Par Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF, Georges Gastaud, philosophe et directeur politique d’Initiative communiste, Gilliatt de Staërck, secrétaire national de la JRCF
Le hasard de l’histoire a voulu que trois des principaux représentants du peuple de France en révolution soient morts au mois de juillet d’une année terminant toujours par le chiffre 4 : l’incorruptible Robespierre fut exécuté le 28 juillet 1794 avec ses fidèles camarades comme Saint-Just, renversés par une conjuration d’opportunistes et d’extrémistes craignant – à raison – pour leur tête ; Jean Jaurès fut assassiné le 31 juillet 1914 par un fanatique nationaliste, Raoul Villain (qui portait bien son nom !), pour s’être opposé jusqu’au bout à la guerre ; Maurice Thorez, le principal instigateur du Front populaire et le secrétaire général d’un vrai Parti communiste en France, succomba au cours de son voyage vers Yalta en juillet 1964.
Heureuse coïncidence que ces trois morts de trois personnages ayant joué un rôle central en France dans le combat pour les conquêtes sociales et la défense de la patrie, soit l’alliance des deux drapeaux rouge et tricolore – bien entendu, avec des spécificités propres à chacun et à leurs époques respectives. Ce n’est pas un hasard si ces trois personnages sont au mieux jetés aux oubliettes et instrumentalisés à dessein (Jaurès), au pire diabolisés en tyran sanguinaire (Robespierre) ou en affreux stalinien dictatorial (Thorez). Pourtant, alors que la France sort d’une séquence électoraliste révélant, plus que jamais, l’ingouvernabilité du pays dans le cadre de l’Axe UE-OTAN – en dépit de la prétendue « alternative de rupture » que représenterait le « Nouveau Front populaire » sous pilotage des antijacobins et anticommunistes PS et EELV –, jamais l’œuvre de Robespierre, Jaurès et Thorez n’a été autant d’actualité… et la nécessité de poursuivre leur combat au XXIe siècle encore plus !
Car chacun à leur façon, ces trois personnages ont apporté à l’histoire révolutionnaire et patriotique de France, tirant le fil bleu, blanc et surtout rouge du pays. S’agissant de Robespierre, le PRCF avait déjà rappelé tous ses mérites à l’occasion du 230e anniversaire de son accès au pouvoir en juillet 1793[1]. Aux antipodes des caricatures les plus crasses et haineuses véhiculées par les réactionnaires de tous poils de l’extrême droite royaliste et fascisante nostalgique de l’Ancien Régime à la fausse « gauche » antijacobine – encore récemment, Raphaël Glucksmann ne trouvait pas mieux, le soir du second tour des législatives, que de citer le nom de Robespierre comme un repoussoir ! –, Robespierre fut le principal instigateur de l’émancipation des Juifs et des comédiens, de l’abolition de l’esclavage le 4 février 1794, du maximum sur les produits de première nécessité, de la mise en place de la République une et indivisible. Mieux encore : il fut le principal rédacteur de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen (DDHC) du 24 juin 1793, qui consacre la « dette sacrée » des « secours publics », l’instruction publique généralisée et le droit de changer une constitution – sans oublier le fameux article 35 affirmant que « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». N’ayant jamais été au pouvoir, Jaurès se signala surtout par ses discours et ses combats pour la République sociale, pour une instruction réellement populaire – l’Education (de moins en moins) « nationale » instrumentalisant même, à la suite du terrible assassinat de Samuel Paty à l’automne 2020, sa lettre aux instituteurs de 1888 dans laquelle il fustige l’égoïsme capitaliste –, ou encore pour la défense des ouvriers en lutte dans son fameux discours de 1906 fustigeant la violence de classe du patronat et la condamnation des soulèvements ouvriers consécutifs à des catastrophes (comme à Courrières en 1906 où périrent près de 1500 mineurs prisonniers des flammes à la suite d’un coup de grisou qui poussa la direction à… boucher la mine et condamner à mort les travailleurs). Maurice Thorez, de son côté, fut le fer de lance du Front populaire antifasciste et, en tant que ministre d’Etat au sein du gouvernement chargé d’appliquer le programme du Conseil national de la Résistance, œuvra à la mise en place du statut de la fonction publique à la Libération, à la « bataille pour la production » pour reconstruire le pays ravagé et à l’ensemble des conquêtes sociales et démocratiques (congés payés et 40 heures restaurés, allocations diverses, statut du fermage et du métayage, nationalisation des grands groupes industriels comme Renault et la SNCF et des grands médias pour échapper à l’emprise des « forces de l’argent ») – quand ses camarades-ministres Ambroise Croizat et Marcel Paul respectivement instaurèrent la Sécurité sociale et nationalisèrent EDF-GDF.
