GRAND SUCCES du MEETING du 70e anniversaire de la victoire de STALINGRAD, le 2 février 2013 à PARIS
Pari gagné pour Pierre Pranchère, pour Léon Landini, pour le Pôle de Renaissance Communiste en France et pour les mille signataires d’une grande diversité qui appelaient à célébrer le 70ème anniversaire de la Victoire de STALINGRAD sur la place de Paris qui porte le nom de cette bataille par laquelle l’Armée rouge ouvrière et paysanne a terrassé la Wehrmacht nazie bien avant que ne s’ouvre le « second front » normand par les Etats-Unis d’Amérique. Comme l’a rappelé Léon Landini, figure de proue des FTP-MOI de Carmagnole-Liberté, « avant Stalingrad nous espérions tous la victoire finale, après Stalingrad, nous avions la certitude de la victoire finale ». Propos confirmés par les nombreux anciens résistants prestigieux, notamment corréziens, qui avaient contresigné l’appel au 2 février.
Bravant avec bonne humeur les averses de grêle, plus de 500 personnes se sont rassemblées place de la Bataille de Stalingrad. La totalité de la « presse libre » de notre pays, télés, radios et « grands journaux » qui donnent chaque jour des leçons de démocratie au monde, y compris certains de ceux qui se réclament du « communisme », avaient fait silence sur cette initiative à contre-courant de l’antisoviétisme obsédant qui fait le fond de l’actuelle « pensée unique ». Seul, à notre connaissance, Daniel Mermet avait annoncé l’initiative et passé à l’antenne un message de Léon Landini : que l’équipe de « Là-bas si s’y suis » soit félicitée pour cet héroïsme radiophonique ! Quant au « Monde » il a battu ses propres records d’hypocrisie à propos de ce tournant, reconnu comme tel par le Général De Gaulle, de la seconde guerre mondiale, puisque son édition du 2 février est consacrée – avec la causticité qu’on imagine – aux écoles militaires cosaques de Russie, qui ont été invitées à participer au défilé de la victoire à Volgograd, rebaptisée « Stalingrad » pour un jour.
Pierre Pranchère et Léon Landini ont rappelé les circonstances de cette bataille non moins importante pour le progrès de l’humanité que la bataille de Marathon ou de Valmy. Chacun à sa manière, le vétéran des Maquis de Corrèze et le héros de la guérilla urbaine lyonnaise torturé par Barbie ont montré notamment comment la victoire de Stalingrad avait rendu possible, par l’union du patriotisme et de l’internationalisme qu’elle symbolisait, la mise en place en France même du Conseil National de la Résistance et de son programme progressiste.
Les ambassades de Russie, de Biélorussie, de Turkménie, d’Arménie, d’Ouzbékistan, du Kazakstan et de Cuba étaient officiellement représentées à cet évènement et l’ambassadeur russe, Son Excellence Alexandre Orlov, a notamment donné connaissance de messages émouvants qui lui ont dernièrement été adressés par des vétérans de l’Armée rouge ou par des citoyens français reconnaissants.
Côté communiste, outre l’ensemble de la direction nationale du PRCF, on notait la présence et la mobilisation de la Gauche Communiste –représentée par J.-J. Karman et Caroline Andréani- de Réveil communiste -avec Gilles Questiaux et Pasquale Noizet- du Réseau « Faire vivre et renforcer le PCF » du Rhône, représenté notamment par Gilbert Rémond, co-organisateur des Rencontres internationalistes de Vénissieux. De nombreux militants du PCF soutenaient cet évènement, ainsi que le site « Combat communiste » et des militants de l’URCF à titre personnel. Dans l’assistance on notait la présence militante d’une délégation de la Coordination communiste du nord (RCC).
De prestigieux dirigeants du syndicalisme de classe, parmi lesquels les responsables du FSC (Front Syndical de Classe), mais aussi les dirigeants métallos historiques Aimé Halbeher, Michel Certano, Roger Silvain, honoraient le rassemblement de leur présence, en un moment où la classe ouvrière française livre bataille pour sauver l’industrie nationale déchiquetée par le grand capital.
