Le comité central du Parti Communiste Syrien a tenu sa conférence élargie le 2 juin 2013, sous la présidence du Secrétaire général, le Camarade Ammar Bagdache. Des membres du comité central, des membres du comité de surveillance et des secrétaires des comités régionaux ont assisté à cette conférence.
Au cours des débats à propos de la situation politique le Comité central fait observer que l’enchaînement des événements a bien confirmé ce qui avait été annoncé par le Parti Communiste Syrien, depuis le début des événements, que la résistance est non seulement un devoir, mais qu’elle est possible. Le fait principal en cette résistance est que les masses du peuple syrien honorant le patriotisme,i sont prêtes à payer le prix le plus fort dans le but de défendre l’indépendance nationale, et c’est prouvé par les faits de l’histoire syrienne contemporaine, c’est reconnu aujourd’hui avec le sang des martyrs des fils des travailleurs et des paysans aussi bien dans les villes que dans les campagnes, qui irrigue terriblement l’autel de la souveraineté nationale et de la dignité.
De surcroit, il y a des facteurs et des variables internationaux qui contribuent à renforcer l’honorable résistance nationale syrienne, la solidarité du monde arabe libre tout entier et du monde vis-à-vis de la juste cause du peuple syrien en butte à l’agression des forces obscures de l’impérialisme, du sionisme et de la réaction , viennent au premier plan de ces facteurs.
Il y a également les positions d’un grand soutien dans l’arène régionale et internationale, qui sont fortement exprimées par la République fédérale de Russie, la république Populaire de Chine et la République Islamique d’Iran, ce qui joue un rôle vital dans la promotion de la résistance nationale de la Syrie.
L’agressive escalade contre la Syrie se perpétue au travers d’attaques des sionistes israéliens et des décisions prises par l’UE, telle l’approvisionnement éhonté en armement de bandes au travers du pays, avec des sanctions économiques , politiquement injustes, continuelles et en expansion, prises par cette union impérialiste contre la Syrie, avec la bénédiction et même l’instigation des E.U., l’ennemi principal de la liberté des peuples. Ainsi les régimes fidèles à l’impérialisme (de Doha à Ankara) prennent des mesures qui ne peuvent pas être décrites, conformément aux critères de la loi internationale, seulement comme une participation à l’agression, tels que le financement, l’approvisionnement, l’endiguement ainsi que le support par divers côtés, des mouvements armés qui ont tous une nature terroriste.
Le Comité Central a entériné que les développements positifs, qui ont eu lieu sur le champ de bataille, tels que la confrontation aux attaques récurrentes menées par les forces de la rébellion armée et les succès significatifs des forces armées de la Syrie Arabe dans la restriction des bandes armées et la réduction de leurs positions d’influence, ont joué et jouent encore un rôle vital dans l’ouverture de propositions pour résoudre la crise sur des critères nationaux, c’est-à-dire en maintenant la Syrie comme un inattaquable pays souverain, en rejetant les dictats de l’impérialisme et du sionisme, se confrontant courageusement à toutes tentatives de vouloir mettre la Syrie à genoux.
Le Comité Central a exprimé le support du Parti Communiste de Syrie au plan du programme pour résoudre la crise syrienne, tel qu’il a été défini dans le discours du 6 janvier 2013 du président Bashar al-Assad , support parfait de la synchronisation logique contenue dans ce programme. La condition essentielle pour le départ d’une solution dans la crise syrienne se trouve dans l’arrêt des forces rebelles, de toutes les opérations militaires et terroristes, tout en mettant fin à l’approvisionnement et l’aide fournie par l’extérieur aux groupes armés et terroristes. Si ces conditions ne sont pas réalisées, il est impossible d’aller sur les scènes politiques pour résoudre la crise, en accord avec l’intérêt national et l’aspiration du peuple à vivre dignement dans un pays libre.
Le Comité Central fait également observer que tous les principaux paliers de réforme, contenus dans le programme pour résoudre la crise syrienne, tels que l’adoption de la Charte Nationale et l’amendement ou le changement de la Constitution, ainsi que l’adoption de lois politiques de base doivent être pris par des corps représentatifs élus de façon démocratique.
