Initiative communiste relaie ce texte analysant la situation au Proche-Orient à l’heure où, en toute impunité, Israël poursuit les massacres à grande échelle dans la bande de Gaza. Il est vrai que la rhétorique adoptée par les médias aux ordres et les soutiens à Israël – Etats-Unis en tête, mais aussi la Macronie, les LR, l’extrême droite Le Pen-Zemmour et jusqu’à la fausse « gauche » – pour faire taire critique de la politique d’Israël revient à accuser les pourfendeurs d' »antisémitisme ». Un antisémitisme qui, pourtant, est l’essence même de l’extrême droite prétendant défendre Israël et qui joue le jeu de Netanyahou d’une confusion volontaire entre critique (féroce) de la « théocratie fasciste » (dixit le maire de Tel-Aviv Ron Huldai en décembre 2022 !) que devient Israël et antisémitisme réel que tout communiste doit combattre – au même titre que toute autre forme de racisme.
C’est d’ailleurs ce que rappelle ce texte de Vladimir Marciac, qu’Initiative communiste a déjà cité pour évoquer notamment le dernier livre de Maxime Vivas intitulé La face cachée du dalaï-lama. Et une indispensable piqûre de rappel face au grand massacre en cours sous nos yeux.
En France, à cause de la Seconde Guerre mondiale, de la déportation massive de Juifs (hommes, femmes, enfants) vers des camps de concentration allemands où beaucoup périrent dans des chambres à gaz par la folle volonté nazie d’un génocide, tout intellectuel, tout journaliste, s’il veut hasarder une analyse sur l’État d’Israël, doit faire preuve d’une extrême prudence. A la moindre ambiguïté, au moindre mot mal choisi, la terrible accusation d’« antisémitisme » tombe sur lui avec la violence idiote d’une enclume jetée du haut d’un immeuble.
La loi du 13 juillet 1990 tend à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. Elle est connue sous le nom de « loi Gayssot » (ministre communiste du gouvernement de Lionel Jospin). Cette loi a fait l’objet de polémiques parce qu’elle ne permet pas de discussions, de recherches historiques en dehors des conclusions du Tribunal militaire international de Nuremberg en 1946. On parle d’holocauste, de génocide. Le nombre de six millions de Juifs qui ont péri est retenu une fois pour toutes. La méthodique efficacité des nazis pour exterminer, non seulement les Juifs, mais aussi les communistes, les Tziganes, les homosexuels, les handicapés, est suffisamment démontrée pour qu’il ne soit pas utile ni bienvenu (ni légal) d’ouvrir des débats comptables.
La responsabilité de l’État français (dirigé par le maréchal Pétain) et de sa police dans les arrestations et les déportations est un fait historique d’où est né un sentiment national de culpabilité. Dans ce contexte, toute question touchant aux Juifs, à la religion juive, à Israël est une question extraordinairement épineuse en France. Si, dans la plupart des pays du monde il est permis de préciser en parlant d’une personne qu’elle est juive, s’il est permis de parler de « lobby juif », comme aux États-Unis d’Amérique, cela est prohibé en France. Le lobby juif aux États-Unis est ouvertement organisé en de dizaines d’associations, dont l’influent l’American Israël Public Affairs Committee (AIPAC).
Pendant le mouvement de contestation des « Gilets Jaunes », quand les forces de police lançaient des grenades lacrymogènes, les manifestants provoquèrent la colère de journalistes et de responsables politiques en disant qu’ils étaient « gazés ». C’était, disait-on, banaliser le sort des malheureux juifs, morts dans les chambres à gaz ! Quand madame Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, se rendit en octobre 2023 en Israël et assura, dans un camp militaire, le soutien « inconditionnel » de la France à l’offensive israélienne contre Gaza, Jean-Luc Mélenchon a dit qu’elle est allée « camper à Tel-Aviv », ce qui provoqua un tollé car, qui dit « camper » du « camp » et qui dit « camp » insinue « camp de concentration nazi ». Donc, Mélenchon est qualifié d’antisémite.
Mais il y a pire : tout individu qui se réclame de l’antisionisme pour critiquer la politique d’Israël (dont le gouvernement compte des ministres fascistes) se voit de plus en plus accusé d’user d’un artifice sémantique pour masquer son antisémitisme. Il en résulte qu’il est plus facile et moins risqué de critiquer Israël à Tel-Aviv qu’à Paris.
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté le 2 novembre 2023, pour la trente et unième année consécutive, une résolution portant sur la « nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique ». Le texte a été plébiscité (187 voix). En votant contre, les États-Unis et Israël (et eux seuls) se sont opposés à la levée du blocus génocidaire. Comme par hasard, ces deux entités trouvent normal que le peuple palestinien soit écrasé sous des milliers de tonnes de bombes. Les États-Unis fournissent les armes, l’argent, le soutien diplomatique et médiatique. Israël commet un génocide extrêmement rapide puisque plus de 11 000 civils ont été tués (hommes, femmes et surtout enfants) depuis le 7 octobre 2023.
