
L’Appel en faveur de la libération et de la protection des frères Kononovych, jeunes communistes et figures antifacistes ukrainiens persécuté par le régime de Kiev est lancé. Une initiative prise par Jean-Pierre Page, qui a été responsable international de la CGT, avec l’objectif de rassembler largement dans le respect des diversités d’opinion, d’activités comme d’engagements. Il s’agit d’une cause qui appelle une grande mobilisation pour sauver ces deux militants ukrainiens antifascistes menacés gravement par le régime de Vladimir Zelinski.
Jean Pierre Page souligne : « Quotidiennement notre conscience est interpellé par cette guerre par procuration qui se poursuit et que certains gouvernements en Europe comme celui de la France veulent aggraver à n’importe quel prix. Nous devons voir les choses en face. Il est fait qu’en Ukraine, aujourd’hui, les droits humains sont bafoués, de nombreux partis et syndicats sont interdits, les arrestations arbitraires se multiplient, le recours à la torture est systématique. L’état Ukrainien corrompu est massivement infiltré par des groupes néo nazis. De tout cela les médias ne parlent pas, pire ils s’en accommodent. Ce 17 avril, de nombreuses action en faveur des prisonniers politiques dans le monde dont les frères Kononovych ont eu lieu. Cet Appel doit contribuer à amplifier notre solidarité »

APPEL pour les FRERES KONONOVYCH
Le 17 avril 2025, au tribunal Solomensky de la ville de Kiev, s’est tenue une nouvelle audience concernant, les frères Mikhaïl et Alexandr Kononovych, dirigeants communistes et antifascistes, systématiquement persécutés et agressés par les groupes néo-nazis associés avec le régime ukrainien depuis 2014 et le coup d’état de Maïdan orchestré par les Etats-Unis. Le 2mars 2022 ils ont été kidnappés par la police politique SBU et torturés sauvagement. Ils sont détenus arbitrairement depuis plus de trois ans sous de fausses accusations par le régime de Volodymyr Zelensky.
Le tribunal devait examiner les requêtes de la défense concernant l’enlèvement, la détention illégale dans les sous-sols du SBU, véritables chambres de torture des services secrets ukrainiens, sans procès ni enquête, ainsi que les actes de torture inhumains et les violences insupportables auxquels ils ont été soumis.
Mais une fois de plus, la justice de Zelensky a choisi la répression plutôt que le droit. Le tribunal a refusé d’examiner les requêtes de la défense. Il a prolongé la mesure d’assignation à résidence, avec port du bracelet GPS, reconduisant ainsi cette véritable mascarade judiciaire. Une honte pour tout système qui ose encore se prétendre démocratique.
Cette situation fait craindre le pire compte tenu de la barbarie des groupes néo nazis ukrainiens qui ont infiltré l’appareil d’état Ukrainien, et du silence coupable des médias mainstream internationaux. A Kiev on assassine en silence. Tout à leur russophobie les politiciens, les intellectuels et experts de plateaux télé en France et ailleurs, les gouvernements occidentaux et l’OTAN soucieux de financer une guerre par procuration qui s’annonce pourtant comme une nouvelle défaite font le choix d’ignorer comment les droits humains sont piétinés en Ukraine. Ils appellent à plus de guerre, plus de morts, plus de destructions et de sacrifices sociaux pour les peuples. Ils veulent que l’on se batte jusqu’au dernier ukrainien.
Face à cette violence, un large mouvement de solidarité s’est organisé en faveur des courageux frères Kononovych. Dans de nombreux pays en Allemagne, en Grèce, en Italie, en Espagne, aux Etats-Unis, en Amérique Latine, en France de nombreuses manifestations et mobilisations ont lieu. Une action convergente est aussi engagée auprès de l’ONU à Genève – le Conseil des droits de l’homme, les organes de traités, le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme – pour contribuer à faire pression sur le régime de Kiev. Il faut se féliciter de toutes ces initiatives qui font le choix de résister à la tyrannie, aux mensonges, à la corruption éhontée comme à l’hypocrisie.
Pour autant, il nous faut faire plus car la prochaine audience est reportée au 13 mai. Par conséquent la solidarité internationale ne peut pas attendre! C’est pourquoi nous vous appelons à soutenir cet appel en faveur de la libération sans conditions des frères Kononovych et de tous les prisonniers politiques en Ukraine. Le moment venu elle sera remise aux autorités compétentes, en France, en Ukraine, à la Commission Européenne des Droits de l’Homme, à l’ONU et dans tous les pays ou l’action est engagée en faveur de ces deux antifascistes.
Aujourd’hui, nous saluons le courage indestructible des frères Kononovych. Ils résistent la tête haute, ils ne plient pas. Leur force est aussi notre force. Si Mikhail et Aleksandr sont encore en vie et debout, c’est grâce à leur détermination sans faille et à la mobilisation internationale qui les entoure.
Il faut envoyer les signatures à Jean-Pierre Page : jean.pierre.page@gmail.com
Vous pouvez le diffuser autour de vous, si vous le jugez utile. Nous pouvons également vous adresser le dossier complet que nous avons constitué.
Premiers signataires :

- Léon Landini (France) Ancien officier FTP/MOI de la résistance française, décoré par la France et l’URSS, Président du PRCF.
- Jean-Pierre Page (France), Syndicaliste, ancien responsable du département International de la CGT
- Virginia Fontes (Brésil), Historienne, Université de Neteroi/Rio de Janeiro
- Tamara Kunanayakam (Sri Lanka), ancienne Ambassadeur/représentante permanente auprès de l’ONU, ancienne Présidente du Groupe de Travail intergouvernemental de l’ONU pour le droit au développement
- Albert Ettinger (Luxembourg), Professeur, auteur de quatre livres sur la question tibétaine
- André Fadda (France), Syndicaliste, ancien responsable de l’Union Syndicale sur les Chantiers Navals de St Nazaire, ancien responsable national de la CGT Interim
- Georges Gastaud (France), Philosophe, Directeur de la revue théorique l’Etincelles.
- Oscar Oramas Oliva (Cuba) Ecrivain, ancien Ambassadeur plénipotentiaire et extraordinaire de Cuba.
- Bernard Gerbier (France), Economiste, Professeur honoraire des Universités
- Peter Dontzov (France), Syndicaliste, secrétaire UD CGT 44, défenseur des sans papiers de Nantes
- Lucio Flavio Almeida (Brésil), Professeur d’Université (PUC Sao Paulo), Directeur de la revue Lotas Sociais
- Joël Gauvin (France), Syndicaliste, ancien secrétaire général UGICT/CGT Air France
- Hassan Hamdan (Liban) Sociologue, Université Libanaise Beyrouth.
- Fadi Kassem : (France) Agrégé, Secrétaire national du PRCF.
- J. Carlos Cartagena (France), Retraité.
- Gérard Patureau (France), Syndicaliste.
- Jean-Michel Carré (France), Cinéaste.
- Andres Bryant (France) Retraité, ancien membre du PCF.
- Bernard Gensane (France) Professeur des universités, retraité.
- Francis Combes (France), Poète et éditeur
- Philippe Gendrault (France), Psychologue, psychanalyste
- Jean-Paul Batisse (France), Agrégé de l’Université, Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques.
- Fréderic Alliaume (France), Syndicaliste.
- Jany Sanfelieu (France) Professeur retraitée, militante antifasciste.
- Tony Andréani (France), Philosophe, Professeur émérite Paris 8e
- Pierre Vieuguet (France), Président de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes
- Jean-Claude Lacombe (France) syndicaliste cheminot.
- Philippe Tancelin (France), Philosophe, poète, universitaire, Chevalier des Arts et Lettres.
- Ivan Lavallée (France) Professeur, Doctorat d’Etates sciences, Pupille de la Nation.
- Laurent Fourcault (France), Poète, professeur honoraire Sorbonne Université.
- Jean-Robert Perrin (France), Syndicaliste.
- Gabriel Casadesus (France), Infirmier.
- Dimitrios Kontantakopoulos : (Grèce) Journaliste, écrivain.
- Gérard Del Maschio (France), Energéticien.
- Pierre-Olivier Poyard (France), Auteur, syndicaliste, membre du bureau national du Mouvement de la paix.
- Vladimir Caller (Belgique), journaliste.
- Colette Claire (France), retraité.
- Gérard Claire (France), retraité.
Dany-Nadia Chevalier (France), cadre santé publique, retraité