Le Comité Central remarqua que les progrès menés dans le renforcement de la résistance nationale syrienne ont obligé les rebelles à modifier leur stratégie. Sur ce terrain arrive l’accord états-unien pour renouer avec une initiative, qui commence à la Conférence de Genève. Ceci a l’accord du Parti Communiste Syrien qui approuve la participation du gouvernement syrien à cette conférence, mais il appelle également à la vigilance vis-à-vis des manœuvres de l’impérialisme, car les impérialistes américains et les sionistes israéliens sont les deux principaux ennemis des peuples arabes en général et du peuple syrien ainsi, en particulier, que de l’indépendance de la nation syrienne.
Le Comité Central fit également observer qu’après le désespoir des rebelles d’obtenir le succès de leur conspiration visant au renversement du système existant en ce pays, ces forces transgressives commencèrent à mener tous leurs efforts pour étendre la durée de la crise et l’épuisement de la Syrie, parce que c’est la pierre d’achoppement face à leur projet d’asservissement nommé « Nouveau Grand moyen Orient » , qui est une tentative pour créer « le Grand Sion » , pour amener dans ses filets l’ asservissement et l’exploitation de tous les peuples de la région, conduit par l’impérialisme américain et le sionisme international, avec le support de forces régionales et locales arabes traitresses.
Le développement des événements requiert le renforcement de tous les facteurs de la résistance nationale politique, économique et sociale. Le Comité Central a remarqué les développements socio-économiques dans le pays ne servent pas la cause de la résistance nationale, mais qu’ils ont l’effet inverse. Le redoutable déclin du niveau de vie des masses du peuple vient au premier plan du phénomène très négatif, ces masses qui constituent la base fondamentale de l’honorable résistance nationale syrienne.
L’économie nationale a des pertes sérieuses, conséquences des actes de sabotage menés par les forces de l’insurrection armée. Les moyens de production ont été pillés et détruits, et ils se trouvèrent temporairement sous le contrôle de ces forces, et fut vendu ce qui pouvait être vendu à l’extérieur du pays, spécialement à la Turquie, et le même sort arriva à une part importante des réserves de céréales et autres produits issus des moissons agricoles.
Plusieurs installations pétrolières furent sabotées, des pipelines de pétrole et de gaz furent coupés. Tout ceci a conduit à de nombreuses difficultés dans la gestion des nécessités basiques de la vie pour la population, dont un nombre significatif d’entre elle a abandonné son lieu de résidence, s’enfuyant vers des endroits sûrs, ou quittant leur maison. L’envergure du chômage s’est particulièrement déployée parmi les travailleurs du secteur privé. Ce qui a aggravé l’augmentation de l’étendue de ce phénomène, c’est qu’un nombre significatif d’hommes d’affaires ont fermé leurs locaux commerciaux et ont transféré leur activité à l’étranger. Les injustes sanctions prises par les centres du monde impérialiste et ses organismes ont également une grande influence sur les développements de l’économie nationale et les conditions de vie de la majorité de ses citoyens.
Il était possible que les conditions socio-économiques soient moins douloureuses, sans la politique économique libérale menée dans le pays depuis plusieurs années. L’orientation économique libérale a joué un rôle clé dans la création de la crise qui traverse le pays, en accentuant la polarité de classe de la société, et la marginalisation d’un grand nombre de producteurs, comme l’appauvrissement des masses du peuple, cette orientation économique libérale et les conditions qu’elle a créée, particulièrement en diminuant le rôle de l’état, a couramment entravé la recherche de solutions vis-à-vis de la protection de la production nationale et la protection de la vie des citoyens ainsi que le maintien de la richesse nationale.
Jour après jour, le pouvoir d’achat de la vaste majorité des citoyens est en baisse, à cause de la faible valeur de la monnaie nationale associée à la flambée des prix. Ce fut l’une des raisons principales de ce processus très douloureux pour des masses de gens, des seniors bourgeois ont retiré leurs dépôts des banques nationales pour le convertir à l’étranger. Ce qui a eu un impact négatif significatif sur la stabilité et la valeur de la livre syrienne. Ce procédé s’est déroulé sous les yeux des agences gouvernementales qui n’ont rien fait pour le prévenir ou le réduire, de manière gouvernementale, sous le prétexte de l’absence le règles législatives appropriées. La méthode consistant à placer les réserves des devises étrangères de l’état sur le marché des changes n’a joué aucun rôle dans le renforcement des positions de la monnaie locale, mais au contraire, cette méthode a eu pour dangereuses conséquences l’épuisement de la réserve générale des devises étrangères.
