Alors que la junte fasciste pro UE de Kiev poursuit ses agressions contre le peuples ukrainiens, que la répression anti-communiste se fait toujours plus féroce, nos camarades communistes ukrainiens sont aux avant postes de la lutte antifasciste. Notamment, les combattants communistes et anti-fascistes coordonnent leurs efforts pour la défense du Donbass. C’est ainsi que vingt organisations (partis, associations, syndicats, militants) vont participer à la constitution de la « garde rouge du Donbass ». La lutte antifascistes contre la junte pro UE de Kiev c’est une lutte de classe contre tous les oligarques. Dès le mois de mars dernier, plusieurs groupes de gauches avait créé un « front du travail du Donbass ». On se souvient également de l’engagement des travailleurs, notamment des mineurs, pour la défense du Donbass, notamment des mineurs.
www.initiative-communiste.fr se fait le relais de ces deux articles du blog de N Maury
Les miliciens communistes forment « la Garde rouge du Donbass »
Les combattants communistes et anti-fascistes ont cherché à coordonner leurs efforts. Plus de vingt organisations (partis, associations, syndicats, militants) ont été invités à participer à la constitution de la « Garde rouge du Donbass ». Elle se veut « l’unité de tous », et « celle qui pense que le temps est venu de faire flotter le drapeau rouge dans le Donbass ».
C’est une lutte de classe contre tous les oligarques que mènent les volontaires antifascistes, tous sont des gens simples.
Des groupes de gauche dans le Donbass ont créé en mars dernier un « Front du travail du Donbass » avec les combats de ces derniers mois les militants ont donc crée une structure politico-militaire pour aider à construire la Garde rouge du Donbass, une force de soutien aux commandants antifascistes.
Des nationalistes « pro-russes » très présent dans les médias mais absent du terrain
Tous les médias ont les yeux tournés vers les 4 « volontaires français » d’Unité Continentale, un groupe néonazi français (proche de Serge Ayoub, dont le groupe 3ème voie a été dissous après le meurtre de Clément Méric). Ils considèrent que la Russie est « le dernier rempart contre la mondialisation libérale. » (sic).
Ces 4 guignoles (qui font que de la figuration avec des petits chats, des kalachnikovs et des panneaux routiers) révèlent une réalité intéressante. Les nationalistes (nostalgiques tsaristes, nationaux-bolcheviques de Limonov, eurasianiste de Douguine, panrusses, Cosaques …) sont en réalités très peu présent dans la vie réelle du Donbass, très peu engagés sur le champ de bataille et les premiers à fuir.
Les nationalistes viennent faire de la figuration et fuient dès que la situation n’est plus favorable. On peut citer par exemple les cosaques d’Alexander « Babaï » Mozhaev qui ont très rapidement quitté le champ de bataille après la chute de Kramatorsk et de Slaviansk, On a vu la fuite d’Igor Strelkov, ce nostalgique de l’Empire russe, lors de l’offensive de l’armée ukrainienne de juillet.
Fascistes contre fascistes ?
Les bataillons des milices populaires sont recrutées parmi les locaux, les mineurs et les anciens militaires soviétiques. Ces bataillons regroupent des combattants pour qui l’antifascisme signifie quelque chose, on les retrouvent dans les bataillons « Vostok » (là où combattent les communistes espagnols), « Bulwark », « Kalmius » (bataillon composé des mineurs), Oplot …
Donbass : « Nous construisons une République influencée par le socialisme »
Le Président du Soviet suprême de la République populaire de Donetsk, le communiste Boris Litvinov, parle de sa vision pour l’avenir de la Novorossia. Dans cette vidéo (en russe et non traduite) il montre que le Donbass veut développer des politiques de gauche
Il y a quelques semaines, Alexander Borodai, Premier ministre de la République populaire de Donetsk, avait déclaré « nous ne sommes pas communistes. » Aujourd’huiBoris Litvinov, ancien responsable du Parti communiste (KPU) du district de Kirov (Donetsk) déclare, dans la vidéo ci dessous, que « nous construisons une République influencée par le socialisme ».
Il parle de l’avenir de la Novorossia, un avenir qui est aux antipodes des idées des nationalistes russes (présent dans la lutte contre Kiev) et des volontaires « français » du groupe néonazi « Unité Continentale » qui tentent de donner une image fausse sur le Donbass en France. Oui il y a des éléments fascistes qui combattent Kiev, mais se sont des éléments hors sol venus de Russie ou d’Europe.
L’influence du communisme est énorme dans cette région, le Parti communiste est très fort à Lugansk et Donetsk. Les communistes sont engagés dès le début dans la lutte contre le coup d’état de EuroMaïdan et ils animent la solidarité pour les populations civiles bombardés. Les nationalistes représentent quelques milliers de combattants, beaucoup ont fuit lors des premières défaites.