Mais au-delà de ses mesures et discours majeurs, tous trois ont mené les mêmes combats avec le même fil directeur en faveur d’une gauche patriotique et populaire, à savoir celui de l’émancipation sociale reposant sur la souveraineté nationale. Et in fine, en affrontant l’ensemble des forces réactionnaires et capitaliste pour rompre avec l’ordre établi. En effet :
Robespierre, Jaurès et Thorez s’opposèrent de toues leurs forces à la guerre. Le premier mit en garde le 2 janvier 1792 contre les « missionnaires armés » que « personne n’aime », et ajouta : « le premier conseil que donnent la nature et la prudence, c’est de les repousser comme des ennemis » ; il condamnait alors le projet des Girondins – alliés, en cela, à Louis XVI – d’exporter la révolution avant même que celle-ci fut consolidée en France. Jaurès, qui analysa le désastre des guerres balkaniques (1912-1913) préludes à la Première Guerre mondiale, organisa la grande manifestation au Pré-Saint-Gervais le 26 mai 1913 pour dénoncer l’adoption de la « loi des 3 ans » qui allongeait le service militaire et s’opposer à la marche à la guerre nourrie par les grands industriels (Krupp, Schneider…) et les forces capitalistes désireuses d’accroître leurs empires économiques. Le Front populaire soutenu par Thorez fit du combat pour la paix et contre le fascisme son axe cardinal, nationalisant la Défense pour la soustraire aux intérêts privés de surcroît hostiles au Front populaire.
Et lorsqu’il fallut, circonstances obligent, mener la guerre, Robespierre et Thorez surent cibler les ennemis et se battre au nom de la libération du pays. Dans le premier cas, il s’agissait de sauver la Première république assaillie par les monarchies de droit divin d’Europe désireuses d’écraser la Révolution française. Dans le deuxième cas, Thorez, qui encouragea l’engagement des militants communistes au sein des Brigades internationales combattant le franquisme en Espagne – le gouvernement Blum ayant lâchement abandonné la République espagnole à son sort –, fut aussi l’auteur, avec Jacques Duclos, de l’appel du 10 juillet 1940 appelant à libérer la France en rappelant que « jamais la France ne sera un peuple d’esclaves ». Ce n’est pas un hasard si le Parti communiste français, fort de son engagement dans la Résistance, fut le premier parti de France à la Libération avec près de 30% des voix aux élections constituantes de 1945.
Robespierre, Jaurès et Thorez combattirent les forces de droite réactionnaire et/ou fascisante. L’« Incorruptible », dépeint par ses ennemis comme un tyran alors même qu’il s’évertua à appliquer la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen (DDHC) et à appliquer la devise de la République « Liberté, égalité, fraternité… ou la mort », fut le principal obstacle à la tentative de destruction de la Révolution et la principale cible des forces aristocratiques et cléricales réactionnaires, contraintes de fuir à Coblence et déterminées à caricaturer Robespierre en monstre sanguinaire. Il est vrai que la mise en place indispensable de mesures de salut public pour combattre les ennemis de l’extérieur et de l’intérieur (et ils furent nombreux) ne pouvait que déplaire à ces derniers. Assassiné par un nationaliste d’extrême droite, Jaurès dut affronter l’Action française, la Ligue des patriotes de Déroulède, les antisémites les plus fanatiques comme Edouard Drumont et les nationalistes exaltés comme Maurice Barrès. Quant à Maurice Thorez, il fut la cible, avec l’ensemble du PCF, de la haine anticommuniste de toute la droite – et d’une grande partie de la « gauche » dite « socialiste » et « radicale » – et fit du combat antifasciste l’axe central de la politique du Front populaire, plaçant ainsi le PCF à la pointe du combat pour la libération du pays.
