Selon une dépêche de l’agence de presse Ria Novosti et à la suite des révélations du journal Komsomolskaya Pravda basé sur le témoignage d’un employé ukrainien de la base aérienne de Viatorskoe près de Dniepropetrovsk, le comité d’enquête russe est prêt à déposer les éléments de preuve de l’implication d’un chasseur ukrainien dans le crash du vol MH17 au dessus de l’Ukraine le 17 juillet dernier.
L’enquête est actuellement conduite par les Pays Bas conjointement avec la Belgique l’Australie et l’Autriche (des pays de l’OTAN !) et sous le contrôle des autorités de Kiev. Alors que la Malaysie (pays propriétaire de l’avion) attendait toujours de pouvoir rejoindre effectivement l’équipe d’enquête conjointe à la mi décembre après que sa demande de rejoindre le collège d’enquêteurs n’a été acceptée par le procureur général des Pays Bas que fin décembre, et qu’aucun résultat tangible de l’enquête (pas même le contenu des boites noires ou les enregistrements du contrôle aérien ukrainien) n’ont été publiés, on ne peut que légitimement s’interroger sur le déroulement de cette drôle « d’enquête ». Les Pays Bas ont refusé que l’enquête soit confiée aux Nations Unies, déboutant la requête de familles de victimes de plusieurs pays constatant les nombreuses défaillances de l’équipe d’enquêteurs conduite par les Pays Bas.
Le Comité d’enquête russe est prêt à remettre ses données sur l’implication de l’armée ukrainienne dans le crash du Boeing malaisien à la commission d’enquête internationale, a annoncé mercredi le porte-parole du Comité Vladimir Markine.
« Si des représentants de la commission internationale qui enquêtent sur cette catastrophe sont intéressés à établir la vérité, ils peuvent s’adresser à nous, et nous leur présenterons tout le matériel nécessaire », a déclaré M. Markine.
Auparavant, le quotidien russe à grand tirage Komsomolskaïa Pravda a publié une interview avec un employé anonyme de la base aérienne de Dniepropetrovsk (Ukraine), qui affirmait que le Boeing 777 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines aurait été abattu par un chasseur ukrainien Su-25.
Les spécialistes du Comité d’enquête ont par la suite pris contact avec l’interlocuteur du journal et l’ont interrogé. Selon M. Markine, les enquêteurs ont obtenu des preuves de l’implication d’un avion militaire ukrainien dans le crash du Boeing.
Dès la fin du moi de juillet, la Russie faisait état de données de son contrôle aérien civil indiquant la présence d’avion militaire à proximité immédiate du vol MH17. Les questions posées alors par la Russie sont restées sans réponses et plusieurs spécialistes américains en renseignements ont émis publiquement des doutes sur la version diffusée par l’Axe euro atlantique. On ne peut que s’interroger sur le silence médiatique au sujet du crash tragique du vol MH17.
Selon un article du Figaro le témoignage indiquerait que de manière concordante avec les données du contrôle aérien russe ce serait le pilote d’un avion SU-25 qui aurait pu abattre d’un missile air-air le vol Mh17 :
« Selon ce témoin, l’avion de ligne Boeing-777 du vol MH17 pourrait avoir été abattu le 17 juillet par un avion militaire Su-25 des forces armées ukrainiennes, piloté par le capitaine Volochine »,
Selon les enquêteurs, ce témoin, qui a été soumis à un détecteur de mensonges et qui pourrait être placé sous un programme de protection, a vu l’avion décoller d’une base aérienne où lui même était stationné près de Dnipropetrovsk, dans l’est de l’Ukraine. Il a affirmé avoir vu l’appareil être armé de missiles air-air de type R-60, alors même que les rebelles ne possèdent pas d’aviation.
« Le témoin a immédiatement remarqué qu’au retour de l’avion sur l’aérodrome, les missiles étaient absents et il a alors distinctement entendu les mots du pilote Volochine à un autre soldat: Il — l’avion — s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment »