Une invitation lancée à la cantonnade aux amis de la souveraineté française circule sur l’internet.
Le PRCF, qui dénonce le « saut fédéral européen » en cours et, plus généralement, le démontage méthodique de la France, de ses acquis sociaux, du « produire en France » industriel, agricole et haliteutique, des services publics (école publique, hôpital, SNCF, EDF…), de la politique étrangère française, voire de l’idée d’une défense « nationale », de la langue française sacrifiée à l’anglais, voire de l’idée d’un territoire national un et indivisible égalitairement soumis à la même loi de Dunkerque à Ajaccio et de Biarritz à Strasbourg, est hautement conscient de la nécessité de défendre la patrie française condamnée à l’euro-dissolution à brève échéance.
Qu’il soit clair seulement que cette lutte pour l’émancipation nationale est indissociable à toute époque, et encore plus aujourd’hui, de la lutte pour l’émancipation sociale et de la défense de la paix mondiale gravement menacée par l’impérialisme états-uniens et ses vassaux de la Baltique à la Péninsule coréenne en passant par le Donbass, le Caucase, l’Iran, le génocide en cours à Gaza, la Mer rouge, le Détroit de Taiwan et l’Indopacifique, des fronts seconds mais non secondaires étant également ouverts par l’Oncle Sam suivi par Macron en Afrique et en Amérique du Sud (Cuba). Elle l’est aussi de l’antifascisme et de l’antiracisme, l’impérialisme états-unien prenant appui sur l’extrême droite, notamment en Ukraine où les néonazis tiennent le haut du pavé pendant que les communistes sont menacés de mort. En ce sens, il est hors de question d’appuyer tous les prétendus « souverainistes » de type Trump, Orban, Meloni et autres Le Pen, en réalité totalement asservis (ou dirigeants pour Trump) à l’Axe UE-OTAN et qui, de fait, sont applaudis par nombre de participants aux « Assises de la souveraineté ».
Dans ces conditions, le PRCF n’assistera pas à des Assises qui ne sont pas d’une parfaite clarté sur la question de l’antifascisme, tant il est clair que l’UE arrimée à l’OTAN est aujourd’hui devenue une plateforme mondiale pour la criminalisation du communisme (passé, présent et à venir) et pour la réhabilitation, même plus rampante désormais à Kiev, voire à Bruxelles et Strasbourg, des Bandera, Mussolini, Franco, Pétain (et son serviteur Schuman) et autres Hitler.
Le PRCF appelle les militants du monde du travail et tous les amis de la démocratie à jeter ensemble les les bases d’un large FRont antifasciste, populaire, patriotique et pacifique. Car il serait totalement contre-productif de séparer la renaissance nationale des batailles connexes incontournables pour le progrès social, la démocratie et la paix.