Explosion du chômage avec 6,5 millions de chômeurs et explosion de la pauvreté, baisse des salaires, casse des droits sociaux, destruction de l’industrie, explosion des dividendes versés aux capitalistes. Voila la conclusion économique de l’année 2014 que nous livre le très patronal journal les Echos, sous les coups de l’euro-austérité, des diktats de l’UE du capital et de son zélé serviteur qu’est le gouverment Valls MEDEF. Les entreprises du CAC40 se sont partagées en 2014 plus de 56 milliards d’euros de dividendes. Ce n’est pas la crise pour tous le monde !
La lutte des classes implacable de la classe capitaliste contre les travailleurs
Les médias du CAC40, ces assistés du système, répètent en boucle qu’il n’y a pas d’argent pour financer la protection sociale, la santé ou le pouvoir d’achat des travailleurs. Et qu’il faudrait donc se serrer la ceinture. Mais les chiffres ne mentent pas. Ce qui se passe dans notre pays, c’est une lutte des classes implacables menées par la classe capitalistes (marchés financiers, grands patronats etc…) contre les travailleurs. L’oligarchie capitaliste, avec l’aide de la droite complexée (PS et Cie) et de la droite décomplexée (UMP’PEN) fait les poches des travailleurs, travailleurs qui sont les seuls producteurs de richesses du pays.
Les chiffres ne mentent pas :
Pour fixer les idées, 56 milliards d’euros de dividendes pour les actionnaires du CAC40, c’est :
- près de 4 fois le déficit du budget de la sécurité sociale
- presque le déficit du budget de l’Etat en 2014 (67,3 milliards d’euros)
- plus de deux fois le déficit primaire du budget de l’Etat (23,5 milliards d’euros). Le déficit primaire est le déficit du budget hors charge de la dette, dette que l’état est obligé de financer sur les marchés privés, en raison du statut de la banque centrale européenne
- la rémunération totale de plus de 1,1 millions de salariés (en tenant compte d’une rémunération de 4000€/mois, soit un salaire net de plus de 2 000€ / mois)
- une augmentation de 30% par rapport à 2013, correspondant peu ou prou au montant des aides accordées par l’Etat au patronat avec son « pacte de responsabilité » et son « pacte de compétitivité » (30 milliards d’euros). A comparer au 1% d’augmentation des salaires chiffré par l’Insee.
Au-delà des beaux discours du MEDEF de ses médiacrates et de leurs économistes stipendiés répétant en boucle qu’il n’y a pas d’argent, que les caisses sont vides et que les travailleurs doivent se serrer la ceinture et travailler plus (sans rire? dans un pays où le taux de chômage réel est proche des 25%?), on ne peut que constater que le patronat s’est lui augmenté de 30%. C’est cela la réalité du système capitaliste!
Alors la question est simple, combien de temps allons nous encore nous laisser tondre? Combien de temps avant que tous ensemble on ne s’organise pour défendre nos intérêts de classe, à nous les travailleurs qui sommes les 99%, et que Tous ensemble et en même temps nous ne reprenions l’offensive et contre attaquions? Combien de temps avant de changer le système pour mettre au centre les travailleurs, pour une véritable démocratie, pour le progrès social, l’égalité, la solidarité en bref pour le socialisme?
JBC pour www.initiative-communiste.fr – @PRCF_
L’année 2014 s’avère un très bon millésime pour les actionnaires des entreprises du CAC 40. Les groupes français leur ont reversé plus de 56 milliards d’euros, dont 46 milliards sous forme de dividendes et 10 millions pour les opérations de rachat d’actions. Un montant proche du record de 2007 (57,1 milliards d’euros), d’après la lettre d’informations Vernimmen.
Les sommes distribuées ont grimpé d’environ 30 %, marquant la croissance la plus importante depuis la crise, grâce notamment à deux opérations de taille exceptionnelle, celles de LVMH et de L’Oréal. Les groupes du CAC 40, qui ont dégagé 48 milliards d’euros de bénéfices en 2013, ont un taux de distribution des dividendes de 50 %, contre 45 % l’an passé.
Les perspectives sont moins favorables pour 2015, compte tenu de la situation économique dégradée. La chute des cours du pétrole depuis l’été a déjà contraint des groupes à revoir leur politique de dividendes envers leurs actionnaires. En France, la taxe de 3 % sur les dividendes, qui a fait rentrer 1,8 milliard d’euros dans les caisses de l’Etat en 2013, devrait rapporter moins au titre de l’exercice 2014.
http://www.lesechos.fr/journal20150209/lec1_une/0204143203327-le-cac-40-a-verse-56-milliards-a-ses-actionnaires-lan-dernier-1091285.php?Cp7BFfj78bkiRofj.99#