Maroc : les militants du Mouvement du 20 février et de l’Union nationale des Etudiants nous alertent !
Les prisons du Maroc continuent d’accueillir des militants du « Mouvement 20 février » (M20F) et de l’Union Nationale des Etudiants au Maroc (UNEM), des artistes, des journalistes, des syndicalistes, de simples citoyens.
Des détenus sont aujourd’hui en grève de la faim depuis le début du mois de mars. Le comité de soutien aux prisonniers politiques du Maroc est très inquiet quant à leur vie et à leur sort. Nous vous demandons d’informer l’opinion publique et d’agir en la faveur des prisonniers politiques au Maroc en grève de la faim, afin de leur sauver la vie. Le régime au Maroc profite du silence médiatique et continue de torturer, emprisonner et maltraiter les détenus d’opinion et politiques
A l’image des peuples du Maghreb et du Moyen-Orient, le peuple du Maroc lutte pour un avenir meilleur contre le régime en place, malgré la torture subie par les détenus politiques du mouvement du 20 février et de l’Union Nationale des Etudiants au Maroc.
Le régime torture, continue d’emprisonner, de tuer dans le silence médiatique, avec la complicité politique de toute l’Europe. Des dizaines de militants du M20F et de l’UNEM sont dans les geôles du régime. D’autres sont en grève de la faim. Personne au Maroc n’est à l’abri des traitements d’intimidation, d’agression, d’injures, d’emprisonnement pour une raison ou une autre. Dans les geôles du régime des jeunes militants actifs dans le M20F et/ou dans l’UNEM sont condamnés à des peines lourdes allant jusqu’à six ans fermes.
La situation des grévistes de la faim est alarmante. A Taza, dans la prison locale construite au temps de la colonisation française, Tarik Alhamani, de santé fragile, ayant une insuffisance rénale en est à sa deuxième grève, depuis le début du mois de mars, c’est le cas aussi de Abdessamed Haydour, dit « détenu du sacré », tous les deux dans la prison locale de Taza. La famille de Tarik ignore son sort. Elle s’est présentée au parloir sans aucune nouvelle de leur fils. l’UNEM et le M20F à Taza ont organisé des manifestations en direction de la prison pour demander de ses nouvelles et sa libération, ainsi que celle des autres détenus politiques. La direction pénitentiaire de Taza refuse toute communication au sujet de Tarik Alhamani.
La vie politique et sociale au Maroc est rythmée par des détentions arbitraires, des tortures, des mauvais traitements permanents pour les détenus d’opinion. Même les rapports des droits de l’homme établis par l’ONU condamnent le régime au Maroc en la matière. Le comité de soutien aux détenus politiques au Maroc, vous sollicite pour que vous informiez le public français et international, que vous souteniez les détenus politiques au Maroc en grève de la faim et que vous demandiez la libération de tous les prisonniers politiques dans ce pays.
J’apporte ici mon soutien aux prisonniers politiques en lutte au Maroc.