Les médias nous invitent régulièrement à « nous méfier des contrefaçons ».
Mais il n’y a pas que dans le champ économique que la mondialisation euro-maastrichtienne favorise l’explosion du toc et de la camelote.
Dans le domaine politique, qui peut croire que le « Front national » xénophobe de M., Mme et Mlle Le Pen ait quoi que ce soit de commun avec le « Front national de lutte pour l’indépendance de la France » qu’animait le PCF clandestin pendant l’Occupation, ce rassemblement pluriel à la fois patriotique, antiraciste et antifasciste ?
Qui peut imaginer que l’Union Maastrichtienne Patronale (la vraie signification des lettres U.M.P.) puisse se réclamer d’un Général qui, sur les bases qui était les siennes, sut naguère dire non à l’Europe allemande, puis non à l’OTAN sous pilotage états-uniens ? Encore faudrait-il que les « gaullistes » de pacotille qui dirigent l’UMP cessent de ramper aux pieds d’Angela Merkel tout en léchant les bottes sanglantes de l’Oncle Sam !
Qui peut imaginer que Jaurès eût pu se reconnaître dans un Hollande, dont l’euro-régionalisme détruit la République française une, laïque et indivisible, dans un Valls, qui saccage les acquis sociaux en accord avec le MEDEF, dans un Fabius qui jure ses grands dieux que les nazis de Kiev ne sont pas « vraiment » d’extrême droite, et dans tant d’ « intellectuels » de la fausse gauche qui déplorent que l’Occident n’ait pas envahi la Syrie ?
Qui peut concevoir que Lénine, qui écrivait en 1915 qu’ « en régime capitaliste, les Etats-Unis d’Europe ne peuvent être qu’utopiques ou réactionnaires » ait jamais donné au mot communisme le même sens que Pierre Laurent, l’actuel président du Parti de la gauche européenne, qui défend l’euro et se promène dans les manifs avec le drapeau européen sur le cœur (après avoir répudié la faucille et le marteau !) ?
Mais la masse du peuple de France en a marre des contrefacteurs politiques qui démoralisent et qui désossent notre pays.
Alors, que s’unissent au plus vite les forces FRANCHEMENT communistes qui veulent sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme.
Vienne aussi le temps d’une unité des VRAIS syndicalistes qui veulent défendre les revendications ouvrières au lieu de négocier la plate-forme revendicative… du MEDEF !
Qu’advienne également le temps des VRAIS patriotes qui, ravivant et actualisant le programme du CNR, défendront à la fois l’indépendance nationale, le progrès social et la reconstruction républicaine de notre pays ; le temps également des vrais internationalistes qui, refusant de confondre internationalisme prolétarien et supranationalité capitaliste, retrouveront – en solidarité avec le peuple palestinien, avec Cuba socialiste et avec les mineurs rouges du Donbass – le VRAI sens du mot d’ordre de l’Internationale communiste :
« prolétaires de tous les pays, peuples opprimés du monde, unissez-vous ! ».