A l’initiative de la fédération du Vaucluse du Mouvement Politique d’Emancipation Populaire (M’PEP) et de la fédération des Bouches-du-Rhône, du Gard et du Vaucluse du PRCF, s’est déroulée le 7 février dernier au cinéma « le Rivoli » à Carpentras une soirée au cours de laquelle a été diffusé le film « Les jours heureux » réalisé par Gilles Perret . Le film auquel assistait un public nombreux (120 personnes) fut suivi d’une intervention
de l’historienne Annie Lacroix-Riz, puis d’un débat autour du thème : « Actualité et modernité du programme du Conseil National de la Résistance (CNR)». La soirée débutée à 18h30 et qui devait s’achever à 22h a dû être arrêtée aux alentours de 23h, compte-tenu d’interventions nombreuses et d’un excellent niveau et de réponses particulièrement étoffées de la part de notre invitée . Des militants de l’ Union Populaire Républicaine s’étaient déplacés pour participer à cette soirée.
Il s’agissait d’une première initiative réalisée en commun dans ce département par nos deux organisations dont nous tenons à féliciter les militants qui se sont donnés sans compter pour en assurer le succès. Elle sera prochainement suivie d’autres dans le Vaucluse, mais également dans le Gard et les Bouches-du-Rhône, notamment à l’occasion de la campagne de boycott des élections européennes.
Provocation fasciste à Marseille le 6 février à l’occasion d’une autre conférence d’Annie LACROIX-RIZ
La veille se déroulait au théâtre Toursky à Marseille, à l’initiative des « amis de Richard Martin », et de l’association « COMAGUER » une conférence sur le thème : « 6 février 1934 : la république menacée » dont notre fédération s’était fait l’écho dans son blogue et à laquelle elle avait été invitée. Au moment où Annie Lacroix-riz allait débuter son intervention, un individu d’une vingtaine d’années s’est levé pour lire une déclaration injurieuse à l’égard des communistes. Une quinzaine de jeunes se sont alors levés à leur tour pour scander des slogans qui n’avaient rien à envier à l’idéologie nazie.
La fédération du PRCF tient à assurer les organisateurs de cette soirée de toute leur solidarité.
Communiqué conjoint de la fédération 13,30 et 84 et de la direction nationale du PRCF
Il y a quelques jours le PRCF condamnait l’agression dont avait été victime Caroline Fourest dont pour autant nous ne partageons pas certaines de ses prises de positions.
Cet événement s’est lui-même produit après les coups de feu contre un rassemblement progressiste à Clermont-Ferrand, après des agressions et provocations multiples des bandes fascistes, comme il y a peu contre des JC à Grenoble et la liste est longue. Trop longue.
Bien entendu le pouvoir PS, comme hier celui de l’UMP, avec un Valls plus prompt à chasser le Rom et à promouvoir sa carrière de présidentiable qu’à faire respecter l’ordre républicain et donc la mise hors d’état de nuire des bandes fascistes, est impuissant quand ce n’est pas complice par cynisme ou lâcheté.
C’est dans ce contexte qu’une nouvelle agression a eu lieu à Marseille hier soir au moment où Annie Lacroix-Riz allait débuter sa conférence. Historienne de renommée internationale, respectée dans la communauté universitaire et scientifique mais poursuivie par la haine des fascistes français et ukrainiens, du fait de ses travaux.
Une quinzaine de fascistes hurlant des slogans anti-communistes ont tenté de saboter la réunion. Face à la ferme et sereine riposte des militants des associations organisatrices et du PRCF et forts de la présence d’une soixantaine de participants à cette soirée, les nazillons ont été expulsés.
Le PRCF estime que la situation devient extrêmement préoccupante et qu’il est grand temps qu’une riposte unie, de masse, des forces progressistes s’organise pour exiger la mise hors jeu des bandes fascistes. Mais comment ne pas dénoncer les fourriers du fascisme? Ceux qui fascisent l’Etat, la vie politique du pays, les comportements politiques et médiatiques qui encouragent les fachos, et surtout une situation sociale catastrophique pour les masses populaires et les couches moyennes.
Prenons garde aussi de ne pas laisser aux fascistes et à l’extrême-droite les thématiques et les symboles qui appartiennent au monde du travail et au peuple : la patrie républicaine, pour laquelle sont tombés tant des nôtres, le drapeau de la nation, associé au drapeau rouge de la classe ouvrière, la Marseillaise des Sans-culottes et des Soldats de l’An II.
Nous proposons donc aux anti-fascistes conséquents un Front Antifasciste, Populaire, Patriotique et Progressiste autour des valeurs issues du CNR, sortie de l’UE, ce bouillon de culture du fascisme/nazisme (Grèce, Hongrie, Pays baltes, Espagne….) et l’indépendance nationale, la souveraineté du peuple rétablies, une politique progressiste qui crée les conditions, quand le peuple le décidera, du passage au socialisme.
source : PRCF bouche du Rhone, Gard et Vaucluse