Chacun se souvient dans toutes les villes de France de ces trains bleus des véhicules des électriciens gaziers à l’avant garde des manifestations contre la réforme des retraites. De leurs actions courageuses et légitime, aussi spectaculaires que symbolique, notamment ces coupures de courants auprès des voleurs de vie des travailleurs officiant au sein du pouvoir Macron, pour satisfaire aux directives de l’Union Européenne du patronat. Mais aussi ces interventions, là aussi sans aucun dangers et symbolique, de reprise en main de l’outil de production, cet outil de production bâti de leurs mains et de leur travail (réseau électrique, de distribution, centrale de production…) notamment avec des actions de solidarité « robins des bois » de blocage en tarif heure creuse ou de rétablissement des compteurs coupés au plus pauvres des travailleurs du pays.
Des actions collectives s’inscrivant dans un cadre classique et habituelle de l’expression syndicale. Des actions faisant partie de la mobilisation générale de notre Nation pour défendre les intérêts vitaux de la classe des travailleurs. Et bien c’est pour cela qu’ils sont visés par la répression de classe. Cette répression anti syndicale qui a déjà visé Sébastien Menesplier dirigeant national de la CGT et secrétaire de la fédération mines et énergie. Dans les Bouches du Rhône, c’est deux responsables syndicaux CGT, Mathias et Jean Philippe qui font l’objet de répression anti syndicale : disciplinaire par les patrons d’EDF, dans des procédures iniques, mais aussi une répression politique policière et judiciaire.
Ils défendent nos retraites, sont nos robins des bois de l’Energie : visés par la répression, ils méritent le soutien de tous !