À l’initiative d’un membre de la haute bourgeoisie bordelaise, une pétition demandant que la place de Stalingrad (Bordeaux) soit rebaptisée place de l’Ukraine, une mobilisation réactionnaire a été lancée au moyen d’une pétition lancée sur l’internet.
Alertés par ses adhérents girondins (quoique jacobins…), les militants du PRCF ont lancé une contre-pétition intitulée « Pas de revanche posthume pour Hitler! » qui s’est rapidement couverte de signatures.
L’objectif n’était pas seulement de faire respecter la mémoire des jeunes Soviétiques qui ont brisé la Wehrmacht en 1943 au prix des plus grands sacrifices, mais d’empêcher les forces bellicistes d’aggraver la campagne de criminalisation du communisme historique, de banalisation du régime néobandériste de Kiev et de marche à la guerre antirusse potentiellement mondiale et nucléaire.
Objectif atteint puisque la mairie de Bordeaux fait savoir que son intention n’a jamais été de rebaptiser cette place. On imagine ce qui serait advenu des rues et boulevard Stalingrad de Paris, Nice, Grenoble, Brive, etc. si la pétition infâme avait atteint son but à Bordeaux!
C’est sur la base de mobilisations de ce genre que la fascisation et la marche à la guerre mondiale impérialiste sont freinées, si peu que ce soit.
On constate du reste une fois de plus que, comme le disait malicieusement Henri Alleg, « si le PRCF n’existait pas, il faudrait l’inventer »…
La bataille trouve un écho médiatique dans la presse, Fadi Kassem s’exprime dans Sud Ouest, Georges Gastaud dans Actu.