Communiqué du PRCF 80, avec le soutien total de la direction nationale du PRCF.
Au cours des deux dernières semaines à Amiens, quatre agressions physiques et verbales ont été perpétrées par des fascistes (« se réclamant de l’extrême-droite », « appelant à voter RN »…) sur des militants du NFP et des syndicalistes, comme le rapportent les candidats Zahia Hamdane et Lucas Boutiller dans un communiqué ! À cela s’ajoutent des tags et des intimidations.
Nous adressons toute notre solidarité et notre soutien à tous les camarades touchés par ces agressions et appelons à poursuivre plus que jamais la lutte antifasciste.
Cette situation d’explosion de la violence fasciste s’inscrit dans le processus de l’euro-fascisation que dénonce le PRCF depuis sa création, qui s’est accéléré sous les quinquennats Macron, et que les derniers résultats du rassemblement « national » ont encore attisé (voir les déclarations de militants fascistes : « Vivement dans trois semaines, on pourra casser du PD autant qu’on veut »).
Ce processus de fascisation, marqué par l’accumulation de lois liberticides de Sarkozy à Macron, comme par un anticommunisme institutionnel promu par le Parlement Européen (voir les récentes résolutions anticommunistes sur le rôle de l’URSS dans la 2e guerre mondiale et sur le soit-disant « Holodomor »), doit à tout prix être combattu. C’est pourquoi le PRCF appelle depuis longtemps à la constitution d’un « Front de Résistance Antifasciste, Pacifique (anti-impérialiste), Populaire, Patriotique et Ecologique » (FRAPPPE).
Et plus que jamais, le meilleur moyen de lutter contre le fascisme, c’est de Reconstruire un vrai parti de lutte de classe dont la classe ouvrière a terriblement besoin !