Nous publions ci-dessous le communiqué de solidarité du Parti Toudeh d’Iran (le parti communiste iranien issu de la Troisième Internationale) avec les courageuses infirmières iraniennes en grève.
Invariablement, le PRCF défend à la fois, sans les opposer entre eux, les luttes des travailleurs de chaque pays, les droits universels des femmes et la paix mondiale. Le PRCF condamne dont AUSSI les menées impérialistes des USA et de leur affidé israélien fauteur de guerre mondiale contre le peuple iranien frère, et bien entendu, contre Gaza, contre la Cisjordanie occupée, contre la Syrie et contre le Liban.
Marchons sur nos deux jambes, la solidarité anti-impérialiste avec l’Iran et la solidarité de classe avec tous les prolétaires du monde en nous souvenant sans cesse de la devise du Komintern, « PROLETAIRES DE TOUS PAYS, PEUPLES OPPRIMES DU MONDE, UNISSEZ-VOUS! », et aussi de la remarque de Marx: « L’EMANCIPATION DES FEMMES EST LE GRADIENT DU DEGRE DE CIVILISATION ATTEINT PAR UN PAYS
Parti Tudeh d’Iran, nous soutenons fermement la lutte admirable des infirmières en grève en Iran
Le parti Tudeh d’Iran soutient fermement la lutte admirable des infirmières du pays
Ces dernières semaines, les infirmières de plusieurs villes du pays se sont mises en grève pour protester contre leurs conditions de travail déplorables. La grève, qui a débuté le 6 août, suite au décès d’une infirmière de 32 ans en raison du stress lié au travail et pour protester contre l’exploitation brutale, la discrimination généralisée, les insultes, les convocations, les mensonges des services de sécurité et les menaces de licenciement de la part des autorités, a débuté dans la province d’Alborz et dans les villes de Karaj et Shiraz. Elle s’est depuis étendue aux provinces de Yazd, Bushehr et aux villes d’Ispahan, Ahvaz, Arak, Hamadan, Mashhad, Yasuj, Zanjan et Tabriz.
Selon le secrétaire général de la Maison des infirmières, « environ 50 hôpitaux sont concernés par la grève ». Quinze jours après le début de la grève, le vice-ministre des soins infirmiers du ministère de la Santé a qualifié les défis du secteur de la santé, en particulier des soins infirmiers, de graves et « au bord de l’ébullition et de la crise ».
Ces dernières années, nous avons assisté à des manifestations incessantes des infirmières dans différentes régions du pays. Les principales revendications des infirmières, qui bénéficient du soutien de centaines de milliers de leurs collègues et de l’ensemble du secteur de la santé, comprennent l’augmentation des salaires et leur paiement en temps voulu, la suppression des heures supplémentaires obligatoires, une rémunération plus élevée pour les heures supplémentaires volontaires, la mise en œuvre intégrale de la loi sur la classification et la classification/reconnaissance [officielle] du métier d’infirmière comme une profession pénible et dangereuse.
Un aspect remarquable de la grève généralisée des infirmières est la solidarité exprimée par les enseignants, les retraités, les travailleurs de projet, les travailleurs sous contrat temporaire de l’industrie pétrolière (en particulier dans le secteur pétrochimique), ainsi que les étudiants, ce qui indique clairement une compréhension de la communauté des défis dans la lutte contre le régime corrompu et oppressif, et la nécessité d’une lutte unie de la classe ouvrière qui doit être avancée par l’unité et la coordination.
Aujourd’hui, non seulement les moyens de subsistance et la sécurité de l’emploi des infirmières qui travaillent dur sont en jeu, mais la situation des retraités, des enseignants, des travailleurs du secteur pétrolier ainsi que d’autres industries de production et de services est également extrêmement critique. Le régime théocratique vindicatif est incapable de résoudre ces problèmes [correctement et pacifiquement] et s’appuie plutôt sur la répression, les exécutions et la propagation de la peur pour s’accrocher au pouvoir.
La grève unifiée des infirmières représente la propagation du mouvement ouvrier et de la lutte de la classe ouvrière à la croisée des chemins actuelle du pays. Le niveau d’organisation et de solidarité dans ce mouvement en pleine croissance doit être consolidé et renforcé. Le parti Tudeh d’Iran, tout en condamnant les actions répressives de l’appareil de sécurité du régime contre les infirmières et d’autres travailleurs, soutient fermement et sans équivoque la lutte et la grève des infirmières du pays.
Parti Tudeh d’Iran,
24 août 2024