TRUMP : GUERRE et REACTION sur toute la ligne !

rump n’aura pas été long à tomber le masque de « l’homme d’affaires favorable à la paix » dont certains « anti-impérialistes » superficiels l’avaient involontairement aidé à s’affubler.
Non seulement, il n’a pas « fait la paix en 24 heures » en Ukraine, comme il l’avait mensongèrement promis au monde et aux étasuniens, mais il affiche la vraie nature du soutien occidental au régime pronazi de Zelensky en proposant à ce dernier (qui accepte aussitôt pitoyablement en foulant au pied l’avenir de son pays et l’américanisation de son propre sol) un troc indécent « armes étasuniennes contre terres rares ukrainiennes ».
Aussitôt en place, Trump a arbitrairement réinscrit Cuba sur la liste des « pays parrainant du terrorisme » et il va évidemment tout faire pour l’assiéger économiquement et tenter de les déstabiliser politiquement, tout en cherchant a tromper le Venezuela avec l’envoi de Blinken sans évidemment reconnaître la légitimité du président Maduro à la tête du pays. Appuyé par son nouveau secrétaire d’Etat Marco Rubio, le gouverneur fanatiquement anticastriste de la Floride, Trump provoque ouvertement La Havane en promettant de déporter à Guantanamo (centre de concentration et de torture occupée par les USA depuis 66 ans) les travailleurs immigrés sans papiers arrêtés comme des malfaiteurs sur le sol étatsunien, le but étant à la fois d’humilier Cuba, de maintenir ouvert le bagne étatsunien de Guantanamo et de susciter des incidents avec l’Etat socialiste cubain.
En outre, désireux d’assoir fortement à l’Ouest la puissance impériale étatsunienne afin de la tourner ensuite contre l’Eurasie (Russie, Biélorussie, Chine, Iran…), le « Sud global » et les BRICS, Trump a également humilié ses « alliés » occidentaux (en fait, ses vassaux, UE en tête), non seulement en annonçant de fortes taxes sur les exportations européennes vers l’Amérique, mais en claironnant sa volonté d’annexer le Groenland (officiellement danois, inuit de fait et surtout pas… américain!), qui regorge en effet de matériaux rares et dont la situation géographique est stratégique pour le contrôle de l’Arctique. 

