTAN), dans le mouvement social.
Le mercredi 24 mai à 18h, au foyer Damiens, rue Basly à Grenay 62160.
Débat : la « réforme » des retraites voulue par E. Macron, s’impose au monde du travail comme une nouvelle offensive du revenu du capital (et des fonds de pensions choyés par Bruxelles) contre le revenu du travail, soumis à l’inflation et à une offensive concertée (droit du travail, assurances chômage et retraite). Pendant ce temps-là, des milliards sont consacrés aux budgets militaires au sein de l’UE, sous la pression de l’OTAN et de la nouvelle union sacrée dans laquelle on voudrait nous embarquer.
Avec le soutien du « Pôle de Renaissance Communiste en France » (PRCF – section de Lens)