Les États-Unis et Israël ont en commun de disposer d’armées modernes et puissantes par lesquelles ils assurent leur soif de guerres permanentes. Il est difficile de trouver une année où, depuis leur création, les États-Unis n’ont pas attaqué un autre pays (de préférence lointain et faible). Pareillement, Israël a multiplié les guerres contre ses voisins et des sanglantes agressions contre la bande de Gaza, périodiquement bombardée. Mais Israël ne pourrait pas jouer son rôle de gendarme régional sans les États-Unis. Ces derniers voient en Israël un appendice de leur armée. Des politologues moqueurs disent qu’Israël est le 51ème État des États-Unis d’Amérique. De plus, pour des raisons électorales, le « lobby juif » américain doit être ménagé et flatté. Il joue un rôle important dans toutes les élections. Les élections présidentielles de 2024 ne pourront pas être gagnées par un candidat qui s’opposerait à lui.
Dans ces conditions, Israël, humilié de ne pas avoir pu tenir sa promesse de sécurité absolue pour ses habitants, a les mains libres. Ses pires massacres, qui sont des crimes de guerre, soulèvent peu de murmures dans la classe politico-médiatique occidentale. Au moment où j’écris (mais les chiffres seront obsolètes demain), plus de 200 établissements scolaires ont été endommagés – 40% du total existant. 101 employés de l’ONU ont été tués. Un tiers des hôpitaux est mis hors service par les bombardements, des ambulances sont visées. Des dizaines de ressortissants français sont coincés dans Gaza. Le centre culturel français a été touché par une bombe. On assiste au spectacle poignant de cohortes de pauvres gens marchant vers l’exil. Mille, dix mille oliviers, parfois pluri-centenaires sont arrachés par des colons ou par les autorités israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Des attaques sont menées par des colons, fanatiques religieux protégés par l’armée, pour s’emparer des terres et des maisons de paysans palestiniens. La colonisation s’intensifie : Israël est le seul pays au monde dont la superficie augmente chaque année.
Si les démocrates qui critiquent Israël doivent le faire avec précaution, Israël dispose par contre de la libre parole. Le rabbin Meir Mazuz déclare sur la chaîne israélienne Channel 7 : « Si nous avions affaire à des humains, nous enverrions de l’aide humanitaire à Gaza, mais là nous avons affaire à des animaux ». Pour une partie des Israéliens, le projet est messianique : Dieu a donné Israël au peuple juif, et il faut en chasser tous les non-juifs. «Nous sommes le peuple de la lumière, eux sont le peuple des ténèbres… nous réaliserons la prophétie d’Isaïe» a déclaré le Premier Ministre Netanyahou le 25 octobre. Moshe Feiglin, ancien politicien du parti de Netanyahou, a déclaré à la télévision : « Nous ne nous sommes pas vengés d’une manière biblique ! Nous n’avons pas réduit Gaza en cendres. Niveler toute la zone, ne pas laisser pierre sur pierre. Anéantir Gaza maintenant ». Le Ministre de la Défense a déclaré que les Palestiniens sont des « des animaux humains ». A la télévision, le député franco-israélien Habib Meyer, élu sur une liste représentant les Français de l’étranger, hurle que « Les Juifs ne peuvent pas être colons ! Jésus était juif et il est né à Nazareth ! Ça fait 2000 ans que les Juifs sont chez eux ! » Voici que resurgit le rêve de « la Terre promise », du « Grand Israël » qui comprendrait des régions du Liban, la Jordanie, la Syrie, le Sinaï, ainsi que des parties de l’Irak et d’Arabie saoudite.
Bref, aujourd’hui, il ne s’agit pas uniquement d’une guerre de territoire. La guerre de Gaza veut être totale, comme dans les textes sacrés vieux de plus de 2000 ans. Face aux colons juifs suprémacistes, le Hamas est une organisation musulmane, également radicale. On est loin de l’OLP (l’Organisation de Libération de la Palestine) fondée dans les années 60 sur des bases laïques et démocratiques, sans groupe islamiste. Le Hamas n’a d’ailleurs pas hésité à perpétrer une offensive meurtrière ayant tué nombre de civils le 7 octobre 2023 – aux proportions bien moindre que les massacres perpétrés par l’armée israélienne. Le projet du Fatah de Yasser Arafat était une « Palestine démocratique non confessionnelle » ouverte aux juifs, musulmans et chrétiens sans distinction d’ethnie ou de religion.
