Pour en finir avec l’austérité, faut sortir la France de ce damné euro, sortir de l’UE
La commission luttes du PRCF répond à l’appel de l’UCR-CGT dont les revendications sont plus que justifiées. Pour notre part nous pensons qu’il faut par ailleurs, pour défendre le pouvoir d’achat très écorné des retraités salariés, artisans et paysans,
- Sortir la France du damné euro et de la damnée UE qui plombent la production de notre pays et supprime un à un les acquis sociaux de notre pays obtenues par la lutte des travailleurs en 1936-1945-1968
- Refuser de payer la « dette » (comme la déjà fait le peuple Islandais en 1992 qui par deux fois par référendum ont refusé de rembourser la dette de leurs banques. Un bel exemple de résistance au capitalisme financier) indue aux usuriers de la grande banque. Sans attendre que l’UE change ses règles absurdes de fonctionnement – des règles qui avantagent tant le grand capital et la haute finance – la France doit sortir de l’enfer européen, reconstituer sa souveraineté monétaire, budgétaire, économique et industrielle, reconstituer une véritable Banque de France nationalisée, emprunter à cette banque à zéro %, engager des coopérations internationales tous azimuts et tous-continents (du type du CERN, d’Ariane-Espace, etc., c’est-à-dire d’Etat à Etats) et mettre à la raison le grand capital et ses flibustiers antinationaux (430 milliards d’euro soustraits au fisc par les milliardaires dorment dans les paradis fiscaux !).
BREF, attaquons-nous aussi aux CAUSES de la déroute actuelle du pouvoir d’achat populaire, le CAPITALISME, SES GUERRES IMPERIALISTES RUINEUSES et SA MAUDITE « CONSTRUCTION » EUROPENNE !
Jo Hernandez secrétaire du secteur entreprise et lutte du PRCF
Communiqué de l’Union Confédérale des Retraités CGT
LES RETRAITES ENCORE DANS LE COLLIMATEUR DU GOUVERNEMENT ! TROP C’EST TROP !
Actuellement, se discute au Parlement le PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale).
Le déficit de la Sécurité sociale en 2014 est de 15,4 milliards d’euros. Peu de médias ou d’hommes politiques, et encore moins de patrons, ne s’étendent sur les raisons de ce déficit.
La principale raison réside dans l’effondrement des recettes et non l’inflation des dépenses !
Le pacte de responsabilité prive la Sécurité sociale de 6,2 milliards d’euros en exonérations des cotisations patronales.
Les fraudes patronales entraînent un manque à gagner de 20 à 25 milliards d’euros.
La logique voudrait que l’on s’en prenne aux racines du mal ! Encore une fois, il n’en sera rien. Les propositions examinées exigent :
500 millions d’économies supportés par les agents de la Sécurité sociale.
700 millions d’économies supportés par les familles.
3,2 milliards d’euros d’économies sur l’assurance maladie.
Encore une fois, les retraités sont appelés à payer la note !
Pour tous ceux dont le revenu est supérieur à 13 900 euros pour une part et à 21 322 euros pour deux parts, il est question de porter la CSG de 3,8% à 6,6% !!
Après la baisse des retraites suite aux réformes, la suppression de la demi-part pour les veuves, la suppression du crédit d’impôts pour avoir élever trois enfants, la taxe de 0,30% pour financer soi-disant la perte d’autonomie, le blocage des pensions pendant deux ans, voilà maintenant le doublement de la CSG !!
Faire des cadeaux au Patronat et prendre les salariés et retraités comme cible, c’est du grand art !
A n’en pas douter, les conditions de vie vont continuer de se dégrader et le déficit à enfler.
L’UCR-CGT appelle toutes ses Organisations, tous les retraités à manifester vigoureusement leur opposition à un tel projet.
Paris, le 16 octobre 2014
« Peu de médias ou d’hommes politiques, et encore moins de patrons, ne s’étendent sur les raisons de ce déficit. »
« L’UCR-CGT appelle toutes ses Organisations, tous les retraités à manifester vigoureusement leur opposition à un tel projet. »
J’aurais préféré lire:
Peu de médias, peu d’hommes et de femmes politiques, et encore moins de patrons et de patronnes, ne s’étendent sur les raisons de ce déficit.
L’UCR-CGT appelle toutes ses Organisations, tous les retraités et toutes les retraitées à manifester vigoureusement leur opposition à un tel projet.
Les femmes sont des Hommes politiques, des patrons et des retraités comme les hommes. ;-) . Ni plus ni moins.
Personnellement, je ne vois pas ce que ce type de rédaction apporte, si ce n’est introduire justement une discrimination entre hommes et femmes et d’alourdir l’expression.
Devrait on distinguer Parisot et Gattaz? Y a t’il une différence entre patrons et patronnes? Je crois que la vraie distinction est entre classe capitaliste exploiteuse et classe des travailleurs exploitée. Et au sein de cette classe des travailleurs, il faut reconnaitre que les femmes sont les plus durement exploitées.
Placide
Quand je vois écrit « hommes politiques » je pense aux hommes et non pas aux êtres humains (c’est-à-dire aux hommes et aux femmes). Je n’ai jamais vu l’expression écrite avec un h majuscule. Je voulais insister sur le fait que le personnel politique n’est pas composé uniquement d’hommes mais aussi de femmes, que le patronat n’est pas composé uniquement de patrons mais aussi de patronnes.
J’ai l’habitude de dire que les femmes exploitées n’ont pas les mêmes intérêts que les femmes exploiteuses, que les femmes qui exercent le pouvoir se comportent exactement comme les hommes qui exercent le pouvoir.
Les femmes et les hommes qui sont durement exploités devraient adhérer à des syndicats et des partis politiques de gauche pour lutter contre les exploiteuses et les exploiteurs.
Je reconnais que dire « exploiteuses et exploiteurs » c’est alourdir l’expression mais il n’y a pas d’ambiguïté.