Robespierre, Jaurès et Thorez mirent la défense de la souveraineté nationale au service du combat révolutionnaire. Robespierre appliqua en cela l’article 3 de la DDHC du 26 août 1789 selon lequel « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation ». Il revendiqua ce combat avec force en janvier 1790, déclarant : « La Nation est-elle souveraine, quand le plus grand nombre des individus qui la composent est dépouillé des droits politiques qui constituent la souveraineté ? Non, et cependant vous venez de voir que ces mêmes décrets les ravissent à la plus grande partie des Français. Que serait donc votre Déclaration des droits si ces décrets pouvaient subsister ? Une vaine formule. Que serait la Nation ? Esclave : car la liberté consiste à obéir aux lois qu’on s’est données, et la servitude à être contraint de se soumettre à une volonté étrangère. Que serait votre Constitution ? Une véritable aristocratie. Car l’aristocratie est l’état où une partie des citoyens est souveraine et le reste est sujet, et quelle aristocratie ! La plus insupportable de toutes, celle des riches. » Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Louis XVI et tous les partisans de l’Ancien Régime s’opposèrent avec force au transfert de la souveraineté de la personne du roi à la nation – c’est-à-dire, comme le dit le philosophe communiste Georges Politzer, « en définitive, au peuple ». Car détruire la souveraineté nationale est le meilleur moyen de conjurer le spectre de la révolution, ce que comprirent les monarques absolus de l’Europe de 1789. Mais aussi le meilleur moyen de briser l’esprit internationaliste qui se nourrit du combat patriotique – et réciproquement –, ce que comprit et formula ainsi Jean Jaurès : « un peu d’internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup d’internationalisme y ramène ; et réciproquement, un peu de patriotisme éloigne de l’internationalisme, beaucoup de patriotisme y ramène ». En somme, l’alliance des deux drapeaux rouge Et tricolore : celui du prolétariat en lutte que rejeta Lamartine au moment de la proclamation de le Deuxième République en 1848, et celui de la Révolution jacobine longtemps rejeté par les Versaillais avant de l’instrumentaliser pour réprimer la Commune de Paris (où flottait initialement le drapeau tricolore aux côtés du drapeau rouge, comme en 1848 !). Refuser l’expropriation du drapeau tricolore par les forces réactionnaires à leur profit alors que celles-ci s’ingéniaient à réduire à peau de chagrin la souveraineté nationale (jusqu’à la détruire avec le pétainisme à l’été 1940), tel fut le combat mené par Jaurès, mais aussi par Thorez en associant pleinement les drapeaux rouge et tricolore lors de la constitution du Front populaire (1934-1936), farouchement antifasciste ET patriotique, farouchement populaire ET internationaliste.
