Le PRCF exprime sa totale solidarité à ses camarades de la majorité municipale de Vénissieux, dirigée par Michèle Picard, sa maire.
Une décision injuste du Tribunal administratif veut la priver de son élection.
Outre les recours juridiques que nos camarades peuvent utiliser contre cette décision inique, nous sommes convaincus que ce sont les travailleurs, la population de Vénissieux qui seront les meilleurs défenseurs de la démocratie, éventuellement si les recours n’aboutissaient pas, en renouvelant leur appui et leur confiance à la liste de Michèle Picard.
Dans un tel cas le PRCF appelle non seulement à confirmer mais à amplifier la victoire des forces républicaines, progressistes, antifascistes et patriotes à Vénissieux.
On ne peut s’empêcher de penser que la droite et le pouvoir veulent à tout prix faire tomber une mairie « résistante » qui, non seulement garde le cap d’un véritable combat de classe, mais défend les communes et la structure républicaine de la France contre le projet mortel d’euro-métropolisation de la France, notamment le projet de « Grand Lyon » porté par le « socialiste » maastrichtien Gérard Collomb.
Annulation des élections municipales de Vénissieux : Un grande détermination face à une profonde injustice
Michèle PICARD
Communiqué le 07/10/2014
Profonde injustice et totale incompréhension ! Voilà le sentiment qui m’anime aujourd’hui après la décision du tribunal administratif d’annuler les élections municipales des 23 et 30 mars 2014. Dans un climat délétère, nous avons mené une campagne exemplaire, sérieuse, et, contrairement à certains, respectueuse de l’ensemble des règles démocratiques et du débat public. Les Vénissians y ont été sensibles et nous ont portés très largement en tête de ce scrutin.
A juste titre, les électeurs peuvent eux aussi se sentir lésés et bafoués car ils ont fait gagner notre liste avec plus de 950 voix d’avance, ce qui renforce ce sentiment d’injustice profonde.
La majorité municipale est sanctionnée alors qu’aucun grief contre notre liste n’a été retenu, ni même évoqué par le tribunal administratif. Un comble ! Droit et équité ne font pas toujours bon ménage et cette décision en est une bonne illustration.
J’appelle les Vénissians, attachés aux valeurs républicaines, progressistes et de gauche, à se mobiliser et à faire bloc contre une droite libérale et populiste, une droite revancharde qui n’a pas accepté la large défaite exprimée de façon claire et nette dans les urnes en mars dernier.
La liste identitaire menée par Yvan Benedetti est sanctionnée à juste titre, mais son comportement permet à la droite de rejouer la partie. Les cartes sont rebattues mais les masques sont tombés puisque Christophe Girard a ouvertement revendiqué les voix extrémistes des identitaires.
La majorité municipale va prendre le temps de l’échange et de la réflexion pour décider des suites juridiques à donner. Le sentiment de profonde injustice que je ressens aujourd’hui me rend plus combative et déterminée que jamais pour poursuivre les combats au service de notre ville et de tous les Vénissians, et pour redonner du sens à l’exercice démocratique.Michèle PICARD
decidément on comprend rien a cette justice en france
2 poids et 2 mesures
à fecamp ,un élu socialiste n’aurait pas du étre élu et bien la justice a ordoné sa demission et du coup c’est le suivant de liste qui arrive
là refaire les élections ,ça ressemble à de l’anti communisme , du coup en face il y aura une liste droite radicale et fn!!