Aucune action sérieuse n’a été prise pour reconsidérer les orientations économiques libérales au travers de la renonciation à ces orientations et la poursuite d’une politique de capitalisme d’état de nature sociale. Au contraire, des décisions ont été prises pour augmenter les prix de quelques entreprises énergétiques. Le développement est en train de renforcer cette orientation, ce qui est nuisible à la production nationale et à la vie des citoyens en général, d’inclure l’augmentation des prix de l’électricité et du pétrole. Ceci va conduire à une nouvelle augmentation des prix en général, et par conséquent augmenter l’appauvrissement et la misère des travailleurs, dont une partie est parvenue au bord de la famine, au sens propre du terme.
L’augmentation des prix de l’énergie et des entreprises énergétiques, outre ses larges effets négatifs sur les conditions de vie des masses populaires – qui étaient misérables à l’origine -, amène également avec cela un danger pour la production nationale toute entière. Ce procédé signifie l’accroissement des coûts de la production industrielle et va pousser le restant des industriels à s’enfuir à l’étranger et à investir leurs capitaux dans des endroits semblables dans les proches lointaines nations voisines. Ce procédé (l’augmentation du prix de l’électricité et des produits pétroliers) va également intensifier le coût de la production agricole et la répugnance d’une importante part des producteurs à y investir et cela aura pour conséquence un nouveau choc pour la tranquillité des facteurs de sécurité de la sûreté agricole et alimentaire, qui était pourtant atteinte dans un récent passé. Ce procédé portera un coup douloureux à l’industrie manufacturière et à l’agriculture, et sans l’apport de ces deux p
rincipales branches de la production matérielle, il sera très difficile de venir à bout des effets de la destruction et du déclin économique résultant de la crise, et du succès du redémarrage dans le processus de reconstruction du pays.
Il est clair que cette orientation signifie une pression aggravée sur le peuple, et charge les masses du peuple des conséquences d’actes honteux et des attitudes des ennemis de la patrie et de leur principale force sociale interne qui est la bourgeoisie accapareuse. L’économie libérale est une expression des intérêts économiques de la bourgeoisie accapareuse, cette bourgeoisie dont les intérêts sont étroitement liés aux intérêts des monopoles mondiaux et par conséquence fondamentalement incompatibles avec les intérêts du pays.
Le Comité Central met en garde contre des projets douteux qui recommencent à promouvoir cela, mais maintenant sous l’appellation de « reconstruction de la Syrie », à la place des appellations précédentes évidentes et usées, et promues par les mêmes symboles qui ont été appliqués par de désastreuses orientations économiques libérales dans le passé récent. Qui promouvaient les mêmes orientations au prétexte d’un « Plan Marshall pour la Syrie », ce qui était mensonger dans son contenu : une approche économique scrupuleusement libérale et la sujétion du pays au contrôle des monopoles étrangers et des représentants locaux de la bourgeoisie accapareuse. Ces groupes cherchent à achever par des moyens économiques, ce qu’ils ne sont pas parvenus à achever par des méthodes politiques et militaires, c’est-à-dire de transformer la Syrie en un pays sans ressource.
Le visage de l’orientation de ce très grand danger envers la souveraineté nationale et l’indépendance nécessite le rassemblement de toutes les forces nationales et progressistes de manière à rompre pleinement avec le libéralisme économique et à restaurer le rôle central de l’état dans la protection de la production nationale et de rencontrer les intérêts des producteurs et de rencontrer les exigences et les besoins élémentaires des masses populaires.
L’orientation dans la protection de la résistance nationale de la Syrie et le renforcement de la base des masses en vue de sa résistance et de son expansion requiert plusieurs actions au nombre desquelles :
* 1 La défense de la production nationale dans tous les domaines, sans s’attacher à la forme de la propriété, en portant une attention particulière au secteur d’état et en soutenant les branches productives de base : l’industrie et l’agriculture.
