SORTIR SARKOZY
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Battre la politique du capital !
Première et urgente étape : Sortir Sarkozy…
Sortir Sarkozy pour en finir avec sa politique de chômage de masse, avec les salaires de misère, avec le saccage de l’hôpital, de la santé, de l’école, de l’ensemble des services publics…, au nom des privilèges et la dictature des marchés financiers, le tout dans un climat xénophobe, raciste et provocateur !
… mais les yeux grands ouverts!
Pas d’illusions: cette politique de casse et de véritable guerre sociale résulte de la crise et des diktats du capital financier relayés par l’Union Européenne, le FMI et la Banque centrale, en violation de la volonté des peuples.
Après le 6 mai il n’y aura donc pas d’autre choix que résister à cette dictature ou capituler !
Ainsi que le dévoile François Ruffin dans son interview de Nicolas Doisy, « senior advisor » de Cheuvreux, conseillant 1200 banques et fonds de pension, les marchés ont déjà leur plan de bataille pour l’après présidentielle, au nom de l’UE et de l’Euro :
« …Quand on regarde un petit peu la façon dont se déroulent les élections, dont les marchés perçoivent le problème européen, on se rend compte qu’il y a des chances non négligeables que François Hollande se trouve pris entre deux forces contradictoires : les marchés qui attendent de lui un certain nombre de réformes dites structurelles, qui vont porter sur l’assainissement des comptes publics évidemment, mais aussi des réformes qui sont appelées à rendre l’économie française plus performante. Or, c’est le type de réforme dont très vraisemblablement une partie de l’électorat de François Hollande se méfie, et si vous regardez bien, pour l’instant, François Hollande s’est abstenu de clarifier de façon nette sa position sur ce sujet.
Et pour cause : il sait qu’il sera pris à terme, à un moment, entre la pression de ses électeurs et la pression des marchés. Déjà on a des investisseurs qui s’étonnent du faible détail des candidats dans leurs programmes, les anglo-saxons que je rencontre me demandent souvent : « Où est le programme ? » Je leur dis : « Il n’y en a pas ! , et pour cause, c’est un jeu tactique pour l’instant, le programme on le saura une fois l’élection finie. Et en fait on le connaît déjà, il sera imposé par l’appartenance à la zone Euro….»
Nous sommes donc prévenus:
Quelle que soit l’issue du scrutin, après le 6 mai le chantage des marchés contre les travailleurs et contre le peuple va s’accentuer. C’est sûrement ce qu’ils appellent la démocratie…
L’extrême-droite en embuscade
C’est frauduleusement que le FN se présente comme porte-parole des couches populaires et comme parti anti-système !
En fait, comme chaque fois en période de crise du système capitaliste, l’extrême droite est mise en avant pour tenter de détourner la colère du peuple sur des boucs-émissaires et préserver le système de domination et d’exploitation : « afin que tout change pour que tout demeure comme avant ! «
La poursuite des politiques d’austérité, l’aggravation de la misère, la désertification du monde rural, la soumission des classes dirigeantes aux diktats de l’Union européenne et des marchés, le viol permanent de la souveraineté du peuple, lui offrirait l’occasion de se présenter comme le seul recours alors même qu’elle est le dernier rempart du système, aujourd’hui comme hier !
Décevoir à nouveau les attentes populaires et l’espoir d’un véritable changement, c’est préparer le terrain à une recomposition d’une droite sous domination du FN et à la mise en œuvre d’une politique réactionnaire sans limites !
Seule la résistance acharnée contre la dictature des marchés, la dictature de l’euro et de l’Union européenne, la lutte afin que le peuple recouvre sa pleine souveraineté est de nature à barrer la route à cette menace !
TOUS ENSEMBLE pour les salaires (300€ pour tous en rattrapage, le SMIC à 1600€ net par mois), pour la retraite à 60 ans, pour la défense de l’emploi et contre les licenciements et plans « sociaux » divers, pour la défense et le développement des services publics …
Après le 6 mai, quel que soit le résultat du deuxième tour, ni état de grâce, ni attentisme : souvenons-nous toujours qu’en 1936, ce sont les grèves et les occupations d’usines qui ont donné les congés payés !
Finissons-en aussi avec le syndicalisme d’accompagnement et de partenariat social qui étouffe les luttes et l’inventivité populaires. Retrouvons pour gagner le chemin du syndicalisme de lutte de classe et de masse.
Après le 6 mai il n’y aura pas d’autre choix que résister à la dictature des marchés ou capituler devant eux !