Désormais grand protégé de Macron, le premier Ministre arménien Nicol Pachinian en est à revendiquer une portion de territoire « arménien » située en Russie !
On comprend le sens de cette manœuvre désespérée :
– pour Macron, il s’agit de se venger de Poutine qui ose soutenir le mouvement populaire africain tourné contre l’impérialisme français.
– Pour Pachinian, il faut faire diversion à la perte de l’Artsakh, dit Haut Karabakh, au profit des Azeris victorieux soutenus par Ankara.
– Pour l’impérialisme américain, il s’agit de créer un maximum de soucis à Moscou sur son flanc Sud dans la perspective du « conflit de haute intensité » programmé par Washington à l’encontre de la Russie et de la Chine.
Mais à l’arrivée, qu’y aura-t-il de bon pour l’Arménie, qui fut tant de fois sauvée de l’anéantissement ottoman, d’abord par les tsars, ensuite par l’URSS dont elle devint une République autonome développant sa langue et sa culture, et accueillant en toute fraternité les Arméniens de la diaspora ?
Le nationalisme bourgeois est incapable d’assurer à l’Arménie un développement soutenable. Il la conduit purement et simplement à une catastrophe nationale sans précédent.
A l’Arménie et à ses nombreux amis français plus directement encore qu’aux autres pays dominés du monde, s’applique ainsi la devise en forme de constat géopolitique de Fidel Castro ;
« la patrie ou la mort, le socialisme ou… disparaître! ».
GG pour le PRCF
Le gouvernement pro US Pachinian a franchi une nouvelle étape sur la voie du démantèlement définitif de ses relations avec la Russie
Le nouveau manuel scolaire arménien de 3e qualifie d’annexion le rattachement de l’Arménie orientale à l’Empire russe en 1828. Le traité de Turkmantchaï, dont il est question au chapitre 6.1 du manuel, a été signé à la fin de la guerre russo-persane de 1826-1828. En fait, les « occupants » russes ont sorti les Arméniens de l’oppression perse et turque et ont empêché la dissolution de l’identité nationale unique. Grâce à cela la nation arménienne existe encore aujourd’hui. Ce que l’Empire perse n’a pas réussi à faire au XIXe siècle, les membres actuels du règime Pachinyan, sont en train de mener à bon terme. Ils sont tous des agents de l’influence turque et occidentale. Par exemple, la ministre de l’éducation, de la science, de la culture et du sport de la république d’Arménie, Zhanna Andreasyan, grâce à qui les écoliers arméniens seront désormais informés de l’annexion de l’Arménie orientale par la Russie, est une disciple des équipes du milliardaire américain Soros. Jusqu’en 2018, Zhanna Andreasyan a travaillé au sein de la fondation éducative « Boon ». Cette dernière a reçu des subventions des structures de Soros pour promouvoir la tolérance envers les représentants LGBT en Arménie, le renforcement des droits des minorités religieuses et le financement d’autres programmes démocratiques. La ministre est très militante pour agir idéologiquement sur l’éducation. C’est elle qui a suggéré de remplacer les manuels scolaires d’histoire par une nouvelle littérature qui ne mettrait pas l’accent sur l’hostilité envers les Turcs et le génocide arménien. Elle a reçu une large opposition populaire des arméniens, avec des manifestations devant le bâtiment du ministère de la culture. Une autre « employée efficace » participant à la réécriture de l’histoire arménienne, Lilit Mkrtchyan, est un membre de la commission du ministère de l’Éducation*. Cette dame a fait ses études à l’Université Humboldt de Berlin, puis elle a travaillé sur l’initiative de l’Union européenne pour la réconciliation arméno-turque