Voici ci-après un tract que le PRCF vous propose de distribuer pour combattre la réforme des retraites.
On ne négocie pas les régressions, on les combat jusqu’à la victoire toujours !
Nous exigeons des mesures de progrès social POUR UNE RETRAITE DE HAUT NIVEAU !
Que préférez-vous, salariés de France ? Le report de l’âge légal à 65 ans, puis à 67 ans, en attendant pire, comme l’exige le MEDEF, la désindexation des pensions par rapports aux prix, une nouvelle augmentation de la durée de cotisation assortie des décotes, ou bien pourquoi pas, les trois mauvais coups à la fois ? Quoi qu’il en soit de ce « choix » mortifère, c’est bien l’euthanasie des retraites par répartition et la mise en place de fonds de pensions « français » (pour les salariés aisés, car les autres n’auront qu’à crever au boulot, si boulot il y a !) ;
il est évident en effet que, formatés par l’idéologie libérale, nombre de jeunes salariés refuseront de cotiser pour une retraite de plus en plus lointaine et misérable : et la finance récupérera un énorme pactole qui aggraverait la financiarisation notre économie et qui signerait aussi la mort de la sécu, cet autre acquis du CNR et des ministres franchement communistes de 1945, les A. Croizat, M. Paul, M. Thorez, Joliot-Curie, C. Tillon, F. Billoux, H. Wallon, etc. !
Que convient-il de faire ?
- Exigeons des parlementaires socialistes (comme le font les élus du PCF) qu’ils votent contre la contre-réforme des retraites
- Le retour au minimum à la retraite à 60 ans sur la base de 37 ans ½ pour tous avec l’abrogation des contre-réformes Balladur et Fillon de 94, 203,2007 et 2010.
Il n’y a pas de problème de financement des retraites, il n’y a que la volonté des grands groupes capitalistes et de leur Union européenne de :
- rafler les sommes qui transitent aujourd’hui par le système par répartition
- plus généralement, drainer le maximum de ressources sociales pour investir leur destructrice guerre économique et pour «sauver l’euro », cette arme de destruction massive des acquis populaires et des souverainetés nationales.
Mais pour gagner le combat syndical ne suffit pas, il faut aussi que le PS et l’UMP, qui forment les deux branches du Parti Maastrichtien Unique avec l’appoint du « Centre » et d’Europe -Ecologie, avec le Front « national » en position de recours du grand capital, voient se dresser contre eux une alternative politique claire, porteuse de RUPTURE PROGRESSISTE.
Pour cela, cessons de dire, comme le fait hélas M. Mélenchon, que » l’Europe est à nous « sic ! » et que « l’euro est notre monnaie ». C’est un conte de fée pour enfants sages, comme l’est aussi la « refondation » sociale de l’UE chère à M. Pierre Laurent, le patron du Parti de la Gauche Européenne, accessoirement secrétaire national du PCF*
En réalité, la « construction »européenne a été conçue de A à Z pour casser la souveraineté des peuples et araser leurs acquis sociaux. Qu’on cite UNE SEULE réforme sociale venue de Bruxelles ! Oui ! l’ « Europe sociale » chanté par le PS et par ses suiveurs « euro constructifs » est un MENSONGE qui permet de briser AUJOUR’HUI les acquis obtenus dans le cadre national tout en promettant une « belle Europe » harmonisée » pour l’an 3000 ! et c’est bien le MEDEF et l’Union européenne pilotée par Merkel qui ont DICTE la nouvelle contreréforme des retraites à MM.Hollande et Ayrault, aussi durs contre notre peuple qu’ils sont serviles envers les capitalistes et envers leur dictature européenne !
Voulons-nous vivre dignement, en, combattant tous ensemble et en même temps, en luttant à la fois, comme nos anciens de 1936 et de la Résistance, sous les plis mêlés du drapeau rouge et du drapeau tricolore, ou voulons-nous mourir à petit feu sous les plis du drapeau clérical de l’UE (qui représente le manteau de la vierge et les douze apôtres) ? A nous de choisir car pas plus qu’en 1940, il n’y a de milieu entre Résistance et Kollaboration.
« Jamais le peuple de France ne sera un peuple d’esclave », proclamait l’appel lancé par le PCF clandestin le 10 juillet 1940. Ne battons pas en retraite ! Sauvons les retraites par répartition des jeunes générations ! Clamons que le remboursement de la « dette souveraine » soit disant due aux banques et que le sauvetage de LEUR maudit euro ne valent ni la casse de nos acquis ni la mort de notre pays !
Avec le PRCF, engageons-nous pour la renaissance d’un vrai parti communiste de combat. Et construisons dans les luttes un large Front populaire, patriotique et antifasciste, pour la construction d’une République sociale, souveraine, fraternelle, reprenant la marche séculaire de notre peuple vers le socialisme et vers le communisme.