En Inde, les communistes dirigent l’État du Kerala depuis 60 ans. Et grâce aux communistes, les habitants du Kerala ont une espérance de vie de 74 ans alors que l’espérance de vie est de 62 ans dans le reste du pays. Mais celà ne s’arrête pas là : revenu, santé, éducation, développement, sur tous les aspects importants de la vie, le Kerala communiste c’est bien mieux que le reste des états sous la férule des nationaliste capitaliste indien. La preuve que le communisme ça marche bien mieux que le capitalisme promu par les néolibéraux.
- Revenu : Le Kerala affiche un revenu par habitant parmi les plus élevés en Inde, environ 60 % supérieur à la moyenne nationale. En 2019-2020, le produit intérieur brut par habitant était d’environ 222 000 ₹ (environ 2 600 USD). En inde en moyenne, le salaire moyen est de 128$
- Taux de pauvreté : Le Kerala est l’État indien avec le taux de pauvreté le plus bas. Moins de 1 % (0,71 %) de la population vit sous le seuil de pauvreté, selon des données de 2023. Des politiques sociales progressistes, notamment sous des gouvernements communistes, ont contribué à réduire les inégalités. Environ 29,5 % de la population indienne (363 millions de personnes) vit sous le seuil de pauvreté
- Indice de développement humain: Le Kerala a l’IDH le plus élevé de l’Inde, atteignant 0,784 en 2018, comparable à des pays comme le Brésil. Cela reflète un accès supérieur à l’éducation, à la santé et à des conditions de vie décentes. L’IDH national est plus bas, autour de 0,633 (2021)
- Espérance de vie moyenne : En 2025, l’espérance de vie au Kerala est d’environ 77,3 ans (73,5 ans pour les hommes, 79,2 ans pour les femmes), la plus élevée en Inde. Des données antérieures (2011) indiquaient 74,9 ans, montrant une progression. En 2021, l’espérance de vie moyenne en Inde est d’environ 67 ans
- Le Kerala bénéficie d’un système de santé robuste, avec 98 % des accouchements assistés par du personnel qualifié et un taux de mortalité maternelle très bas (1,1 pour 1 000 naissances). Par comparaison au niveau national, en Inde capitaliste, en 2022, le taux national est de 77,7 % (84,7 % pour les hommes, 70,3 % pour les femmes). En 1947, il était de 18 %, montrant des progrès mais un retard persistant.
- Taux d’alphabétisation : En 2018, le Kerala affiche un taux de 96,2 % (97,4 % pour les hommes, 95,2 % pour les femmes), le plus élevé en Inde. Dès 1991, il était déclaré « totalement alphabétisé » à 89,9 %. Qui plus est, le Kerala se distingue par un faible écart de genre (2 points de pourcentage entre hommes et femmes), reflétant une forte promotion de l’éducation féminine. ’accès à l’éducation est inégal, surtout dans les zones rurales et pour les femmes. L’écart de genre est de 13 points de pourcentage, beaucoup plus marqué que dans le Kerala. Des États comme l’Andhra Pradesh affichent des taux plus bas (59,5 % pour les femmes)
Le Kerala se distingue par un niveau de vie bien supérieur, avec un revenu par habitant plus élevé, un taux de pauvreté quasi nul et un IDH comparable à des pays développés. Cela résulte de politiques sociales fortes conduites par les communistes, contrastant avec les inégalités et la pauvreté persistantes à l’échelle nationale sous le régime capitaliste. Le Kerala surpasse largement la moyenne nationale, avec une espérance de vie de 7 à 10 ans supérieure, grâce à un système de santé efficace et des conditions de vie meilleures. Le Kerala est un modèle d’alphabétisation avec un taux proche de 100 %, dépassant de près de 20 points la moyenne nationale. Son faible écart de genre et son système éducatif inclusif contrastent avec les disparités nationales, notamment pour les femmes et les zones rurales.
Le succès du Kerala repose sur des politiques sociales progressistes, un investissement massif dans la santé et l’éducation, et une gouvernance souvent orientée vers l’équité. Un bilan indéniablement du aux gouvernements communistes. L’Inde, en revanche, souffre de disparités régionales, d’inégalités sociales et d’un accès inégal aux services de base. Le modèle du Kerala est souvent cité comme un exemple pour d’autres États indiens.
Souvenez vous en la prochaine fois qu’un propagandiste capitaliste, néo libérale, proclamera comme une vérité incontestable (plus c’est gros, plus ça passe), « le communisme c’est la misère et le sous-développement ».

A lire :
- L’Inde ou la Chine, qui choisissez-vous, Messieurs les bien-pensants?
- République de l’Inde et République populaire de Chine. La comparaison taboue ! – par Michel Aymerich
Remarquons que l’on pourrait faire la comparaison de l’évolution la Chine socialiste et l’Inde capitaliste qui démontrerait là encore l’indéniable supériorité du communisme en matière de développement et de progrès humains.
JBC pour www.initiative-communiste.fr