Honneur à la mémoire d’Henri Alleg: Les Editions Prolétariennes saluent la mémoire d’Henri Alleg et adressent leurs condoléances attristées à sa famille ainsi qu’au PRCF.
Militant communiste qui combattit le colonialisme français en Algérie, Henri Alleg subit la torture et fut condamné aux travaux forcés.
En la dénonçant dans « La question » il contribua grandement à la prise de conscience anticoloniale dans notre pays et à la défaite du colonialisme français.
Face à la restauration du capitalisme en Russie et dans les pays de l’Est, il déclarait : » non ce n’était pas la fin de l’histoire comme ce ne l’était pas après la défaite de Spartacus ou de la commune de Paris. Sur tous les continents, des multitudes d’hommes et de femmes reprenaient et reprendraient encore victorieusement le flambeau, plus fort, plus expérimentés, plus unis, plus conscients encore que ceux qui les avaient précédés, aussi résolus et aussi confiants en l’avenir. Le parcours restait inachevé. Son terme se révélait seulement plus lointain, plus douloureux et plus difficile à atteindre que nous l’avions cru, mais nous savions aussi que nous ne pourrions jamais renoncer à ce qui avait été et demeurait notre première et lumineuse raison de vivre; poursuivre, avec des millions d’autres la lutte séculaire des exploités, des opprimés, des damnés de la terre pour que naisse enfin un autre monde, un monde de vraie liberté, de vraie fraternité ».
Fidèle à son idéal et à ses principes, il s’opposa aux « dérives social-démocrates » causées par les dirigeants révisionnistes dans le P «C» F et fut membre du comité national de parrainage du PRCF.
Le 12 mars 1956,l’Assemblée Nationale accorde à Lacoste des pouvoirs spéciaux en Algérie.Les députés communistes ayant mêlé leurs voix à celles des SFIO.Lacoste dispose de pouvoirs « dictatoriaux ».Lacoste confie les pouvoirs de police à Massu.C’est le début de la bataille d’Alger. Quadrillage de la Ville d’Alger,fouilles,tortures,infiltrations du FLN,…La bataille d’Alger est gagnée mais la France s’était discréditée auprès du Peuple Algérien. (sources:Journal de la France du 20e siècle Jacques Marseille)