- Robespierre, Jaurès et Thorez ont refusé tout projet d’« Europe » qui portait en elle-même les germes de la Réaction. L’Europe du temps de Robespierre, ce fut la Sainte-Alliance en cours de constitution (avant sa proclamation officielle en septembre 1815) lorsque, à la suite de la déclaration de guerre de Louis XVI à son ami autrichien en avril 1792, l’Europe réactionnaire se mobilisa pour rétablir l’ordre de droit divin ; c’est d’ailleurs ce qui poussa l’Assemblée nationale à proclamer « la patrie en danger » en juillet 1792 et tous les sans-culottes et les fédérés de France – sous les paroles de la Marseillaise – à former « la nation en armes » contre le péril contre-révolutionnaire. L’Europe du temps de Jean Jaurès, ce fut celle des régimes réactionnaires et contre-révolutionnaires, désireux de conjurer « le spectre du communisme » (Marx et Engels) – fusse au prix d’une guerre mondiale –, ce qui fit dire à Jaurès en 1898 que « tant que le prolétariat international ne sera pas assez organisé pour amener l’Europe à l’état d’unité, l’Europe ne pourra être unifiée que par une sorte de césarisme monstrueux, par un saint empire capitaliste qui écraserait à la fois les fiertés nationales et les revendications prolétariennes. Nous ne voulons pas d’une domesticité internationale. Nous voulons l’Internationale de la liberté, de la justice et du droit ouvrier. ». L’Europe du temps de Thorez, c’est la « construction européenne » sous l’impulsion du comité Mayrisch (mai 1926), du cartel de l’Acier (septembre 1926) puis du comité France-Allemagne (1935), conformément au projet des « Etats-Unis d’Europe » que combattit Thorez en ayant en tête le discours de Lénine du 23 août 1915 affirmant qu’« en régime capitaliste, les Etats-Unis d’Europe sont ou bien impossibles, ou bien réactionnaires ».
Robespierre, Jaurès et Thorez, chacun à leur manière, ont enfin combattu l’ordre capitaliste.
Certes non communiste – bien que Gracchus Babeuf, premier communiste de France, revendiqua l’héritage de l’« Incorruptible » comme l’affirme l’historien Albert Mathiez : « Les premiers socialistes français qui aient formé un parti, les Egaux, que nous appelons maintenant du nom de leur chef, les Babouvistes, ont professé pour Robespierre un culte véritable »[2] – ni même socialiste, Robespierre n’en combattit pas moins les inégalités sociales. Il déclare notamment dans son discours du 5 avril 1791 : « la base de la liberté, la base du bonheur social, c’est l’égalité. […] Toute institution qui tend à augmenter l’inégalité des fortunes est mauvaise et contraire au bonheur social. […] Je sais qu’il est impossible d’établir l’égalité parfaite ; je sais que plusieurs causes différentes tendent sans cesse à déranger l’égalité des fortunes ; mais il n’en est pas moins vrai que les lois doivent toujours tendre à les maintenir, autant que la nature des choses peut le permettre, et qu’elles iront directement contre leur but, contre le but de toute société, lorsqu’elles tendront à la violer. La trop grande inégalité des fortunes est la source de l’inégalité politique, de la destruction de la liberté. D’après ce principe, les lois doivent toujours tendre à diminuer cette inégalité, dont un certain nombre d’hommes font l’instrument de leur orgueil, de leurs passions et souvent de leurs crimes. ». Jaurès, initialement « républicain » sans être socialiste, comprit après notamment la grève des mineurs de Carmaux en 1892 que « le socialisme sans la République est impuissant, et que la République sans le socialisme est vide », voyant donc dans la rupture avec l’ordre capitaliste (de manière davantage social-démocrate que révolutionnaire) la nécessité pour construire un monde meilleur. Thorez, fidèle héritier du jacobinisme et du léninisme, fit du Parti vraiment communiste le fer de lance, aux côtés de la CGT sous l’impulsion de Benoît Frachon, des changements sociaux positifs sous le Front populaire et lors du CNR.
