En Espagne, au Pays Basque, une mère de famille de 53 ans s’est défenestrée alors que les huissiers frappaient à sa porte pour l’expulser. Licenciée elle ne pouvait plus payer les mensualités de son appartement qu’elle partageait avec son mari et leurs trois enfants.
Les banques, non seulement reprennent les appartements mais vous contraignent à continuer à payer votre dette jusqu’à extinction de celle-ci. Si vous n’êtes pas solvable vos enfants payeront et ainsi de suite…..L’esclavage par la dette. Cette femme Amaya Egana est morte. Et la liste est longue puisque seulement ces trois dernières semaines il y a eu 3 suicides en Espagne pour les mêmes raisons.
Depuis 2008, 350.000 personnes ont perdu leur logement dans le pays.
Vendredi, des milliers de manifestants à Madrid et au Pays Basque ont observé une minute de silence en hommage à Amaya Egana. A coups de slogans et de banderoles, ils ont également exprimé leur colère contre les « banquiers assassins » qui ne cessent d’expulser les plus démunis.
Le combat doit s’amplifier. Il s’agit de légitime défense.