Aujourd’hui les cheminots – à l’appel de leurs syndicats exception faite bien sur de la jaunissante CFDT – font grève contre une « reforme » de la SNCF qui n est que le résultat de la privatisation et libéralisation du rail imposée par la commission de bruxelle (3e paquet ferroviaire). On se souvient du commissaire Oli Rehn au printemps dernier exigeant alors que Hollande venait tout juste de s’attaquer au code du travail (ANI) que la France liquide ses retraites, libéralise le rail et privatise ses barrages…
Aujourd’hui, l’enseignement supérieur se mobilise contre le démantèlement et la privatisation rampante de l’ école, par la Loi Fioraso continuatrice des lois Pecresse et l’austérité généralisée qui mine nos facs. Là aussi cette politique est le résultat des diktats de l’UE et en particulier le fruit de la stratégie de Lisbonne conduite par l’ UE et signée en son temps déjà par la gauche plus rien (gauche plurielle) visant à la marchandisation du savoir et de l’éducation.
Aujourd’hui c’est la détermination des profs des classes préparatoires qui après une grève massive suivie à 80% commencent à faire douter Peillon et qui ouvre la voie pour empêcher la casse du statut des enseignants.
Aujourd’hui, ce sont aussi les postiers qui sont dans l’action contre la fermeture de nombreux centre de tri et la liquidation du service public de la poste. Là encore, on ne peut comprendre ce qui se passe sans voir qu’il s’agit pour la Poste comme pour la SNCF de coller à l’impératif de libéralisation et de privation imposé par l’UE. Afin peut être de ressembler un jour à ce Canada pionner de l’ultra libéralisme qui vient de supprimer ces facteurs?
Aujourd’hui ce sont les salariés de la plateforme chimique de Lavera qui organisent le blocage de leur site pour dénoncer les menaces qui pèsent sur leurs emplois alors que la concurrence de tous contre tous et le dumping social généralisé organisée par l’UE du capital conduit à l’accélération des délocalisation et de la dramatique désindustrialisation du pays.
Aujourd’hui ce sont les ouvriers de Goodyear Amiens, de PSA, et tant d’autres qui continuent admirablement la lutte.
Le pays bouillonne de dizaines de luttes, menées par des travailleurs courageux et combatifs. Luttes qui ne demandent qu’à être coordonnées et réunies pour en démultiplier la force.
Alors à quand le tous ensemble et en même temps, pour défendre les intérêts des travailleurs contre ceux de cette oligarchie capitaliste qui casse le pays !
Pour garder nos services publics, nos entreprises publiques, nos conquis sociaux, pour réindustrialiser le pays en nationalisant banques et grands moyens de production, pour revitaliser les idéaux du Conseil National de la Résistance pour rendre aux travailleurs cette souveraineté populaire confisqué par cette oligarchie capitaliste usant de ces armes d’exploitation massive que sont l’Euro et l’UE : il faut briser les chaines de l’Union Européenne, sortir de cette prison des peuples, de cette dictature du capital qu’est l’UE.