Ce 27 novembre signe le 150e jour de grève pour les travailleurs d’Emmaüs dans le Nord. Cinq communautés sont en grèves reconductible avec le soutien de la CGT 50. Pour la régularisations des compagnons sans papiers qui revendique à raisons, un salaire et des conditions de travail décents. Les grévistes expliquent : « Nous sommes payés 380 euros par mois pour quarante heures de travail, et devons reverser 50 euros par mois en guise de loyer »« Sur cinq ans, j’ai pris une semaine de vacances. On ne nous laisse pas les prendre » huit heures par jour payé environ 300 euros par mois. « Nous avions les devoirs d’un salarié, mais pas les droits. Je suis venu chez Emmaüs pour avoir de l’aide, pas un travail dissimulé »
Alors que la grève dure, les directions patronales ont un évident soutien de la préfecture. Ce préfet du nord, nommé sous l’égide du ministre de l’intérieur Darmanin également maire de Tourcoing, dont on connait les positions de droite extrême. Ce qui a abouti à des situations dramatiques. De la mort d’un nourisson à Armentières dans une habitation privé d’électricité en raison d’un chauffage de fortune, la famille immigrée s’étant vu priver de ressources par le non renouvellement de ses papiers.
Une violente répression s’est ainsi déchainée le 23 novembre alors que les compagnons en grève ont été ciblés à l’intérieur même de leur domicile, leur caisse de grève saisie, et d’être privés de liberté toute la journée. Un tel niveau de violence que la confédération CGT diffuse un communiqué national de protestation.
Les militants du PRCF 59 apportent régulièrement un soutien auprès des travailleurs en lutte.
Ce 27 novembre un nouvel appel à mobilisation est lancé
Face la répression policières, la solidarité
Violentes répressions policières