* 2 Le renforcement du rôle des institutions de l’état dans le commerce intérieur et la relance du commerce extérieur. Les modalités de suppression des spéculateurs, en dépit de leur importance, ne sont pas suffisantes, mais elles doivent être doublées en trouvant un concurrent sérieux à cela au travers d’institutions de commerce d’état.
* 3 L’alignement des prix avec les salaires et la limitation de la montée des prix sur cela et non à partir de visées inflationnistes. Ceci demande avant tout la suppression de l’évasion fiscale et comprend la soi-disant économie noire dans le système fiscal effectif, en faisant peser sur ceux qui ont les plus gros profits la charge fiscale la plus lourde.
* 4 La fermeture des accès aux profits parasites sous toutes leurs formes, avec un objectif, dans la phase courante, du strict et effectif traitement pour les spéculateurs qui se sont construit d’énormes fortunes sur la nourriture du peuple et au prix de tragédies pour les masses populaires.
* 5 Le traitement de la corruption doit être complet pour être effectif. L’ultime changement du chantage sous toutes ses formes. L’essence de la corruption réside dans le pillage de l’état et du peuple, ce pillage étant effectué par la bourgeoisie parasite en étroit partenariat avec la bourgeoisie bureaucratique.
* 6 Le changement radical de la politique monétaire, ainsi que l’exige la situation actuelle du pays, l’arrêt de toutes les méthodes et de tous les instruments qui conduisent à l’affaiblissement de la réserve en devises étrangères du pays.
* 7 Le soutien à l’agriculture en terme d’objectifs de production et d’aptitudes commerciales, tandis que sera renforcé le rôle des institutions gouvernementales dans le domaine du commerce de l’approvisionnement des fermiers, en travaillant à la relance d’un commerce coopératif effectif.
* 8 L’amendement de la loi du travail au profit des travailleurs, en particulier la prévention des licenciements abusifs.
* 9 La nationalisation du pétrole et du gaz, qui procureront un grand potentiel pour la reconstruction du pays sur une base nationale.
* 10 Le contrôle complet de l’état sur les secteurs de l’électricité et des télécommunications, et l’amendement de toutes les législations qui en relèvent.
* 11 Pour renforcer le rôle de l’état dans l’aide sociale et pour le raviver dans quelques endroits, revenir sur des mesures qui ont endommagé l’éducation démocratique et libéré le réseau de santé gouvernemental. Le concept qui est couramment vanté par « l’offre d’aide à ceux qui le méritent » signifie la conversion de l’aide vue comme une fonction sociale en une fonction de charité pour en arriver à l’abandon de l’aide sociale.
* 12 La rupture totale avec la politique économique libérale demande de trouver une base législative pour cette séparation. Ceci nécessite l’annulation de toute législation et décisions qui ont un caractère « de franchise » qui endommage les branches productives, qui bénéficie au capital parasite et aggrave la déformation structurelle de l’économie nationale.
Toutes les mesures ci-dessus amèneraient à revenir à la nature antérieure de l’économie syrienne, qui est une économie productive. Aussi bien ces mesures rencontreront les besoins et les intérêts des producteurs qui maintiennent le soutien de la résistance nationale syrienne et une base solide pour la possibilité de lancer le pays sur la voie du progrès social. Le Comité central réaffirme qu’en défendant les intérêts du peuple on renforce les facteurs de la résistance nationale.
Le Comité Central a focalisé son attention sur les moyens de préserver la récolte agricole à venir. Et il considère qu’il faudrait consacrer davantage d’efforts pour commercialiser cette récolte au bénéfice du renforcement de l’invincibilité du pays, et de préserver les justes intérêts des fermiers, qui ont fourni un énorme effort pour venir à bout de cette récolte. La commercialisation totale de cette récolte ainsi qu’un stockage correct jouent un rôle important, particulièrement dans ces circonstances. Il est très important de prêtre davantage d’attention à ce secteur, particulièrement à l’est et au nord-est.
Considérant la situation internationale, le Comité Central observe que la poursuite de la crise structurelle du capitalisme impacte les développements sur la scène internationale. La confrontation entre le capital et le travail s’exacerbe dans de nombreuses parties du monde, jusque dans les centres impérialistes. Ce qui exacerbe ces confrontations, c’est l’émergence d’indications sérieuses de l’arrivée de nouvelles crises capitalistes périodiques, sans passer par une phase d’avancement dans de nombreux pays capitalistes, quand ces pays sont heurtés après une phase de récession ou de reprise relative, par une nouvelle crise qui menace de nouvelles vagues de confrontations.
