300 000 manifestants à Paris, 50 000 à Toulouse et Marseille, 11 000 a Rennes… C’est une nouvelle fois une forte mobilisation dans la rue qui a eu lieu pour la 14e journée nationale appellée par l’intersyndicale. Une journée au calendrier exclusivement calé sur l’agenda parlementaire qui explique d’ailleurs une mobilisation forte mais en retrait. De fait, sous la conduite de la CFDT-CES, l’objet annoncé de la manifestation était de faire pression sur l’examen censé se tenir le 8 juin d’un projet de loi de l’opposition LIOT, n’abrogeant pas la retraite, mais supprimant le report de l’age légal à 64 ans. Une proposition de loi bloquée par la minorité macroniste, à nouveau par un usage détourné des articles antidémocratiques de la constitution de la Ve Républiques. De fait, du RIP à cette proposition de loi, démonstration aura été faite que les victoires des travailleurs ne peuvent d’abord se gagner que par la construction par les travailleurs, dans le monde du travail, du rapport de force (lire ici : Que faire, et surtout que ne pas faire, pour que gagne le peuple travailleur ?).
6 français sur 10 pour la poursuite de la mobilisation, jusqu’à l’abrogation
Cette forte mobilisation – 1 million de manifestants, après 13 journées et dans ce contexte, c’est un niveau très élevé – est surtout révélateur que la classe des travailleurs refuse de tourner la page. Un point très clairement démontré par les sondages d’opiniton
Tel le sondage ELABE du 31 mai dernier. 71% des français appuyaient la proposition de loi LIOT pour supprimer le report de 62 à 64 ans de la réforme des retraites (82% pour les ouvriers) et 61% revendiquaient qu’elle soit votée (70% pour les employés, les ouvriers et les moins de 24 ans. Démonstration que le régime Macron, exécutant ici les ordres de l’Union Européenne et de son semestre européen, est minoritaire et illégitime.
La mobilisation bénéficie du même ordre de soutien (58%), totalement stable.
Surtout, 6 français sur 10 veulent que la mobilisation continue en affirmant que leur état d’esprit est « le combat continue ».
Seul 19% des français s’exprime favorablement à cette contre réforme, quand 52% affirme qu’il ne faut pas faire une réforme faisant travailler plus longtemps. 2/3 des français n’estime pas que la dette publique justifie cette contre réforme. Cela étant, la question est ambigue, car de fait la réforme est imposée en raison des dépenses creusant le déficit (dépenses de guerre imposée par l’OTAN, centaines de milliards accordés aux grandes entreprises et patronat…) et de la limite des 3% fixée par l’Euro, ainsi que de son imposition sous l’égide du Semestre Européen.
Ces chiffres sont totalement confirmés par le sondage IFOP du 1er juin, qui témoignent d’un niveau de soutien historique aux grèves, manifestations et actions, qui plus est après 6 mois de mobilisation et l’imposition effective du texte par le régime Macron
A Paris : 300 000 manifestants
A Marseille : 50 000 manifestants
300 tracts ont été distribué au début de la manifestation.
Les militants marseillais du PRCF et JRCF 13 ont poursuivi l’après midi par une action de collage de 80 affiches dans le centre ville de Marseille.
L’ARC PRCF 13 30 84 était aussi mobilisée à Nîmes dans une manifestation forte de 10 000 participants ( 6000 à ALes, 2000 à Bganols sur Cèze, 250 à Uzès), avec pancartes, autocollants et une petite centaine de tracts que faire.
Mais également à Dignes (1000 manifestants) où 200 tracts ont été diffusés, et Manosque (1000 manifestants), avec une délégation avec drapeau et pancartes diffusant 250 tracts.
Le PRCF 59 / 62 était également présent à Boulogne et Arras.
A Lyon : 27 000
Une délégation d’une dizaine de militants du PRCF 69 a défilé avec banderole, animant la manifestation avec des slogans.
Pour l’occasion, 150 tracts élaborés par la commission femme du PRCF ont été distribués.
A Annecy : 2000
A Saint Etienne :
Le PRCF 42 avait préparé la manifestation avec un collage de masse
A Brest : 13000
Nos camarades breton étaient présents, notamment à Brest