C’est un pays en récession, un pays frappé par un chômage de masse (20% des chômage, 40% chez les jeunes), un pays qui privatise à tour de bras, un pays vendu à l’encan au grand capital européen, un pion qui va renforcer l’impérialisme allemand qui a toujours eu (sauf durant la période socialiste de la Yougoslavie) des liens étroits avec la Croatie, c’est ce pays donc qui entre dans l’UE sous les cris de joie des eurocrates et le scepticisme du peuple croate extrêmement divisé sur l’adhésion de leur pays à l’UE. Le gouvernement réactionnaire de Croatie s’est d’ailleurs bien gardé d’organiser un référendum sur cette adhésion.
Paix et prospérité sont promis aux Croates…comme aux autres peuples d’Europe et à la place nous avons la crise, le chômage, la misère, la mort des souverainetés populaires et nationales donc de la démocratie, la guerre permanente dans tous les coins du globe où les troupes de l’UE sont « projetées » en attendant de servir à écraser les peuples qui voudraient briser cette prison des peuples qu’est l’UE, une UE faite du, pour, par le grand capital.
Cette entrée est un mauvais coup porté d’abord au peuple croate, d’ailleurs le camarade Kapuralin, dirigeant du Parti Socialiste Ouvrier de Croatie, présent à la Conférence internationale du PRCF le 5 mai dernier a dénoncé cette UE du capital. Notons que dans cette UE bastion du « monde libre » un pays comme la Croatie a le droit d’interdire à un parti de s’appeler communiste, d’où le nom de PSOC de nos camarades.
Commission internationale du PRCF 28 juin 2013