Face à Hollande, qui ne sait plus quoi faire pour protéger Angela des critiques et pour ramper devant le patronat, face à la réaction, qui cultive les convergences « sociétales » entre le FN et l’UMP, face aux escalades impérialistes en Extrême Orient, en Afrique et en Syrie, le PRCF multiplie les efforts pour jeter les bases d’une alternative unitaire urgente. Et ces efforts unitaires convergent avec ceux d’autres organisations communistes, d’autres groupes progressistes et républicains qui, parce qu’ils ressentent profondément le désarroi de notre peuple, veulent BOUGER et pas seulement compter les points de manière sectaire et doctorale.
Unir les vrais communistes pour aller ensemble vers les ouvriers trahis par Montebourg et pour exiger que la France sorte de l’euro, de l’UE, de l’OTAN dans la perspective d’une vraie révolution populaire et socialiste.
Unir les syndicalistes combatifs. Plus que jamais, ceux-ci comprennent que pour gagner, il faut rompre avec la Confédération européenne des syndicats, cette courroie de transmission de Bruxelles, et aussi avec la stratégie perdante du « syndicalisme rassemblé », qui soumet le mouvement syndical aux dirigeants jaunâtres de la CFDT.
Unir tous les patriotes républicains qui, fidèles aux principes toujours actuels du CNR, veulent sortir la France du broyeur de l’Europe atlantique tout en traçant une frontière de feu avec l’extrême droite. Car sortir la France, par la voie progressiste, du broyeur de l’Europe atlantique, c’est le meilleur moyen, non pas d’inventer on ne sait quelle troisième voie imaginaire entre le capitalisme et le socialisme, mais de mettre le peuple et le monde du travail en posture offensive pour affronter, renverser et exproprier l’oligarchie capitaliste qui détruit la nation laborieuse.
Unir les vrais internationalistes qui respectent le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et ne confondent pas la solidarité des peuples en lutte avec le « droit » d’ingérence impérialiste.
Apparemment, cette volonté d’unir sur des bases progressistes ne plait pas à tout le monde. D’un côté, il y a ceux qui n’usurpent le drapeau tricolore que pour écraser le mouvement ouvrier au nom d’une mensongère « union nationale » ; de l’autre, il y a ceux qui, de manière irresponsable, abandonnent la nation à l’ennemi capitaliste au risque de livrer une partie des masses désorientées aux démagogues lepénistes.
Eh bien, en digne continuateur du combat patriotique et internationaliste de Thorez, Duclos, Frachon et Dimitrov, le PRCF ne se laissera pas impressionner ; après le meeting dynamique du 2 février place de Stalingrad, le PRCF avance, il tend la main à qui veut s’unir, il saisit les mains fraternelles qu’on lui tend de plus en plus et il continue d’agir sans prêter attention aux criailleries et aux coups bas.
C’est donc en unissant le drapeau des Sans-culotte au drapeau rouge frappé des « outils », c’est en mêlant les accents prolétariens de l’Internationale à l’appel « aux armes citoyennes » porté par la Marseillaise, que notre peuple a remporté ses plus grandes victoires et que demain, avec tous communistes qui gardent au cœur la renaissance du vrai PCF, avec tous les progressistes qui veulent faire vivre une République sociale et souveraine en marche vers le socialisme que le peuple travailleur finira par briser la tenaille politique formée par l’UMPS et l’UM’Pen.
Il y va de notre classe, celle des exploités, de notre pays, cette « France des travailleurs » chantée naguère par Ferrat, de notre cause universelle entre toutes : celle du communisme.
Visiteurs du site rénové du PRCF, rejoignez donc notre combat contre tout ce qui divise le camp progressiste car plus que jamais, l’union reste un combat… et il y a urgence pour notre pays !