L’orientation agressive de l’impérialisme augmente en dépit de la contraction des moyens matériels de cette orientation due à la crise qui continue et qui se renforce. Parmi les manifestations les plus éminentes du renforcement de cette orientation agressive, se trouve ce qui est en train de se passer dans notre région, ainsi que dans beaucoup d’autres parties de l’Afrique, où les impérialistes européens, en particulier les impérialistes français ont commis une action agressive éhontée contre le Mali. Des confrontations entre divers centres du monde, particulièrement entre les « traditionnels » centres impérialistes et les soi-disant pays émergents, font de la surenchère, prenant des formes variées dans de nombreuses parties du monde.
En Turquie, il y a un large mouvement des masses contre la loi réactionnaire. Ce mouvement, qui fut le résultat de facteurs cumulés résultant du ressentiment populaire grandissant contre des mesures réactionnaires prises par le gouvernement turc, dans les domaines politique et social. La plupart des Turcs refusent la politique agressive menée par les cercles au pouvoir contre la Syrie. Les événements en Turquie, sont le commencement d’un effondrement du modèle réactionnaire, qui est le fond de teint des religieux antidémocrates hypocrites, que l’impérialisme américain a tenté d’imposer dans les pays de la région afin de les contrôler. Le Parti Communiste Syrien envoie l’expression de sa solidarité aux forces nationales démocratiques de Turquie et aux masses qui se lèvent pour défendre leur dignité et les valeurs réelles de la civilisation humaine.
Les événements de Turquie et d’Egypte, sont le signe du commencement d’une complète banqueroute du modèle réactionnaire et obscurantiste et des mouvements déguisés qui perpètrent la réaction. Il y a des mouvements de masse grandissants qui expriment des slogans de liberté, démocratie, laïcité, et justice sociale. Les Communistes de Syrie tendent la main aux libéraux du monde arabe, proclamant qu’il n’y a pas de dignité, de progrès, de prospérité, ni de démocratie sans le maintien de l’indépendance nationale. La première nécessité en cela est de faire face aux agents du colonialisme et de les battre.
Le Comité Centra a écouté un rapport sur l’activité internationale du parti, qui vient à son début pour couvrir la situation de la résistance nationale de la nation syrienne dans les média progressistes communistes et pour contribuer aux activités de solidarité avec l’honorable résistance. Dans ce contexte le comité central a informé en détail de la participation de représentants du parti dans nombre d’événements sur la scène internationale, tels que le 15ème Congrès du Parti Communiste de la Fédération de Russie, qui s’est soldé par un traitement de solidarité particulier avec la Syrie, aussi bien que qu’au travers d’activités solidaires menées par le Conseil Mondial de la Paix en collaboration avec le Conseil de la Paix de Turquie et le Parti Communiste Turc, tout en condamnant l’attaque impérialiste réactionnaire de la région et en solidarité avec la résistance syrienne. Le Comité Central a souligné le rôle des représentants du parti dans ces importants événements internationaux.
Le Comité central a également entendu les rapports d’activité sur les fédérations du parti placées dans les difficiles conditions que connaît le pays actuellement, et il observe qu’en dépit de ces difficultés, les fédérations du parti font en général un travail de mobilisation des masses, et il a décerné une reconnaissance particulière pour les courageuses fédérations et pour les camarades qui ont fait preuve d’un engagement et d’une activité particulière. Les événements ont montré un grand engagement des communistes syriens dans les solutions nationales et leur discernement pour clarifier la position de classe. Le Comité Central incite les fédérations du parti de persévérer dans les luttes où elles seront demandées, selon les conditions concrètes de chaque région, de manière à se mettre au service du peuple dans la défense de ses intérêts.
Le Comité Central a également discuté de la réalité d’une publication résistante et a demandé aux fédérations de renforcer leur attention sur ce point, qui a une importance mobilisatrice particulière en ces circonstances.
De cette façon, le Comité Central a conclu les travaux de sa conférence élargie.
Damas 02/06/2013
Le Comité Central du Parti Communiste Syrien.
Traduction
François VECHART
30.06.2013