Il a également proclamé son désir de s’emparer à nouveau du Canal du Panama et a scandaleusement « proposé » au Canada (sous peine de lourds droits de douane), de devenir le 51ème Etat des USA (cela s’appelle une annexion).
Le « MAGAlomane » de Washington a aussi tordu le bras de diverses manières à la Colombie et au Mexique, sommé l’UE (qui s’est couchée) d’augmenter ses dépenses militaires à hauteur de 5% de son PIB (pour préparer la guerre aux Russes… et pour plomber au maximum la croissance européenne en la surchargeant de dépenses d’armement par nature improductives).
Cerise empoisonnée sur ce gâteau infect, Trump a reçu le criminel de guerre Netanyahou à la Maison-Blanche et a proposé rien moins que la mainmise militaire totale des USA sur Gaza, la déportation de ses habitants en Jordanie et en Egypte, et la transformation de la bande de Gaza en « Riviéra » pour milliardaires allant jouer au Casino sur les ossements des enfants gazouis. Ce qui serait une collaboration directe au génocide et à l’épuration ethnique que l’Etat d’apartheid israélien inflige présentement aux Palestiniens de Gaza et de la Cisjordanie en voie de colonisation totale, plan exterministe totalement rejeté sous menace de guerre par la Jordanie et l’Egypte !
Ajoutons que les USA et leurs vassaux européens font actuellement tout pour déstabiliser la Géorgie, cette ex-République soviétique du Caucase qui a eu le tort de ne pas élire une candidate pro-guerre et antirusse, pour s’approprier l’ex-Moldavie soviétique, pour violer la volonté de paix et d’indépendance du peuple roumain, et que la CIA est très largement derrière l’instrumentalisation terriblement meurtrière du régime rwandais de Kagamé pour démembrer et martyriser la République démocratique du Congo. Dans le même temps, la Françafrique en passe de se muer en Franceuropafrique continue de tout faire pour saboter l’élan souverainiste, du reste irrépressible, des pays de l’Afrique francophone, Niger, Burkina Faso, Sénégal, Mali, Centrafrique...
Même si les tactiques de Trump et celles de Biden/Blinken peuvent différer en tant qu’ils ne représentent pas exactement les mêmes secteurs du grand capital étatsunien et qu’ils n’envisagent pas exactement sous le même angle et selon le même agenda militaire l’engagement US direct dans le « conflit global de haute intensité » annoncé bien avant février 2022 par l’OTAN, tout montre que le trumpisme n’est qu’une forme aggravée de la politique impérialiste et hégémoniste qui, à l’initiative du bloc euro-israélo-américain, précipite le monde vers une catastrophe potentiellement exterminatrice pour l’humanité. Et plus spécialement encore pour la population française, dont le prétendu « bloc central » rassemblé derrière Bayrou et contenant déjà des extrémistes de droite comme Retailleau, fait une victime prioritaire d’éventuelles représailles atomiques russes étant donné le bellicisme russophobe littéralement exalté de Macron et de son état-major militaire, haute direction de la gendarmerie nationale comprise.
Cet état de guerre universelle contre les peuples se double d’une guerre sociale interne de type préfasciste, voire pire, aux USA à l’encontre de la classe ouvrière américaine (menaces répétées et de type maccarthyste contre les « rouges », les syndicats combatifs et la gauche en général, en représailles contre les grandes grèves ouvrières récentes pour les salaires de Boeing, Stellantis, Amazon, John Deer, Ports et Docks), du prolétariat en général (qu’affaiblit globalement la chasse aux immigrés) et d’une épuration massive des secteurs américains de la recherche et de la pensée sociale qui, quoi que l’on puisse penser de telle ou telle de leurs problématiques, se voient désormais grossièrement privés de leur liberté de penser et de chercher librement sous peine de licenciement immédiat: Lénine qualifiait déjà l’impérialisme de « réaction sur toute la ligne » et l’impérialisme états-unien actuel illustre désormais au carré ce type d’orientation.
C’est d’autant plus vrai que Trump porte une orientation archiréactionnaire dans le domaine de la Santé, qu’il nie le changement climatique qui a pourtant dévasté la Californieet qu’il sabote le pourtant très timide Accord de Paris sur le climat, qu’il appelle à développer massivement l’extraction et la commercialisation mondiale des très nocifs gaz de schiste. De plus en plus apparaît au grand jour la nature fascisante, si ce n’est fasciste ou proto-fasciste, la dimension obscurantiste et l’orientation objectivement exterministe d’un système capitaliste et impérialiste dont l’Hégémon mondial s’est choisi pour chef de file un hyperréactionnaire de choc et dont le programme est de mettre au pas toute l’humanité, au risque de la détruire militairement ou plus insidieusement, le seul objectif étant de garantir à tout prix la poursuite de la course au profit maximal sous l’implacable domination d’un bloc transatlantique devenu l’ennemi mondial n°1 de la paix, du progrès social, des souverainetés nationales, de la coopération internationale, des Lumières, de l’environnement et de la paix mondiale.
Confrontés à ce sombre tableau, les militants du progrès et de la paix doivent commencer par éviter deux graves erreurs: la première erreur grave serait de regretter les prétendus « Démocrates » américains dont la politique provocatrice, que ce soit en Ukraine, en Syrie (où leurs manigances ont abouti à la mise en place d’un régime terriblement oppressif pour les femmes, les chrétiens, les chiites, les communistes, les Kurdes et les forces laïques de Syrie (1)), au Congo, en Corée, dans le Détroit de Taiwan, en Mer de Chine, ont au contraire tracé la route de la victoire pour Trump, de même qu’en France, la politique belliciste, antisociale, antinationale et de plus en plus fascisante et policière du bloc macroniste ouvre la route de l’Elysée à l’extrême droite lepéniste en France.
La deuxième erreur gravissime, dans laquelle tombe déjà la majorité de la gauche établie française (PS maastrichtien, PCF euro-soumis, Euro-écologistes devenus hyper-militaristes qui, tous, ont voté au Parlement les crédits d’armements pour la guerre en Ukraine), une bonne partie de la gauche euro-trotskiste (notamment les surgeons de feu le NPA) et, plus gravement encore la quasi totalité des états-majors syndicaux qui acceptent de fait l’euro-austérité (jamais un mot de critique contre l’UE et l’euro!) et ne combattent en rien le doublement en cours du budget de l’armement français, consisterait à croire les Macron, von der Leyen et autres Draghi qui prétendent opposer la « souveraineté européenne » aux débordements du trumpisme. C’est un mensonge grossier. D’une part, U. von der Leyen s’aligne sur les demandes de Trump et de l’OTAN en matière de confrontation Nord/Sud et Ouest/Est, non seulement l’UE est un vecteur constant des traités néolibéraux transatlantiques et de l’américanisation galopante de l’espace culturel, linguistique, économique et militaire européen, non seulement l’UE ne fait rien de sérieux pour protéger le Danemark et le Groenland (et, s’agissant de la France, le Canada et, à travers lui, le Québec francophone) des prétentions du rapace étatsunien, mais, même si l’UE était capable d’émerger comme Europe-puissance sous la domination probable d’un impérialisme allemand relancé et d’un impérialisme français vassal et d’autant plus agressif, l' »Europe-Puissance » ne serait jamais que l’autre pôle de l’hégémonisme euro-atlantique. Un autre pôle non moins ennemi de la paix, de la démocratie, de l’indépendance des peuples (à commencer par l’indépendance française), du progrès social et du mouvement ouvrier. Plus que jamais, en cette veillée d’armes d’un possible vers le « conflit global de haute intensité » et de mise en place, en France même, d’une « économie de guerre », souvenons-nous du mot de Jaurès : « le trust organisé pour l’extermination, le voilà le dernier mot du capitalisme moderne », et de la courageuse déclaration du député allemand Karl Liebknecht en août 1914: « l’ennemi principal est dans ton propre pays », à quoi il faut ajouter: « … et dans ton propre bloc euro-atlantique et sur ton propre CONTINENT« .

