ASSEZ RAMPÉ DEVANT LA BOURGEOISIE DES BOBOS DU PS A PARIS ! POUR S’OPPOSER DE GAUCHE A LA POLITIQUE GROSSIÈREMENT ANTISOCIALE ET IMPÉRIALISTE DE HOLLANDE, POUR STOPPER LA DYNAMIQUE MORTELLE DU FN, POUR FAIRE VIVRE EN France ET A PARIS UNE FORCE FRANCHEMENT COMMUNISTE, NON A LA SATELLISATION DU PCF PARISIEN PAR LE PARTI « socialiste »
Sur le plan national, Delanoë et Hidalgo soutiennent à 100% la hideuse « construction européenne » et « transatlantique » qui détruit notre pays et qui arase tous les acquis sociaux du Front populaire et de la Résistance.
Sur le plan régional, ces gens sont étroitement liés à Jean-Paul Huchon, le président du CR francilien qui déclare tranquillement dans son livre « De battre ma gauche s’est arrêtée » qu’il est pour la dissolution de la nation française dans les États-Unis d’Europe et pour la privatisation générale des services publics. En effet, la « gauche » Huchon a arrêté de se battre… contre le capital !
Sur le plan « municipal », le PS porte avec l’UMP le projet du Grand Paris qui signifie la mise en tutelle définitive des municipalités PCF de banlieue, et qui vise ouvertement à centrer encore plus Paris sur le tout-finances et le tout-tourisme. Derrière le discours « social » des édiles parisiens, Paris continue de se vider de ses habitants ouvriers et employés, certains quartiers tendent à se ghettoïser et notre ville-capitale devient de plus en plus une métropole de la grande bourgeoisie internationale friquée où la langue française elle-même est marginalisée au profit du tout-anglais.
Certes il y a bien quelques prises de positions d’apparence humaniste dans notre ville, mais malgré la présence de communistes dans la majorité, il n’y a même pas une rue Robespierre à Paris, sans parler de Marx, d’Engels ou de Lénine, qui furent d’illustres Parisiens durant leur période d’exil, et que notre capitale ne reconnaît toujours pas, sans parler de Maurice Thorez, de Jacques Duclos ou de Georges Marchais.
Ce n’est pas sur de telles bases que l’on stoppera la très réactionnaire Kosciusko, et encore moins que l’on contiendra l’extrême droite raciste. Comme on vient de le voir à Brignoles, l’union sacrée au 1er tour entre le PS pro-Maastricht, pro-guerres, pro-« métropoles », et le PCF qui prétend s’opposer à cette politique de droite, fait dangereusement le jeu du FN qui se pose en unique opposant. La première condition pour que les travailleurs se tournent à nouveau vers les communistes, c’est l’indépendance : indépendance politique des communistes par rapport au PS maastrichtien, indépendance de la France par rapport à l’UE et à l’euro, indépendance de nos syndicats de classe par rapport à la confédération européenne des syndicats, alignée sur Bruxelles.
N’est-il pas temps dans ces conditions que tous les communistes parisiens, membres du PCF ou militant à l’extérieur de ses rangs, se rencontrent et discutent pour, au minimum, s’exprimer ensemble un point de vue communiste dans cette période sombre où le désespoir populaire s’aggrave et où une vraie parole communiste unie est attendue ?
Sans prétendre en rien diriger une telle rencontre, le PRCF est prêt à faciliter les contacts entre tous ceux qui voudraient la co-organiser.
Communistes, faisons vivre le Paris populaire de la Fronde, de la Révolution française, de la Commune, de la Libération et de mai 68.
Pour une liste unique du Front de Gauche aux municipales à Paris, c’est la seule façon de faire avancer une vraie politique à Gauche.
Quelque soit la municipalité ,à partir du moment ou il y a une cellule du parti communiste Français le rassemblement doit se faire sur son programme en constituant une liste proposant celui-ci aux électeurs, électrices (par tracts dans les boîtes à lettres et réunions publiques).
Il n’y a pas de différence dans la gouvernance qui doit être appliquée par une municipalité quelle soit, (grande, moyenne ou petite) . tout dépend de la politique communale mise en œuvre .