Le gouvernement de Cuba a qualifié d’outrage l’annulation du permis de vol de l’avion du Président Evo Morales par plusieurs nations européennes, à son retour d’un forum énergétique tenu en Russie.
Le ministère des Affaires étrangères de Cuba a qualifié de « inadmissible, infondée et arbitraire » l’interdiction de survol des territoires de la France, l’Italie, le Portugal et l’Espagne à l’avion de Morales, sous prétexte de transporter l’ex-agent de la CIA Edward Snowden, recherché par Washington à cause de filtrer des documents sur un réseau de cyberespionnage.
TEXTE DE LA DÉCLARATION DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE CUBA
Depuis quelques heures, plusieurs gouvernements européens ont refusé ou annulé, prétextant des raisons techniques, le permis de survol ou atterrissage de l’avion du président de l’Etat plurinational de Bolivie, Evo Morales Ayma, ce qui constitue un acte inadmissible, infondé et arbitraire et une offense à l’Amérique latine et le Caraïbe.
Il y a quelques jours, les États-Unis ont menacé l’Équateur, un pays frère, de prendre des mesures économiques coercitives, ce qui est totalement intolérable, lèse tous les pays de l’Amérique latine et mérite le rejet international.
Le ministère des Affaires étrangères de Cuba suit avec soucis les événements des dernières semaines liés aux déclarations du citoyen américain Edward Snowden, qui confirment l’existence d’un système d’espionnage global mis en place par le gouvernement des États-Unis, en violation de la souveraineté des états et des droits des personnes.
Cuba appelle la communauté internationale à réagir contre ces violations du Droit international et des droits de l’homme.