Plus que jamais donc, comme le proclament les autocollants du PRCF, Europe atlantique ou monde pacifique, il faut choisir, non à l’Europe supranationale du capital oui à une France Franchement Insoumise marchant au socialisme, et proclamant haut et fort car c’est la vérité, « l’UE, si on n’en sort pas, on y restera! »

La troisième erreur serait de croire qu’une « démondialisation » du monde porteuse de protectionnisme et de guerres commerciales tous azimuts pourrait être une bonne chose en elle-même, comme d’autres ont cru hier que « la » mondialisation (néolibérale et capitaliste!) pourrait en soi, comme l’Europe supranationale du capital, être un facteur d’internationalisme progressiste. Des mesures de protection économique et culturelle peuvent et doivent être au cas par cas des leviers indispensables pour des pays s’arrachant à la domination euro-atlantique et cherchant leur voie vers le socialisme. Mais la démondialisation et le protectionnisme ne doivent pas être considérés abstraitement et indépendamment du rôle qu’on leur fait jouer ponctuellement, soit à l’avantage des mastodontes capitalistes comme l’UE ou les USA, soit à l’avantage des peuples en lutte pour construire une internationalisation démocratiquement planifiée et une coopération équitable entre Etats souverains s’orientant vers le socialisme.
Pour autant les impérialistes et autres hégémonistes n’ont pas partie gagnée et des forces de résistance et de contre-attaque importantes existent pour faire échec à leurs monstrueux projets:
Dans le monde, le mouvement des BRICS est, malgré sa grande disparité interne, un point d’appui pour tous les pays qui veulent s’affranchir de la tutelle mortifère du dollar, de l’unilatéralisme étatsunien, de l’expansionnisme euro-atlantiste, du néocolonialisme sous toutes ses formes. C’est pourquoi nous condamnons l’expansion continue vers l’Est de l’UE-OTAN, y compris en alliance avec les néonazis baltes et ukrainiens, et disons clairement que c’est ce nouveau « Drang nach Osten » indécent qui est à l’origine de la guerre qui se déroule aux environs du Dniepr. 