Robespierre, Jaurès et Thorez, chacun à leur manière, ont également combattu l’exploitation coloniale. Le premier, en obtenant l’abolition de l’esclavage le 4 février 1794 et en espérant que périssent les colonies. Jaurès, après avoir dans un premier temps encouragé la colonisation (tout en revendiquant l’abolition de l’esclavage) au nom de « l’extension de la civilisation », se ravisa rapidement au regard de la réalité coloniale et fustigea « les compétitions coloniales » le 17 mai 1896 en déclarant : « il ne faudra donc pas, à mon sens, que le socialisme se borne à définir, par une formule théorique, son sentiment sur la politique coloniale. C’est entendu : nous la réprouvons, parce qu’elle gaspille des richesses et des forces qui devraient être dès maintenant appliquées à l’amélioration du sort du peuple ; nous la réprouvons, parce qu’elle est la conséquence la plus déplorable du régime capitaliste, qui resserre sur place la consommation en ne rémunérant pas tout le travail des travailleurs, et qui est obligé de se créer au loin, par la conquête et la violence, des débouchés nouveaux ; nous la réprouvons, enfin, parce que, dans toutes les expéditions coloniales, l’injustice capitaliste se complique et s’aggrave d’une exceptionnelle corruption : tous les instincts de déprédation et de rapines, déchaînés au loin par la certitude de l’impunité, et amplifiés par les puissances nouvelles de la spéculation, s’y développent à l’aise : et la férocité sournoise de l’humanité primitive y est merveilleusement mise en œuvre par les plus ingénieux mécanismes de l’engin capitaliste. » Quant à Thorez, il contribua au combat du PCF contre l’impitoyable guerre du Rif, contre l’exposition coloniale de Vincennes de 1931, contre l’exploitation dans les colonies dites « de peuplement » (notamment en Algérie), contre les guerres d’Indochine et d’Algérie – sans compter les massacres à Madagascar en 1947 et au Cameroun à partir de 1955. Sans oublier la résistance à l’impérialisme états-unien s’incarnant, entre autres, dans les accords Blum-Byrnes de mai 1946 à propos desquels Thorez affirma : « la question n’est pas seulement celle du profit réalisé par les Américains et de la ruine et du chômage, de la misère qui frappe les artistes, les musiciens et les travailleurs des studios français. Il faut y voir un aspect de la préparation idéologique, à laquelle les Américains soumettent les peuples qu’ils se proposent d’asservir. C’est une entreprise de désagrégation de la nation française, une entreprise de démoralisation de nos jeunes gens et de nos jeunes filles avec des films abêtissants où l’érotisme le dispute à la bondieuserie, ou le gangster est roi ; ces films ne visent pas à préparer une génération de Français conscients de leurs devoirs envers la France, envers la République, mais un troupeau d’esclaves écrasés par le « Talon de fer ». »
C’est la raison pour laquelle le Pôle de Renaissance communiste en France revendique l’héritage du jacobinisme révolutionnaire, du républicanisme jaurésien et du marxisme-léninisme incarné par le PCF de Thorez. Trois personnages et trois courants indissociablement liés entre eux, ce que les protagonistes eux-mêmes avaient parfaitement compris. C’est ainsi que Jaurès écrivit dans son Histoire socialiste de la Révolution française : « sous le soleil de juin 1793 qui échauffe votre âpre bataille, je suis avec Robespierre et c’est à côté de lui que je vais m’asseoir aux Jacobins. Oui, je suis avec lui, parce qu’il a, à ce moment, toute l’ampleur de la Révolution. » C’est ainsi que Maurice Thorez déclara devant le comité central du PCF en mai 1939 : « Ce que nous avons adopté des jacobins de 1793… n’est pas seulement la foi inébranlable et passionnée en la Révolution, mais également la vertu de l’honnêteté pour laquelle Robespierre fut appelé “l’Incorruptible”. En cette période où tout le monde est corruptible, il n’y a qu’un seul parti qui est resté intègre, notre Parti communiste. »
C’est ce combat multiple pour une France franchement insoumise et pour reconstruire un Parti franchement communiste, seul à même de porter un véritable projet de rupture, que poursuit le PRCF, dans la continuité de Robespierre, Jaurès et Thorez dont l’héritage riche mérite d’être grandement défendu et cultivé en cet été 2024.
[1]https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/27-juillet-1793-27-juillet-2023-defendre-lheritage-robespierriste-une-necessite-pour-reconstruire-un-vrai-parti-communiste/
[2] Albert Mathiez, « Babeuf et Robespierre », Annales révolutionnaires, T. 9, N°3, mai-juin 1917, pp. 370-382