Liberté d’expression, valeurs démocratiques…. cette rhétorique s’arrête en système capitaliste notamment là où commence les intérêts impérialistes. Dans un symptôme démontrant l’aggravation chaque jour plus virulente et dangereuse de la fascisation, Radio France, la composante médiatique radio de l’audiovisuel public – les médias officiels du gouvernement – vient de virer manu militari l’un des principaux humoristes de l’émission phare de sa station phare, Guillaume Meurice. Coupable d’avoir été innocenté par la justice qui a officialisé qu’une blague – fusse t elle faite pour dénoncer un massacre en cours, commis avec la complicité des pouvoirs de l’Axe impérialiste euro atlantique – est une blague. Coupable d’avoir par un trait d’humour aiguillonné la réflexion des auditeurs sur ce que commet l’impérialisme occidental et son régime d’extrême droite officiant à Tel Aviv.
L’équipe de « Par Jupiter » s’était déjà vu expulsée de sa case quotidienne pour la faute déjà grave d’audience excellente pour un discours exprimée sur le ton de la rigolade s’autorisant la critique de la droite extrême et de l’extrême droite officiant notamment au pouvoir. Désormais c’est la répression, froide, de la censure qui s’abat sur les micros et sur les ondes. Ce 5 mai, Charline Vanhœnacker ont refusé de lacher si facilement le micro pour dénoncer, frontalement, la violence frappant ce qui fait le coeur du service public, à savoir ces infimes espaces de liberté de ton, totalement éradiqué des chaines 100% détenus par les milliardaires, de Lagaradère à Bolloré en passant par Sadé. Mais en système capitaliste monopoliste d’Etat, les moyens de l’Etat sont ceux des milliardaires, et Radio France ne fait évidemment pas exception.
Il est en la matière urgent de se rappeler, qu’au lendemain des horreurs de Radio Paris, la résistance communiste avait imposé dans le programme du Conseil National de la Résistance : « la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères » ainsi que « la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression » sans oublier « l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction
des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ».