
Face à l’Empire européen belliciste et antisocial piloté par Macron et par l’UE-OTAN
EDITORIAL – Pulvérisant les records de bourrage de crâne d’août 1914, un tapage médiatique piloté par Bruxelles, Berlin et l’Élysée tente de mettre en place une « union sacrée » belliqueuse et fascisante, sous couvert d’une prétendue « menace russe existentielle » (doublée d’un « nouveau péril jaune imminent » ?) afin :
- de mettre en place un Empire européen dont les peuples ne veulent pas (« État fédéral européen », « armée européenne » arrimée à l’OTAN), donc d’en finir avec l’existence même de la Nation française ;
- d’araser les conquêtes sociales de 1945 ;
- de passer à une « économie de guerre » mondiale tandis que l’extension à toute l’Europe du « parapluie nucléaire français » transforme l’Hexagone en cible prioritaire des puissances adverses ;
- de liquider ce qui reste des acquis dus aux ministres communistes de 1945 (Macron annonce la « poursuite des réformes courageuses » : Sécu, statuts, retraites solidaires, services publics, tout doit disparaître, mais il n’y a plus ni « dette abyssale » ni « critères de Maastricht » pour alimenter les superprofits des marchands de missiles !).
- d’en finir avec les libertés démocratiques en présentant les militants de la paix, de l’indépendance nationale et du progrès social comme des « ennemis de l’intérieur ».
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La contre-offensive générale du monde du travail est une exigence vitale !
C’est donc en déclarant « la patrie a besoin de toi ! » que Macron liquide la France souveraine, au nom de la « préservation de notre modèle social » qu’il exige sa liquidation, et pour « défendre la démocratie » que les va-t-en-guerre confisquent les média, que Bayrou flirte avec le RN, que Retailleau traque le travailleur immigré et que Macron prépare pour 2030 au plus tard (!) son « conflit de haute intensité » en cultivant un climat de peur !
Hélas, les états-majors de la gauche établie politico-syndicale (notamment les bellicistes du PS, de Glucksmann et des Verts-kaki) ont ouvert le dialogue avec un Macron archi-battu dans les urnes, cautionné un « conclave » sur les retraites tout en offrant au pouvoir un automne et un hiver sans mouvement national d’envergure alors que sont massacrés l’emploi industriel, l’agriculture paysanne et les services publics. Des dirigeants syndicaux comme Sophie Venetitay (SNES) clament même qu’ « il ne faut pas opposer défense et éducation », ce qu’entend très bien le ministre des armées qui somme les enseignants de redevenir les hussards noirs de l’UE-OTAN pour une revanche de classe sur le pays de Stalingrad !
Le monde du travail, et centralement la classe ouvrière, déjà victime des délocalisations, des privatisations, et qui deviendrait la cible n°1 des missiles hypersoniques adverses si notre industrie devient le socle du complexe militaro-industriel européen, n’a donc pas le choix : soit nous deviendrons les esclaves du capital en attendant que nos enfants partent pour le « hachoir à viande », soit nous « montons des mines et descendons des collines » comme nos anciens pour exiger : « l’argent pour les salaires, pas pour la guerre! l’argent pour nos enfants, pas pour l’OTAN !», « Macron, dégage ! ».
Ce sursaut vital est possible : de grandes grèves déferlent à nouveau – Inde, Bangladesh, Mexique, Québec, Corée du Sud, Grande-Bretagne, et
désormais Belgique, Italie et Grèce, partout la classe travailleuse repart à l’assaut du Capital fauteur d’exploitation et de mort.
Les vrais communistes seront à vos côtés en unissant le drapeau rouge de l’internationalisme prolétarien, la colombe de la paix, et l’étendard tricolore du patriotisme républicain véritable.
Par Fadi Kassem, secrétaire national du P.R.C.F, Georges Gastaud, directeur politique d’Initiative communiste,
Baptiste Poisson, secrétaire national des J.R.C.F., et Gilliatt De Staërck, secrétaire national adjoint du PRCF