Encore une fois, cela ne signifie pas idéaliser l’ensemble des Etats qui composent les BRICS et les BRICS +. Nous leur apportons ce que la tradition révolutionnaire appelle un « soutien militaire » qui ne signifie pas nécessairement un soutien idéologique car sur ce plan, nous sommes partout solidaires avant tout des forces prolétariennes et populaires, des communistes, des militants du progrès, de l’égalité des sexes et des Lumières.

Nous soutenons politiquement Cuba socialiste, dont le peuple courageux reste solidaire de son Parti communiste héritier de Fidel et du Che et c’est nous-mêmes, notre propre combat ici et maintenant pour la démocratie, la paix, la souveraineté et le socialisme que nous défendons en affichant notre solidarité avec les camarades et amis cubains, ainsi qu’avec tous les pays membres de l’Alternative bolivarienne des Amériques.

De même condamnons-nous la marche vers une seconde guerre de Corée que fomentent l’impérialisme étatsunien et ses fantoches de Séoul qui, à l’instar du président fasciste récemment destitué et emprisonné, ont récemment tenté d’instaurer une dictature fasciste caractérisée à Séoul pour précipiter l’agression planifiée par les USA contre la République populaire démocratique de Corée. Nous saluons à cette occasion le magnifique soulèvement du peuple sud-coréen, l’action gréviste de la classe laborieuse sud-coréenne et de la jeunesse populaire, qui ont balayé le président fasciste et nous notons avec grand intérêt que dans les résolutions récentes adoptées par le Parti du travail, l’appel à cultiver le marxisme et à promouvoir le socialisme et le communisme sont constamment soulignés.

