Le 1er octobre 2015 coïncidera avec le 50ème anniversaire du coup d’Etat du général Suharto, le fasciste indonésien commandité par la C.I.A. qui renversa Soekarno, le président légitime proche du Mouvement des non-alignés et du PC indonésien, alors très influent.
Plus d’un million de militants communistes ou supposés tels, des villages « rouges » entiers furent alors massacrés avec femmes et enfants (et les persécutions ont continué jusqu’à nos jours dans les conditions les plus atroces) dans la parfaite indifférence des « défenseurs des droits de l’homme » type BHL ou Kouchner.
Pendant ce temps, on a gavé les écoliers occidentaux d’anticommunisme et d’antisoviétisme. La plupart ignorent que l’URSS « a joué le rôle principal dans notre libération » (dixit C. De Gaulle), n’ont jamais entendu parler des 30 000 Communards lynchés par les versaillais d’Adolphe Thiers ; ni bien entendu, du GENOCIDE anticommuniste indonésien…
A quand la Bibliothèque noire des crimes de l’ANTIcommunisme* ? Ne faudrait-il pas que les communistes et les antifascistes sincères y pensent pour le 1er octobre 1965 ? Ce serait une manière offensive de riposter à la criminalisation du communisme historique, ce fourrier mondial de la fascisation.
Commission Internationale – Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)
*le Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe a publié en 2007, pour le 90ème anniversaire d’Octobre 1917, un « livre noir de l’anticommunisme et de la contre-révolution ».