Des non-communistes étaient présents également, parmi lesquels des promoteurs attitrés de l’entente franco-russe, les Espagnols républicains de Paris, les Antifascistes italiens, les Gaullistes de Gauche représentés par Gilles Bachelier (des représentants de l’Académie du Gaullisme avaient envoyé un message de sympathie), les Clubs Penser la France, avec Jean-Luc Pujo, le M’PEP, avec Michelle Dessenne, porte-parole nationale.
De l’étranger étaient venus les internationalistes allemands du Comité Ernst Thälmann, représentés par Eva Ruppert, un dirigeant national du Parti communiste brésilien, des messages nous parvenant du Comité Normandie-Niémen du Brésil, ainsi que de la Ligue ouvrière pour la reconstitution du KPD allemand et de son dirigeant Stefan Eggerdinger. Le Parti Algérien de la Démocratie et du Socialisme (PADS), qui s’exprimait par la voix de William Sportisse, a salué les manifestants, Procope Panagoulias, responsable du KKE, le Parti Communiste de Grèce en France, accompagné d’une dizaine de militants de la KNE (JCG) qui se se sont joints au PRCF et à notre rassemblement.
Vincent Flament, parlant au nom du Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe, a montré combien le message de Stalingrad contredit l’amalgame odieux inculqué à nos écoliers par des manuels d’ « histoire » qui assimilent le Troisième Reich à l’URSS, laquelle a perdu des millions de ses enfants pour écraser la Bête immonde !
Dimitri, parlant au nom des JRCF, a appelé à poursuivre le combat de Stalingrad contre l’impérialisme et le fascisme, pour unir le patriotisme et l’internationalisme en les opposant au nouveau Reich en formation qu’est la dictatoriale Union européenne. Il s’est demandé comment il était possible que la France officielle – qui avait pourtant décrété un deuil officiel lors de la mort de Staline – soit devenue une terre de négationnisme historique au point que les cours d’ « histoire » assimilent aujourd’hui les criminels nazis à leur principal vainqueur !
Concluant le meeting, Georges Gastaud, fils de Résistant et secrétaire national du PRCF a bravé la violente averse de grêle qui martelait les participants au meeting, en appelant à poursuivre au présent le combat de Stalingrad contre l’impérialisme et la fascisation. Le porte-parole du PRCF a souligné le fait que grâce à la mémoire vive de Stalingrad, ce meeting peut permettre une avancée considérable de l’unité des communistes, qu’il a appelé à combattre ensemble l’UE, l’OTAN et les guerres impérialistes, mais aussi de l’union des patriotes progressistes pour mettre en place un nouveau CNR, sortant la France de l’euro, de l’UE et de l’OTAN pour construire une République sociale et souveraine en marche vers le socialisme.
Le meeting a été ponctué par le chant patriotique de la « guerre sacrée », par l’hymne soviétique, par la Marseillaise, par le chant de la victoire de l’Armée rouge ; il fut conclu aux accents de l’Internationale.
Ensuite a eu lieu un défilé émouvant des centaines de participants dont chacun a déposé un œillet rouge à la stèle (minuscule !) de Stalingrad. L’historienne Annie Lacroix-Riz a lu une motion, signée du PRCF, de la Gauche communiste, de « Faire vivre et renforcer le PCF » Rhône, de Réveil communiste, du M’pep, des clubs Penser la France, demandant à la mairie de Paris de faire construire au plus tôt un monument aux héros de Stalingrad qui soit digne de leur héroïsme et de la gratitude que leur doit notre pays.
Nombre de passants s’étonnaient de ne pas avoir été prévenus par les médias, ni de l’existence de ce meeting, ni même de l’existence d’un 70ème anniversaire de Stalingrad. La censure anticommuniste devra tôt ou tard être battue dans notre pays pour qu’à nouveau, portée par les communistes, par la classe ouvrière et par les vrais patriotes, la « Liberté guidant le peuple » redevienne dans les actes, et pas seulement dans l’iconographie touristique, l’emblème de notre pays.