Alors que les sots personnages qui dirigent l’empire euro-atlantique, leurs généraux de plateau et leurs journalistes formatés minimisent le danger de conflagration nucléaire mondiale, parlent niaisement de « bluff » et dissimulent la force de frappe des missiles hypersoniques russes inarrêtables, à chacun de mesurer le degré d’irresponsabilité et d’irréalisme politiques auquel sont parvenus les dirigeants occidentaux, Biden, von der Leyen, Starmer et Macron en tête.
Et pour cela, rien de tel que de lire par soi-même ce qu’a réellement dit le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine
Il est important de souligner que parmi les partisans et experts même de l’OTAN le constat du danger extrême dans lequel nous nous trouvons désormais est maintenant dénoncé publiquement. À l’image du général Olivier Kempf, général de l’armée française qui a été l’un des stratège de l’OTAN:
Dans le même temps, les milieux l’Union européenne belliciste et ses relais des cercles de pouvoir en Grande Bretagne et en France poussent chaque jour plus loin à l’escalade. De la participation concrète au bombardement du territoire de la Russie à l’implication directe et ouverte de troupes françaises et britanniques contre l’armée russe à la frontière de la Russie. Ce 25 novembre 2024, le journal Le Monde, dans un article titré « Guerre en Ukraine : l’envoi de militaires européens en discussion », rapporte: « Alors que le conflit en Ukraine connaît une nouvelle phase d’escalade, les discussions sur l’envoi de troupes occidentales et de sociétés de défense privées sur le sol ukrainien, ont été réactivées, a appris Le Monde de sources concordantes (…) Des propos en cohérence avec ceux tenus par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, en visite à Londres, le 22 novembre. Dans un entretien accordé à la BBC, le 23 novembre, il a appelé les alliés occidentaux à « ne pas fixer et exprimer des lignes rouges » quant à leur soutien à l’Ukraine. Interrogé aussi sur la possibilité d’envoyer des troupes françaises sur le terrain, il a déclaré : « Nous n’écartons aucune option. » » L’envoi de militaires français pour faire directement la guerre à la Russie avait déjà été évoqué par E Macron, sans même qu’un débat au Parlement – pourtant une obligation constitutionnelle – ne soit engagé. Le quotidien du soir rapporte qu’une des pistes envisagées serait l’envoi de mercenaires français sous contrat de la société militaire privée française DCI en Ukraine pour de la « formation » et et la maintenance des armes françaises déployées en Ukraine contre la Russie. En effet, l’administration Biden a levé le 9 novembre 2024 l’interdiction qu’elle avait posée des sociétés militaires privées en Ukraine.
Alors que des mirages, des F16, des milliers de blindés et des centaines de bombes planantes guidées, missiles balistiques et de croisières sont sur le front de l’Est, l’intervention directe des militaires de l’OTAN est structurellement indispensable pour qu’ils frappent la Russie sur son sol. Dans ce qui est matériellement une confrontation militaire directe de l’OTAN contre la Russie. Ces fuites interviennent alors que le pouvoir étasunien entend faire supporter à l’Union européenne la totalité du poids financier et militaire de la guerre menée par l’axe impérialiste USA-UE-OTAN contre la Russie à la seule Union européenne, y compris en remplaçant le coûteux soutien en armement US à un régime de Kiev, dont les effectifs militaires sont de plus en plus réduits, par un déploiement direct de soldats de la France et de la Grande-Bretagne sur la ligne de front. Avec l’escalade des risques exterministe que cela suppose pour le peuple français que de lancer la France dans une guerre directe avec une puissance nucléaire.
Traduction de l’allocution du président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine du 21 novembre 2024.
Je voudrais informer les militaires des Forces armées de la Fédération de Russie, les citoyens de notre pays, nos amis du monde entier et ceux qui persistent dans l’illusion qu’une défaite stratégique peut être infligée à la Russie, des événements qui se déroulent aujourd’hui dans la zone de l’opération militaire spéciale, notamment suite aux attaques d’armes occidentales à longue portée contre notre territoire.
L’escalade du conflit en Ukraine, fomentée par l’Occident, se poursuit alors que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont annoncé qu’ils autorisaient l’utilisation de leurs armes de haute précision à longue portée pour des frappes à l’intérieur de la Fédération de Russie. Les experts sont bien conscients, et la partie russe l’a souligné à plusieurs reprises, que l’utilisation de telles armes n’est pas possible sans l’implication directe d’experts militaires des pays producteurs.
Le 19 novembre, six missiles balistiques tactiques ATACMS de fabrication américaine et le 21 novembre, lors d’une attaque combinée de missiles impliquant des systèmes britanniques Storm Shadow et des systèmes américains HIMARS, ont attaqué des installations militaires situées sur le territoire de la Fédération de Russie dans les régions de Briansk et de Koursk. À partir de ce moment-là, comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises dans nos communications précédentes, le conflit régional en Ukraine provoqué par l’Occident a pris des aspects de nature mondiale. Nos systèmes de défense aérienne ont réussi à contrer ces incursions, empêchant l’ennemi d’atteindre ses objectifs apparents.