Mais depuis, le fanatisme religieux des colons a pris de l’ampleur. Beaucoup croient vraiment que Dieu leur a donné cette terre il y a 2000 ans et que « le messie » va bientôt descendre pour le confirmer. Les colons étaient 100.000 en 1992, ils sont plus de 500.000. Ils sont aidés financièrement, protégés par l’armée, assurés de l’impunité s’ils tuent un paysan palestinien. Ils sont représentés au gouvernement. Et, au-dessus, le grand frère américain veille, lui qui s’est construit en tuant presque tous les Amérindiens (le plus grand génocide de l’Histoire) pour voler leur terre. Le journal Les Echos (26 octobre 2023) écrit que « Les États-Unis disposent encore de bases ou de facilités militaires, terrestres, navales et aériennes, en Arabie saoudite, au Koweït, à Bahreïn, aux Émirats arabes unis, ainsi qu’au Qatar, qui abrite la plus grande base américaine de la région, forte de 10.000 hommes ».
Pour soutenir Israël dans son génocide, Washington a expédié, face au Liban où se trouve le Hezbollah (« Parti de dieu » organisation ennemie d’Israël), le plus grand porte-avions de sa marine de guerre et des cargaisons d’armements pour « Tsahal », une des armées les mieux équipée au monde, qui dispose de l’arme nucléaire et qui menace d’en faire usage comme l’a envisagé tranquillement un ministre d’extrême droite du gouvernement de Netanyahou.
Le 15 octobre, les Français ont pu entendre le comédien Michel Boujenah déclarer sans être interrompu ou contesté sur une radio communautaire juive, que les Palestiniens sont « des sauvages », qu’il «faut éradiquer le Hamas … Évidemment qu’il va y avoir des morts, des dommages collatéraux. Mais quand les Américains ont bombardé Berlin ou Hiroshima, personne n’a rien dit, tout le monde trouvait ça légitime, on luttait contre les nazis. » Après l’attaque du 7 octobre, le vétéran de l’armée israélienne Ezra Yachin a dit dans un reportage : «Si vous avez un voisin arabe, n’attendez pas, allez dans sa maison et tuez-le […] Nous allons voir des choses que nous n’avions jamais rêvée […] Toutes les prophéties sont sur le point de se réaliser».
Si les Palestiniens sont des « sauvages », des « animaux humains », rien n’empêche de les bombarder, depuis le ciel, la mer et la terre, de les entasser sur quelques kilomètres carrés, sans abri. Rien n’empêche d’appliquer une punition collective qui consiste à priver plus de deux millions d’êtres vivants d’eau, de nourriture, d’électricité, de médicaments, de les obliger par centaines de milliers (femmes enfants, vieillards, malades) à fuir leurs villes, camps de réfugiés, fermes et maisons, sous peine de mort et sans rien emporter. Rien n’empêche de maintenir derrière les barreaux, depuis des années, 5 000 « animaux humains » dont des enfants, la plupart sans procès ni avocats. Rien n’empêche d’occuper militairement leur terre, de s’installer dans leurs maisons.
Cette tragique situation perdure parce que Netanyahou bénéficie du « soutien inconditionnel » des Etats-Unis, de l’Union européenne et de la France. Il a fallu plus d’un mois au président Macron pour réclamer un « cessez-le-feu ». La présidente de l’Union européenne, madame Ursula von der Leyen, a été plus rapide pour, en Israël, assurer Netanyahou du soutien de l’Union européenne (qui ne lui avait pas donné ce mandat). Mais l’Union européenne, faut-il le rappeler, est soumise aux États-Unis en toutes choses, même quand sa servilité est contraire à ses intérêts, comme dans le conflit russo-ukrainien.
Cependant, si la plupart des pays occidentaux soutiennent Israël, la rue, les peuples se rangent du côté des Palestiniens. En témoignent les parfois gigantesque manifestations dans les capitales, y compris à Washington. On voit aussi des manifestations de plus en plus massives de milliers de jeunes juifs en faveur des Palestiniens. On assiste à l’émergence d’une aile pro-palestinienne parmi les députés démocrates qui dénoncent publiquement Joe Biden.
En France, la manifestation politiquement consensuelle du 12 novembre souffrait de la présence du parti de Marine Le Pen, héritière du Front National fondé par des Waffen SS. Les motifs de la manifestation étaient mal définis : les responsabilités de la guerre semblaient partagées, Israël y apparaissait comme le peuple martyr, il existait un relent d’islamophobie. Et donc, malgré un racolage permanent par les médias, par les principaux partis politiques, la vérité est que cette manifestation a été un échec. 105.000 manifestants ont été annoncés. En vérité beaucoup moins, alors que 300.000 était la fourchette basse. Une manifestation censée « combattre l’antisémitisme » alors que l’extrême droite historiquement et encore actuellement antisémite y participait ! Car s’il est bien un danger mortel à combattre, c’est celui de l’assimilation entre « juifs » et « Israël », ce que cherchent à faire exactement Israël et se soutiens fanatiques, voulant associer tous les juifs à Israël, alors que les juifs de France sont avant tout – et pour leur immense majorité – des citoyens français de confession juive (et par forcément pratiquants!).
