Emmanuel Macron, ministre situé à l’extrême-droite de la droite social-libérale, propose 89 articles pour démolir le Code du travail, démolir la capacité de résister aux licenciements, démolir le repos hebdomadaire, démolir le droit au transport ferroviaire…Bref appliquer la feuille de route du MEDEF et de l’UE.
La déréglementation libérale connaitrait une accélération vertigineuse et déjà la droite d’extrême-droite de l’UMP annonce la fin du smic, le fin de la 5e semaine de congés, la fin du dimanche, le travail de nuit ; que les orateurs s’appellent Juppé, Fillon ou Sarkozy.
Quant à Marine Le Pen, elle y ajoute la gégène paternelle…sans doute en pensant aux syndicalistes de lutte et de classe qui luttent contre le knout patronal et européiste.
Alors que les provocations thatchériennes ont du mal à passer (au moins en paroles, on verra bien les actes) même chez certains sociaux-démocrates, on est en droit de s’interroger sur l’atonie des directions syndicales : que fait la CGT ? Que fait la FSU ? Quel magnifique combativité de M. Le Paon qui devrait s’occuper un peu moins de ses locations et un peu plus du combat de classe…Mais Le Paon n’est pas seul ! C’est tout une direction enlisée dans la collaboration de classe, embourbée dans la CES, c’est-à-dire soumise à l’UE, qui est en cause.
Macron n’a de force que parce que le mouvement ouvrier et populaire est trahi par ceux qui devraient montrer le chemin de la résistance et de la contre-attaque.
Alors que la privatisation de la SNCF imposée par l’UE du Capital détruit le service public du chemin de fer, Macron veut libéraliser le transport par autocars. C’est sans doute cela l’écologie vue par le MEDEF. Puis après tout, sécurité et confort, ce n’est pas pour les « sans dents » et autres habitants éloignés des centres villes. La casse du réseau de chemin de fer. La modernité, on vous dit.
Ci après, à gauche, le réseau ferré actuel, à droite, le réseau ferré à la fin des années 20.