L’incendie du dépôt de munitions de la région de Briansk, provoqué par les débris de missiles ATACMS, a été éteint sans faire de victimes ni de dégâts importants. Dans la région de Koursk, l’attaque a visé l’un des postes de commandement de notre groupe Nord. Malheureusement, l’attaque et la bataille de défense aérienne qui a suivi ont fait des victimes, des morts et des blessés parmi les unités de sécurité du périmètre et le personnel de service. Cependant, le commandement et le personnel opérationnel du centre de contrôle n’ont pas subi de pertes et continuent de gérer efficacement les opérations de nos forces pour éliminer et repousser les unités ennemies hors de la région de Koursk.
Je tiens à souligner une fois de plus que l’utilisation par l’ennemi de telles armes ne peut pas affecter le déroulement des opérations de combat dans la zone d’opérations militaires spéciales. Nos forces progressent avec succès sur toute la ligne de contact et tous les objectifs que nous nous sommes fixés seront atteints.
En réponse au déploiement d’armes à longue portée américaines et britanniques, les forces armées russes ont lancé le 21 novembre une frappe combinée contre une installation du complexe industriel de défense ukrainien. Nous avons également effectué des tests sur le terrain de l’un des derniers systèmes de missiles à moyenne portée russes, dans ce cas-ci, un missile balistique hypersonique non nucléaire que nos ingénieurs ont baptisé Oreshnik. Les tests ont été couronnés de succès, atteignant l’objectif prévu du lancement. Dans la ville de Dnepropetrovsk, en Ukraine, l’un des plus grands et des plus célèbres complexes industriels de l’époque soviétique, qui continue de produire des missiles et d’autres armements, a été touché.
Nous développons des missiles à portée intermédiaire et à courte portée en réponse aux projets américains de production et de déploiement de missiles à portée intermédiaire et à courte portée en Europe et dans la région Asie-Pacifique. Nous pensons que les États-Unis ont commis une erreur en rompant unilatéralement le traité sur les Forces Nucléaires Intermédiaires (FNI) en 2019 sous un prétexte farfelu. Aujourd’hui, les États-Unis ne se contentent pas de produire de tels équipements, mais, comme nous pouvons le constater, ils ont élaboré des moyens de déployer leurs systèmes de missiles avancés dans différentes régions du monde, y compris en Europe, lors d’exercices d’entraînement pour leurs troupes. De plus, au cours de ces exercices, ils organisent des entraînements pour leur utilisation.
Il convient de rappeler que la Russie s’est engagée volontairement et unilatéralement à ne pas déployer de missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée jusqu’à ce que des armes américaines de ce type apparaissent dans une quelconque région du monde.
Je le répète, nous effectuons des essais de combat du système de missiles Oreshnik en réponse aux actions agressives de l’OTAN contre la Russie. Notre décision de déployer davantage de missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée dépendra des actions des États-Unis et de leurs satellites.
Nous déterminerons les cibles des futurs essais de nos systèmes de missiles avancés en fonction des menaces pesant sur la sécurité de la Fédération de Russie. Nous nous considérons en droit d’utiliser nos armes contre les installations militaires des pays qui autorisent l’utilisation de leurs armes contre nos installations et, en cas d’escalade des actions agressives, nous réagirons de manière décisive et en miroir. Je recommande aux élites dirigeantes des pays qui élaborent des plans pour utiliser leurs contingents militaires contre la Russie d’y réfléchir sérieusement.
Il va sans dire que lorsque nous choisirons, si nécessaire et à titre de mesure de rétorsion, les cibles à frapper par des systèmes comme Oreshnik sur le territoire ukrainien, nous proposerons à l’avance aux civils et aux citoyens des pays amis résidant dans ces zones de quitter les zones dangereuses. Nous le ferons pour des raisons humanitaires, ouvertement et publiquement, sans craindre de contre-attaques de la part de l’ennemi, qui recevra également ces informations.
Pourquoi sans crainte ? Parce qu’il n’existe aucun moyen de contrer de telles armes aujourd’hui. Les missiles attaquent leurs cibles à une vitesse de Mach 10, soit 2,5 à 3 kilomètres par seconde. Les systèmes de défense aérienne actuellement disponibles dans le monde et les systèmes de défense antimissile que les Américains créent en Europe ne peuvent pas intercepter de tels missiles. C’est impossible.
Je voudrais souligner une fois de plus que ce n’est pas la Russie, mais les États-Unis qui ont détruit le système de sécurité international et, en continuant à se battre, en s’accrochant à leur hégémonie, ils poussent le monde entier dans un conflit mondial.
Nous avons toujours préféré et sommes prêts à résoudre tous les conflits par des moyens pacifiques. Mais nous sommes également prêts à faire face à n’importe quelle situation.
Si quelqu’un en doute encore, ne vous y trompez pas : il y aura toujours une réponse.