Tout cela signifie que les peuples du monde condamnent Israël. Les gouvernements sont forcés de le voir. Même aux États-Unis où les candidats aux élections présidentielles de 2024 devront en tenir compte. La marge est étroite pour eux car, s’ils ont échoué à remporter une victoire contre les Russes en Ukraine, si les troubles qu’ils ont suscités, financés, médiatisés au Tibet, à Hong Kong, au Xinjiang n’ont pas donné les résultats escomptés, s’ils dansent avec prudence devant Taïwan avec l’envie de provoquer et la peur d’une réaction, il leur faut être vainqueur avec Tel Aviv à Gaza sans que l’opinion publique ne les accuse d’être complices des bourreaux.
Le 24 janvier 1964, le chef de l’État français, le général De Gaulle avait provoqué un séisme politique en reconnaissant la République Populaire de Chine, qui siégera désormais à l’ONU à la place de Formose. Le 27 novembre 1967, au cours d’une conférence de presse, il provoqua la surprise et la stupeur (et aussi le mécontentement d’Israël et des États-Unis) en déclarant ce qui suit et qui est magnifiquement prémonitoire :
« L’établissement entre les deux guerres mondiales […] d’un État d’Israël soulevait à l’époque un certain nombre d’appréhensions. On pouvait se demander, en effet, et on se demandait, même chez beaucoup de juifs, si l’implantation de cette communauté sur des terres qui avaient été acquises dans des conditions plus ou moins justifiables et au milieu des peuples arabes qui lui sont foncièrement hostiles, n’allaient pas entraîner d’incessants, d’interminables frictions et conflits. Et certains même redoutaient que les juifs, jusqu’alors dispersés, et qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent une fois qu’ils seraient rassemblés dans les sites de son ancienne grandeur, n’en viennent à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis 19 siècles : » l’an prochain à Jérusalem «
C’est pourquoi indépendamment des vastes concours en argent, en influence, en propagande que les Israéliens recevaient des milieux juifs, d’Amérique et d’Europe, beaucoup de pays, dont la France, voyaient avec satisfaction l’établissement de leur État sur le territoire que leur avaient reconnu les puissances, tout en désirant qu’ils parviennent en usant d’un peu de modestie à trouver avec ses voisins un modus vivendi pacifique ».
Le général De Gaulle avait prévenu : « Bien entendu, nous ne laissions pas ignorer aux arabes que pour nous l’État d’Israël était un fait accompli et que nous n’admettrions pas qu’il fut détruit ». Mais il disait aussi avoir vu apparaître « un état d’Israël guerrier et résolu à s’agrandir, et ensuite l’action qu’il menait pour doubler sa population par l’immigration de nouveaux éléments donnait à penser que le territoire qu’il avait acquis ne lui suffirait pas longtemps et qu’il serait porté pour l’agrandir à utiliser toute occasion qui se présenterait ».
Le 24 mai 1967, il avertit le ministre des affaires étrangères d’Israël : « Certes, malgré l’infériorité numérique de votre population, étant donné que vous êtes beaucoup mieux organisés, beaucoup plus rassemblés, beaucoup mieux armés que les arabes, je ne doute pas que le cas échéant, vous remporteriez des succès militaires. Mais ensuite, vous vous trouveriez engagés sur le terrain, et au point de vue international dans des difficultés grandissantes d’autant plus que la guerre en Orient ne peut pas manquer d’augmenter dans le monde une tension déplorable et d’avoir des conséquences très malencontreuses pour beaucoup de pays. Si bien que c’est à vous, devenu des conquérants, qu’on en attribuerait peu à peu les inconvénients. On sait que la voix de la France n’a pas été entendue, Israël ayant attaqué [juin 1967], s’est emparé en six jours de combat des objectifs qu’il voulait atteindre. Maintenant il organise, sur les territoires qu’il a pris l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsion, et se manifeste contre lui la résistance qu’à son tour il qualifie de terrorisme ».
Cette analyse du chef de l’État français (et notamment la dernière phrase ci-dessus) était d’une extraordinaire clairvoyance, si on la rapproche de la politique de grignotement incessant du territoire palestinien depuis des décennies par Israël et de la guerre qu’il mène aujourd’hui à Gaza.
Je ne sais pas si ce que viens d’écrire me vaudra l’accusation d’être antisémite. C’est très possible, alors que je ne le suis évidemment pas et que les vrais antisémites sont ceux qui font monter, bien au-delà de Gaza, bien au-delà de la Palestine, partout dans le monde, un ressentiment contre les juifs qui risquent d’être abusivement confondus avec l’armée d’Israël et à son gouvernement d’extrême droite.
Vladimir MARCIAC