Nous soutenons passionnément la résistance héroïque du peuple palestinien (ainsi que celle du peuple libanais) à la tentative de Trump et de Nétanyahou d’ajouter à l’apartheid, à l’occupation coloniale, à la discrimination, à la tentative de génocide, la déportation finale. Laisser génocider le peuple palestinien de manière directe ou indirecte, ce serait pour les peuples du monde laisser l’impérialisme hégémoniste préparer en toute sérénité un Gaza mondial, c’est-à-dire l’extension des pratiques exterministes à l’ensemble des êtres humains s’opposant à l’impérialisme. Gaza aujourd’hui, c’est Guernica hier, c’est-à-dire le dernier avertissement vers une guerre mondiale encore plus atroce que les deux précédentes! Là aussi, c’est nous-mêmes, et c’est l’ensemble de l’humanité que nous défendons en défendant le peuple palestinien !Nous refusons catégoriquement l’offensive trumpiste commerciale et militaire contre la Chine populaire sur fond de constante sinophobie médiatique., En réalité, toute personne de bonne foi constate que c’est Washington et non Pékin qui menace d’invasion ou d’ingérence des Etats étrangers. L’acharnement de Trump contre l’initiative Route et ceinture, un projet de développement qui se veut « gagnant-gagnant » pour la Chine et les pays du Sud et de l’Est global qui y participent n’est en rien comparable à l’impérialisme grossier d’un Trump pratiquant le chantage, la menace, le viol systématique du droit international et le mépris total pour les Nations-Unies. Tôt ou tard, en tentant de rejeter totalement la Chine du commerce mondial, les USA amèneront sans doute la Chine à trouver les voies d’un socialisme à la chinoise affirmant plus nettement encore la propriété du peuple sur tous les grands moyens de production, le pouvoir de la classe ouvrière et de ses alliés, la nécessité absolue de l’internationalisme prolétarien.
Il faut avant tout cependant que nous, militants communistes de France, mais aussi que nous, communistes et organisations communistes du monde entier, nous soutenions davantage et nous travaillions à l’organisation politique et idéologique autonome du mouvement prolétarien multiforme qui, aux USA et en Grande-Bretagne, en Inde et au Bangladesh, au Mexique, au Canada, voire, sous des formes cherchant encore les voies d’une radicalité ouvrière suffisante, s’est déployé en de puissantes grèves de masse ces dernières années avec souvent en écho de fortes luttes paysannes. Alors que plus que jamais « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage » (Jaurès), un grand rebond de l’internationalisme prolétarien ayant pour projet de classe propre un socialisme-communisme de nouvelle génération (relançant dans les formes du XXIème siècle l’élan révolutionnaire d’Octobre 1917 et de ses suites mondiales), et mettant fin à la sinistre phase contre-révolutionnaire actuelle, est par destination la seule issue durable pour l’humanité si elle veut échapper à la destruction directe ou à celle de ses bases d’existence. C’est pourquoi le PRCF continuera de développer ses relations communistes et ses contacts syndicaux à l’international tout en appelant les communistes et les marxistes à réflechir à l’urgente nécessité d’une nouvelle Internationale Communiste et Ouvrière. Cela est indissociable de la lutte constante contre les tendances opportunistes et/ou sectaires qui divisent et paralysent en grande partie, hélas, l’actuel « Mouvement communiste international ».
Mais bien évidemment, c’est en combattant l’impérialisme et l’hégémonisme en France, c’est-à-dire dans un pays impérialiste déclinant qui est devenu un maillon faible de la chaîne impérialiste mondiale et qui vit une crise politique à rebondissements, que les véritables militants du communisme, de l’insoumission véritable, du patriotisme républicain, de l’antifascisme et de l’internationalisme peuvent apporter la contribution la plus efficace à la défaite capitalisme impérialiste et hégémoniste vers la fascisation générale, la dissolution des nations libres (dont la nôtre) et la guerre mondialisée. C’est pourquoi, aux antipodes de cette fausse gauche euro-vassalisée, social-impérialiste, faussement antifasciste, qui relégitime veulement le président abhorré Macron et sa marionnette Bayrou, qui soutient son « dialogue social » bidon et garanti par les matraques de CRS, qui criminalise la solidarité franco-palestinienne, et qui veut à tout prix éviter la « dangereuse instabilité » du régime Macron-Bayrou (dangereuse pour qui, pour les capitalistes ou pour les travailleurs que ce gouvernement va encore plus pressurer?), nous, militants franchement communistes héritiers de l’esprit révolutionnaire de 1789, de 1793, des Trois Glorieuses de 1839, du mouvement ouvrier républicain de 1848, de la Commune, du Congrès de Tours, du véritable Front populaire, de l’insurrection parisienne de 1944 organisée par les résistants communistes, des grandes grèves de 1968, nous qui n’avons jamais craché sur les Gilets jaunes et qui avons soutenu les syndicats rouges de la CGT (éboueurs, raffineurs, dockers, énergéticiens…), nous appelons à construire le Tous ensemble en même temps des travailleurs et de la jeunesse populaire pour les salaires, l’emploi, le produire en France industriel et agricole, les services publics, la protection sociale, le logement social, contre l’euro-austérité, contre Macron et son gouvernement illégitimes, contre le surarmement, pour une République sociale, souveraine et fraternelle s’émancipant de l’UE-OTAN et du capitalisme mortifère .

L’avenir n’appartient pas à ceux qui, sous couvert de faux réalisme, se subordonnent aux forces bourgeoises sous prétexte d’alliances nécessaires avec telle ou telle force et oublient que le prolétariat doit constamment affirmer son rôle dirigeant dans les alliances populaires et anti-oligarchiques nécessaire. Souvenons-nous plutôt après Marx que « l’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes » reconstruisant leurs organisations communistes et syndicales nationales et internationales et ne perdant jamais la grande perspective libératrice, à travers les luttes quotidiennes, de l’abolition du capitalisme et de l’impérialisme et de la marche à une société, le communisme, où « le développement de chacun sera la clé du développement de tous ».